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Le blog d'Olif

  • Déviant, le making-of!

    C'est à la lecture de Faust food, petit opuscule de 66,6 recettes infernales paru aux Éditions Nouriturfu en 2021, que m'est venu l'idée de me faire l'avocat du diable du vin nature, en l'abordant par son angle le plus sulfureux, celui qui a paradoxalement le moins de soufre. Entre autres. Déviant était né, dans mon esprit dans un premier temps.

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  • Il n’y a que l’ Ubaye qui m’aille!

     

    Mon ADN à moi, c’est plutôt la moyenne montagne. Des vaches, des paysages vallonnés, des dénivelés tranquilles, mais pas toujours, juste ce qu’il faut pour de bonnes sensations avec le minimum d’adrénaline et, surtout, pas de passages trop exposés et/ou aériens. Encore que... Mais ce ne sont ni la distance, ni le dénivelé qui m’effraient. Juste un peu la trouille, pas toujours justifiée, qui s'aggrave gentiment avec l'âge. Peur de ne pas y arriver, peur de vouloir trop en faire, peur des prendre des risques inconsidérés. Mais il faut parfois se faire violence et oser l’ailleurs, le plus hard, le plus haut, le plus sauvage.  Parce que, si la haute montagne me fait peur, elle m'attire, me fascine et m'impressionne. Et, pour ça, désormais, il n'y a que l'Ubaye qui m'aille!

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  • Transition énergétique viticole

    En attendant un hypothétique passage au tout électrique dans les vignes, une poignée de vigneron·nes résistant·es s'est convertie dans un premier temps à l'hybride, ces plants eux-aussi particulièrement résistants. Au gel, à la maladie, au réchauffement climatique. Et tout ça sans le moindre traitement. Oui, Madame.

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  • Nous, moi et le Philosophe...

    On savait depuis longtemps que le vin était susceptible de rendre philosophes certains buveurs invétérés ou certaines buveuses intempérantes en phase d'imbibition avancée.  Malheureusement, leur discours reste, dans ce cas-là, globalement désorganisé et ne permet pas toujours de faire progresser la connaissance. Tout le contraire du contenu de ce livre remarquable, l'auteur maîtrisant déjà la philosophie avant de s'intéresser au vin.

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  • Dévôt, lui? Oui!

    Tombé en dévotion pour cette barrière montagneuse, parce qu’on n’en a jamais fini avec lui, c’est bien du Dévoluy dont je veux parler. Ces sommets, qui me sont pour la plupart inaccessibles, me fascinent, tant ils en imposent. Depuis la terrasse de mon gîte, l’Obiou me nargue chaque soir, jusqu’à en rougir, avant de s’éteindre à la nuit tombée. Mais je sais qu’il est là, à me toiser, du haut de ses 2789 mètres. 1789, c’est tout juste l’altitude qui nous sépare. Presque une révolution, en fait.

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  • Merci Bernard!

    Bernard, c'est le nom d'un champ, entre Grusse et Cesancey. Un champ planté de savagnin, le seul qui aurait pu revendiquer le statut de grand cru dans le Sud-Revermont à une époque très lointaine où il y eût une proposition de classification des terroirs. Bernard, c'est aussi le prénom de mon père, trop tôt disparu il y a plus de 25 ans. Les vignes de savagnin du Champ Bernard ne sont pas les siennes, mais ce sont pourtant les vignes de mon père. Va y comprendre quelque chose, Charles, mais aussi Bernard.

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  • Ivre de vin et de lecture...

    Nouvelle partie de tsundoku* sur le blog d'Olif avec, cette fois, une pile beaucoup plus petite que la fois précédente et qui a, de ce fait, déjà entièrement été lue, et même plutôt deux fois qu'une, ce qui est un énorme avantage pour pouvoir en parler en connaissance de cause. Deux livres sur le vin, le premier sur la façon de le faire, le deuxième sur la manière de le boire et ses conséquences. Au final, le même amour pour le jus de la treille.

     

    * je rappelle ici brièvement le principe du tsundoku, qui consiste à remplir une grille avec une pile de livres que l'on peut lire en long, en large ou en diagonale, mais dont la somme doit au moins être égale à celle des connaissances acquises à la lecture de l'ensemble des ouvrages, même si tout ça n'est pas bien clair.

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  • Œno-tsundoku

    Si tu t'imagines venir ici pour aligner des chiffres dans des lignes verticales, horizontales ou dans des carrés, tu fais fausse route. Soit tu as lu trop vite, soit tu es un peu dyslexique sur les bords. Le tsundoku concerne plutôt les lettres. Celles qui noircissent les pages de livres que l'on empile et qu'on a tendance à ne jamais lire. Mais pas toujours. Heureusement. Le syndrome de la "pile à lire" rassure généralement celui ou celle qui en est atteint et lui promet des heures de lecture heureuse, quand il ou elle en aura envie, une fois le courage venu et les lunettes de presbyte retrouvées. En cas d'impossibilité, rien de grave, la hauteur de la pile n'est pas limitée.

