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Le blog d'Olif - Page 2

  • Résistance perpétuelle

    Novembre 2020. Nouvelle offensive de la Covid19. La France ploie sous le joug de l'envahisseur, tout comme une grande partie de l'Europe. On frôle la disette. Faim! Pas un seul restaurant ouvert. Soif, un peu moins. La cave est encore pleine et les cavistes restent des commerces essentiels pour lutter contre la déshydratation. Lire. Possible, mais parfois un peu compliqué quand on ne veut pas nourrir l'ogresse amazone aux deux mamelles hypertrophiées, avide de dévorer tout ce qui touche, entre autres, à la culture. Les libraires voient rouge et ils ne sont pas les seuls.

    Novembre 2020. Nouvelle offensive du beaujolais nouveau, le troisième jeudi du mois. Redoutable arme de dissuasion anti-virale contre la morosité ambiante, pour qui sait choisir ceux qui font du bien à l'estomac, au cœur et à l'âme. Sulfites prohibés!

    En novembre 2020, lis, bois, mange. Résiste. Prouve que tu existes.

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  • Le cosmoschtroumpf alchimiste

    La Perdrix est une auberge perdue au milieu de l'alpage et des pâturages du Haut-Doubs. C'est également le site de l'observatoire astronomique du club de Pontarlier. L'endroit idéal pour observer le cosmos par une chaude nuit d'été sous influence tropi-Kyle (tempête tropicale qui a mis le Haut-Saugeais en ébullition) et éprouver les bienfaits de la cosmoculture, telle qu'elle est pratiquée au domaine Viret, à Saint-Maurice-sur-Eygues. De l'influence des astres sur la viticulture rhodanienne, loin d'être un désastre œnologique.

    Une soirée concoctée par Cédric Pezzoli, agent du domaine Viret en Franche-Comté, et placée sous le signe des années 2000, puisqu'il s'agissait ni plus ni moins de déguster une trilogie 1999-2000-2001 des trois premiers parcellaires mis en avant par Philippe Viret: Les Colonnades, Maréotis et Émergence. Et de conclure par un come-back officieux, celui de de l'ex-alchimiste pontissalien Pierre-Ivan Boos aux fourneaux, pour un diner à quatre mains et demi la tête dans les étoiles.

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  • La parole de Robert

    "Autan en emporte le vent dans les voiles" pourrait être le sous-titre de cet ouvrage et la devise de Robert Plageoles, tant il a œuvré pour la renaissance du vignoble de Gaillac en préservant sa richesse ampélographique menacée par la standardisation avec l'apport de cépages réputés améliorateurs, comme la syrah ou le merlot. Grâce à lui, prunelart, ondenc, len de lel, braucol, duras ont de nouveau de beaux jours devant eux. "Aller de l'avant en faisant marche arrière", une devise chère au jurassien Stéphane Tissot, est surtout une évidence pour ne pas perdre en route tout le patrimoine vini-viticole fièrement acquis avec le temps. Poète, historien, vigneron, Robert Plageoles est un peu la mémoire de Gaillac. Il vient de coucher sur le papier ses écrits, mis en pages et en images par l'artiste, photographe et illustrateur Bertrand Mac Gaw, sous l'œil superviseur avisé de Thierry Weber, des Éditions Tonnerre de l'Est. Vignes premières, vignes de demain. Buvons sa parole, comme on a pu boire auparavant celle d'un autre vénérable, Pierre Overnoy, la mémoire du Jura, dans l'ouvrage paru en 2011 aux Éditions MetaJura.

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  • Si you laiteur, Aligoteur...

    1948, la Peugeot 203 prend son envol sur les routes de France, en version berline, coupé, décapotable ou utilitaire. Ça swingue sur le bitume!

    1955, Bill Haley surfe sur la vague du swanp pop avec ses Comètes en reprenant un titre de Bobby Charles qui a fait le succès du rock du Bayou. Ça swingue sur le dancefloor!

    2018, l'association des Aligoteurs voit le jour, à l'initiative d'une poignée de vignerons passionnés par l'aligoté (Sylvain Pataille et Laurent Fournier, entre autres) et de Philippe Delacourcelle, ancien restaurateur parisien désormais installé à Boisrouge, au cœur de la Côte, à Flagey-Echezeaux, également fou à lier de ce cépage généralement méprisé, qui mérite bien qu'on lui rende ses lettres de noblesse. Ça swingue dans le vignoble!

    Le lien entre tout ça? Le troisième salon dédié à ce cépage, ou, plus exactement, une garden-party post Covid, organisée dans les jardins de Boisrouge, une rencontre amicale, conviviale et festive avec barbecue à la clé, afin de mieux faire connaître et promouvoir ce soi disant petit blanc qui, lorsqu'il est bichonné, n'a nul besoin d'un trait de crème de cassis au fond du verre pour être transcendé. Une reprise en douceur dans l'univers de la dégustation, mais ça swingue!

     

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    See you later, Aligoteurs!

