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Devinez le thème…aux Jardins!

Jeudi 17 novembre 2005. Soirée à thème aux Jardins de Saint-Vincent, comme tous les mois. Pas la foule des grands jours, mais l’ambiance est toujours aussi sympathique. Il faut dire que le thème du mois est…à deviner! Mais quel peut-il bien être, en ce troisième jeudi de novembre? Est-ce pour cette raison que le tableau noir est resté désespérément vierge?

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Beaujolais Nouveau Pierre-Marie Chermette, Vissoux, Les Griottes 2005
La robe est plutôt colorée, éclatante, comme c’est le cas sur beaucoup de 2005. Le fruité est archétypique, gamay, Beaujolais aussi, avec des notes de griotte, obligé! Concentré, rond, charnu et sincère.

Touraine Primeur 2005, GAEC Mérieau, Saint Julien de Chédon
Nez un peu plus complexe, avec du fruit, de la châtaigne, un côté balsamique lié à la présence probable de volatile. La finale est accrocheuse, avec des petits tanins croquants, et une sensation végétale. Plutôt séduisant.

Beaujolais Nouveau Jean Foillard 2005
Une nouveauté chez Jean Foillard, qui à ma connaissance ne proposait pas de vin nouveau antérieurement. Le nez est expressif, un peu sauvage et végétal, mentholé, sur la rhubarbe. La bouche possède une acidité bien marquée, de la fraîcheur, et surtout une grande droiture. Un très bon fond qui mérite peut-être une petite garde de quelques mois pour harmonisation.

Beaujolais Nouveau Château Cambon 2005
Une cuvée vinifiée par Marcel Lapierre qui est l’un des 3 propriétaires du cru. La robe est très claire, rubis, virant légèrement sur la pelure d’oignon, et offre le spectacle d’un ballet de voltigeurs à l’agitation du verre. Le nez est tout fruit, du raisin à croquer, avec une petite pointe de gaz qui lui donne une grande « schloucabilité », un néologisme employé par certaine personne de l’assemblée et que l’on pourrait traduire par « slurpabilité » ou encore « buvabilité ». C’est un vin de grand plaisir immédiat dont le côté nature ne peut que me séduire.

Beaujolais Nouveau Pierre-Marie Chermette, Vissoux, Vieilles Vignes 2005
Le nez est élégant, presque fermé, dévoilant quelques petites notes de fruits rouges. La trame est serrée, dense. Il possède de l’allonge et de la consistance, mais presque trop pour un vin primeur. Un peu fermé et pas encore épanoui, il est à attendre, presque un comble pour un vin nouveau.

Gamay teinturier d’Arbois 2005

Quelques pieds de ce vieux cépage ancestral jurassien traînent encore de ci de là! La robe est burlat, d’un éclat soutenu. Au nez comme en bouche, c’est du brutal! Pas un vin de femme! L’acidité est impressionnante, enveloppée dans une matière non dépourvue de gras. De la longueur, mais surtout une astringence finale assez marquée. Un vin rustique, non destiné à la commercialisation, intéressant à goûter, à l’image du vigneron qui nous l’a gentiment fait découvrir: bourré de défauts, mais on l’aime bien quand même!

Après cet intermède, place à Maître Jean-Claude et à la restauration, qui sera pour l’occasion totalement à l’unisson de la soirée: un copieux « Lyonnais », saucisson à cuire, cervelas pistaché et poitrine accompagnés de pommes de terre. Un plat nécessairement destiné à être servi avec un Beaujolais! Ou comment faire de cet événement ultramédiatisé et un peu surfait (la sortie du Beaujolais Nouveau) un vrai bonheur, authentique et sincère.

Olif

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