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  • Et glou et glou et glou et glou et Glou Guide #5!

    Depuis 5 ans, c'est désormais le livre de la rentrée, le manuel pas du tout scolaire consulté fébrilement par tous les cancres de l'école du vin, ceux qui préfèrent siffler des vins nature au fond à gauche près du radiateur (débranché en cette fin d'année, pour cause de restrictions budgétaires) et laisser la dégustation des crus classés et autres vins trop formatés aux tronches de premiers de la classe du WSET.

    Et glou et glou et glou et glou et Glou Guide 5!

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  • Le droit du sol dévoluard

    C’est en descendant le rieur vallon du Faï depuis celui des Narrites que j’ai cogité ce titre clin d’œil au remarquable livre d’Étienne Davodeau, relatant sa grande traversée pédestre entre Pech Merle (et ses fresques peintes à la préhistoire, héritage pictural précieux, témoignage des temps anciens) et Bure (et ses déchets nucléaires enfouis, cadeau empoisonné à destination des générations futures). Pas grand chose à voir, a priori, si ce n’est Bure, dont le plateau et le pic envahissent le paysage. Pas le même Bure, évidemment, et pas le même sol, ni le même sous-sol, évidemment. Mais le Dévoluy se mérite, tout comme il mérite notre attention. Un droit inaliénable, que celui du sol dévoluard.

     

     

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  • Cartes postales de ViniCircus

    Les cartes postales, généralement, on les poste dans la boîte à lettres en bas de chez soi, une fois rentré de vacances. Celles-ci ne dérogeront pas à la règle, cachet du post faisant foi.

    Après trois ans d’attente (quatre en ce qui me concerne, par mauvais calcul), ViniCircus a fait son grand retour sur la scène du vin nature. Une dix-septième édition qui met à nouveau Guipel et la galette-saucisse sous les feux de la rampe. ViniCircus, le plus beau salon de vins nature du monde, sous le plus beau chapiteau du monde, valait bien un billet de blog, ce n’est pas Cecil Billet de Mille qui dira le contraire.

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  • L'ampleur de la tâche de l'écrivain

    Il serait presque indécent de passer sous silence cet événement gustativo-littéraire qui s'est déroulé dans la grisaille d'un mois de novembre jurassien, tant il fut riche en émotions, en échanges, en découvertes et en dégustations. Une Tâche d'une ampleur insoupçonnée, qui est venue parachever un week-end d'anthologie. Chose promise, chose bue...

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  • Sous les pavés la vigne et leur meilleur profil

    La reprise des salons de dégustation de vins méritait bien un petit billet. Ce premier week-end de novembre, ça pétardait dans tous les coins, de Latour-de-France à Mulhouse en passant par Annonay, Lyon et Mulhouse. De vrais bons salons où on ne faisait pas tapisserie et où l'on pouvait déguster, échanger, lire, écouter, intervenir, apprendre, s'enrichir (culturellement parlant, parce qu'on y a aussi laissé quelques sous), remplir la cave. Petit florilège de vignerons attachants et de vins sous leur meilleur profil dans cette petite révolution de palais (de la Bourse) qu'est le Salon Sous les pavés la vigne-Rue89Lyon.

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  • Le temps d'un livre sur le vin

    Ouh! la belle vitrine! Ça donne envie de prendre le temps d'un livre et c'est même le nom de la librairie. Le Temps d'un Livre, à Pontarlier, Haut-Doubs, massif du Jura, Franche-Comté, France, à la frontière suisse. Mais on devrait réussir sans aucun problème à trouver tous ces beaux ouvrages, et d'autres encore, ailleurs. Dans toute bonne librairie qui se respecte, en fait.

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  • Du Plomb dans l’Ale 

    Cinq heures ! C’est exactement le temps qu’il m’a fallu pour boucler une randonnée d'une petite vingtaine de kilomètres sur les crêtes du Puy de la Tourte et trouver un titre à la hauteur de ma réputation pour ce billet de blog. C'est généralement dans l'effort que le cerveau mouline le mieux, une façon d'oublier la souffrance de l'endurance. Il me fallait un intitulé qui soit l’exact reflet de ces vacances 2021, mais pas tout à fait. Désolé, Marie-Chantal, une semaine au pied du Puy Mary dans le Cantal, ce n’est pas snob. Il fallait même une bonne dose de zénitude pour tolérer une météo cantalou plus que maussade, pour ne pas dire particulièrement plombée, mais finalement pas pire qu’ailleurs en France ou en Europe, pensées pour nos amis belges et allemands, entre autres. Ce titre n’est pourtant qu’un leurre. Il ne s’agit nullement d’un tour d'horizon des micro brasseries auvergnates, pas plus qu’il ne sera question de l'ascension du Plomb du Cantal, deuxième plus haut sommet d’Auvergne, aussi invisible lors de ce séjour que le Sancy ne le fut l'année dernière, pour cause de bassesse du plafond nuageux.