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  • Voyage en Arvernie

    Au pays des Arvernes, l'eau a supplanté le feu. Le vin aussi, un peu. Les volcans se sont éteints, comme les bougnats, mais la flamme viticole s'est rallumée grâce à quelques irréductibles du vin nature qui ont fait des petits. Le but de ce voyage n'était pas purement œnologique, loin de là. Plutôt une large fenêtre pédestre, volontiers un peu arrosée au retour de randonnées parfois copieuses. L'Auvergne, la région qui te met le feu avant de l'éteindre, à grands coups de jus de ponce, de jus de basalte, de bière à la gentiane ou d'eau ferrugineuse.

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  • Là-haut sur la montagne (des Verrières), l'était une vieille auberge (Le Tillau)...

     

    Comme une renaissance. De l'ancienne auberge de montagne, perdue là-haut sur le mont des Verrières, ne subsistent que le cadre et l'aspect extérieur. Reprise il y a quelques années par un couple d'investisseurs locaux, avec la volonté d'en faire un haut-lieu gastronomique, elle est devenue un hôtel **** magnifiquement rénové, proposant une restauration haut de gamme dans un cadre somptueux.

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  • Buvons heureux en attendant la mort

    C'est le grand confinement, jamais ma génération (et les suivantes) n'a risqué à ce point sa vie et, peut-être, vu la mort d'aussi près. C'est le moment idéal pour effectuer un repli sur soi-même et revenir aux fondamentaux, question lecture comme question pinard. La fin du monde est peut-être pour demain, en ce qui nous concerne, alors essayons de lire heureux et de dégommer nos meilleures quilles avant qu'il ne soit trop tard et que le diable ne nous emporte!

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  • La grande bataille d'Anjou

    Anjou, terre d'Histoire, de châteaux, d'histoires, de batailles, au cours des siècles. Et ce n'est toujours pas fini!

    En 1214, la bataille de la Roche aux Moines a fait rage, quand un lointain ascendant de Nicolas Joly a assiégé le Château de la Roche aux Moines pour asseoir définitivement la renommée de la Coulée de Serrant au firmament des grands terroirs de Savennières.

    En 1421, la bataille de Baugé acte la défaite des Anglais, aussi cinglante que celle qu'ils ont vécu dans le Tournoi des 6 Nations en 2020, en plein marathon du Food'Angers.

    En 1620, la bataille des Ponts de Cé est une "drôlerie" entre un Roi et sa mère, un conflit des générations qui n'est pas sans rappeler celui, très récent, entre un certain cépage angevin et son parent génétique, d'origine jurassienne.

    En 1793, à la bataille de Saumur, les soldats de la Dive bouteille, retranchés dans les Caves Ackermann, ont réussi à repousser les hordes de dégustateurs arrivant d'Angers. Voilà qui nous change un peu des guerres de Vendée. Vive celle des salons de vins!

    En 2020, la grande battle d'Angers, culinaire, œnologique et amicale, a opposé l'Anjou et le Jura dans le cadre de la 4ème édition du Food'Angers. C'est elle qui nous intéresse aujourd'hui. Vous pouvez refermer vos livres d'Histoire, je m'en vais vous la conter. 

     

     

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  • L'Avin 2019, l'intégrale

    En ce 24ème jour de l'Avin, j'ai l'insigne honneur d'avoir été sollicité par Eva pour remplir la case désespérément restée vide. La 24ème, merde! C'est la plus belle. Demain, c'est Noël. Je n'avais initialement pas prévu d'y participer, mais on ne refuse rien à Eva. Surtout lorsqu'elle vous le demande gentiment, avec un couteau sous la gorge. La mienne. La sienne aussi, peut-être? Le même jour, Laurent Maillefer, de Lotel du vin, m'envoie un message pour me dire qu'il a mis en ligne le petit film que l'on a tourné à l'occasion de la vingtième Dive bouteille, cet hiver à Saumur. Signe du destin? Je ne crois pas. J'ai probablement dû marcher du pied gauche dans une crotte de ch'nin en me levant ce matin. Il parait que ça porte bonheur...

     

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  • L'Avin 2019

    En ce 24ème jour de l'Avin, j'ai l'insigne honneur d'avoir été sollicité par Eva pour remplir la case désespérément restée vide. La 24ème, merde! C'est la plus belle. Demain, c'est Noël. Je n'avais initialement pas prévu d'y participer, mais on ne refuse rien à Eva. Surtout lorsqu'elle vous le demande gentiment, avec un couteau sous la gorge. La mienne. La sienne aussi, peut-être? Le même jour, Laurent Maillefer, de Lotel du vin, m'envoie un message pour me dire qu'il a mis en ligne le petit film que l'on a tourné à l'occasion de la vingtième Dive bouteille, cet hiver à Saumur. Signe du destin? Je ne crois pas. J'ai probablement dû marcher du pied gauche dans une crotte de ch'nin en me levant ce matin. Il parait que ça porte bonheur...

     

    La suite, c'est sur le calendrier de l'Avin...

  • Olif à la Dive

    C'est un petit cadeau de Noël avant l'heure, mes débuts dans le cinéma. Après quelques petites apparitions finalement coupées au montage, je tiens enfin mon premier rôle. Et quel rôle! Le mien. Je n'ai même pas eu à forcer mon talent. Avec, en guest, plein de super vignerons. Et un décor fabuleux, celui de la Dive bouteille à Saumur, dans les impressionnantes caves troglodytiques Ackerman.