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  • Plus on est de Foug...

    Il n'est pas du genre à garder les deux pieds dans le même sabot quand il s'agit d'aller dynamiser la vigne ou de ne pas sulfiter en cave. Corentin Houillon, après une parenthèse vaudoise au Domaine de la Ville de Morges, a posé ses valises en Chautagne en 2020 et repris le domaine de Veronnet. Pile au pied du Gros Foug. Si ce n'est pas un signe, ça, pour un jeune vigneron à la réputation plutôt fougueuse!

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  • Et glou et glou et glou et Glou Guide 4

    Depuis 4 ans, c'est désormais le livre de la rentrée, le manuel pas du tout scolaire consulté fébrilement par tous les cancres de l'école du vin, ceux qui préfèrent siffler des vins nature au fond à gauche près du radiateur et laisser la dégustation des crus classés et autres vins trop formatés aux tronches de premiers de la classe du WSET.

    Et glou et glou et glou et Glou Guide 4!

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  • Tasting new glasses

    Pour qui n'aurait pas les capacités d'effectuer un Zalto arrière ou avant, il reste le Spiegelau de consolation, grâce à la collection Définition vient jouer dans la cour de la célèbre marque autrichienne de verres aussi élégants qu'aériens. Ligne épurée s'inspirant du Zalto, soufflé bouche mécanique versus artisanal pour le Zalto, l'intérêt du Spiegelau vient essentiellement de son prix, deux à trois fois moindre. Pas tout à fait autant de finesse que le Zalto, mais une grande sensation de légèreté quand même et, a priori, une meilleure résistance du pied. Il ne reste plus qu'à tester/taster les verres.

    Ça, c'est un travail pour L'Austral!

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  • Le coup de gel, l’indemnisation et l’impunité

    Coup de froid sur le vignoble, je n'apprends rien à personne. Les images de vignobles embrasés par des chaufferettes ont régalé les photographes, les drones, la presse et les réseaux sociaux. Il faut bien reconnaître que c'était beau, à croire que les nuits glacées n'ont été inventées que pour régaler les yeux. Bougies, chaufferettes, brasiers, tout a été tenté pour tenter de réchauffer un brin l'atmosphère et masquer d'un écran de fumée les premiers rayons du soleil matinal. Il paraît que, de désespoir, certains vignerons du Midi auraient été jusqu'à brûler des pneus, lorsqu'ils n'avaient pas prévu suffisamment de combustible. Je veux bien voir leur impuissance et leur désespoir, mais  pour quel résultat, au final? Ils ont brûlé, ils ont pollué, leurs vignes ont gelé et ils seront indemnisés. Ne vaudrait-il pas mieux tenter de se remettre en question et tenter de juguler les effets du réchauffement climatique, même quand on se caille les meules, comme on dit à Mouthe? Catherine Bernard, vigneronne languedocienne qui pousse la réflexion aussi loin qu'elle le peut sur les solutions à envisager pour s'adapter aux aléas climatiques, a pondu ce petit texte suites aux événements frisquets de ces derniers jours. Avec son accord, je vous le livre et vous laisse méditer. Que vous soyez en phase, ou pas...

    Le cliché à la une est une capture d'écran d'une vidéo tournée à l'occasion de l'étiquetage de l'Alicante 2020 de son domaine ©Vincent Pluss

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  • Vinedos Hontza, grand duché de la Rioja Alavesa

    Avec Irouleguy, versant français, la Rioja Alavesa est une région viticole qui colle aux Basques. Située au nord de l'Èbre, elle constitue la plus petite partie de la grande Rioja. Sa situation haute, entre 500 et 800 mètres d'altitude, donne naissance à des vins réputés  plus fins, l'influence océanique venant de surcroît assagir la puissance du tempranillo. Mais, les vins dont il va être question ici ont la particularité supplémentaire d'être "natural & glouglou". Ce sont aussi les premiers à être produits dans le village de Labraza et à revendiquer leurs origines villageoises. Et tout ça grâce à Alice et Iker Garcia de la Viñedos Hontza. Des vins plein de vie, nés du côté de la pinède de Duenas, à Labraza, où un couple de hiboux grand-duc avait l'habitude de nicher. Hontza, en basque. Le hibou. Il fallait bien rendre hommage à l'envergure du plus grand oiseau de proie nocturne d'Europe.

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