    Un grand merci à Laurent Maillefer, de Lotel du vin, d'avoir cru en mon potentiel de jeune premier. En route pour la palme d'or...

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  • Quelques choses à offrir (ou pas) à Noël...

    " Vais-je réussir à la mettre au fond ?" , s'écrient d'une seule et même pensée l'avant-centre au moment du penalty ou le jeune puceau devant sa première conquête à moitié dévêtue. Bien réussir ses cadeaux de Noël, une mission parfois périlleuse qui nécessite des bonnes idées, mais également une grande acuité. Peut-on tout offrir? Peut-on tout offrir à n'importe qui? Juste un début de réponse pour un Noël aussi réussi que possible. Du moment qu'il y a de la neige. Et du vin. Mais pas que.

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  • Les bonnes feuilles de l'automne

    Suite de ce petit panorama automnal de la littérature vinique, qui n'en finit pas de tomber comme les feuilles mortes que l'on ramasse maintenant à la souffleuse, ce qui fait un boucan d'enfer et rend la chanson de Prévert beaucoup moins poétique. Deux d'entre eux sont déjà dans les bacs, tandis que deux autres sont encore accrochés aux branches de leurs éditeurs respectifs, même s'ils ne devraient plus tarder à se décrocher et virevolter de leurs propres ailes.

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  • Lectures à boire

    "Ce soir à la brume

    Nous irons ma brune

    Cueillir des sarments

    Cette fleur sauvage

    Qui fait des ravages

    Dans les cœurs des buveurs francs"

     

    Cette éducation sentimentale au vin que Maxime Le Vigneron ne renierait pas, contrairement à son collègue de boulot Le Forestier, elle fleurit généralement à la fin de l'été, quand la fièvre vendangeuse se fait sentir et que les éditeurs s'empressent de remplir les cuves des librairies de leurs bonnes feuilles triées échappées du pressoir. Ce millésime 2019 s'annonce comme une bonne année, pour peu que l'on ne cède pas aux marronniers habituels (B&D&H&D&G), pas toujours bien mûrs, contrairement à certains guides pourtant toujours verts qui sortent un peu mieux leur épingle du jeu.

    Il ne manquerait plus qu'un bouquin sur les cavistes au mois de novembre pour couronner le tout!

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  • On m'a revu dans le Vercors

    Comme un air de déjà vu, déjà entendu. Un peu plus au Sud, cette fois. Dans le Diois, un pays à la clairette dédiée, là où naît la Drôme. Vacances rime avec Glandasse, mais pas tout à fait quand même. Toujours pas de saut à l’élastique, mais pas mal de kilomètres à pied. Même pas usant. Après un petit tour en voiture à Glandage, pour immortaliser l’instant. Comme ça, c'est fait! Partir en montagne avec une bigorexique n’est pas de tout repos. Toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus longtemps. Pas vraiment le temps de glander. Et je ne parle que des activités physiques en pleine nature.

     

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  • Des parcs à huîtres sur la prairie

    Mine de rien, au travers de l’histoire de la famille Madec, domiciliée à Prat-Ar-Coum, approximativement (mais pas tout à fait, c’est pour justifier le titre) la « prairie de la mer » en breton du Finistère nord, Patrick Cadour vient d’écrire le livre ultime sur l’huître et l’ostréiculture. Un genre d’internationale de ce coquillage. C’est l’huîîître finale, groupons-nous et demain. Une véritable anthologie. Une somme. Du naissain au dernier coup de couteau sur le pied (fourchette prohibée, c'est bon pour les mickeys de kermesse), avec, en apothéose finale, des recettes pour varier les plaisirs. Qu’elle soit crue ou cuite, façon cuisine de l’aber (non, je ne suis pas enrhumé!). Les abers, ce sont les fjords bretons. Des vallées fluviales envahies par la mer. C’est au bord de l’un d’entre eux, l’Aber-Benoît, que la famille Madec s’est installée à la fin du XIXème siècle, pour y pratiquer la culture de l’huître et faire face à une demande grandissante pour ce fruit de la mer, les gisements naturels n’y suffisant plus. Et c’est ainsi qu’est née la légende, perpétuée par Yvon et désormais par ses filles.

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  • La Carbonelle carbonisée

    2019, l'année des extrêmes. Cette année, le printemps a été froid et la vigne a gelé. Au Nord. Cette année, l'été a été chaud et la vigne a grillé. Au Sud. Et ce n'est peut-être pas fini. +45°C dans le Gard et l'Hérault le 29 juin, record explosé dans beaucoup d'endroits, où les cultures ne se relèveront pas. Un signal d'alarme, un carton rouge chaud bouillant que la Terre nous adresse en pleine face sans que cela renvoie aux vestiaires les fautifs, ou plus exactement les complices de ce réchauffement climatique catastrophique, nous, vous, tous. Dont la majorité rejette la faute sur le voisin sans réévaluer, ni corriger ses pratiques, se disant que ça va bien aller.

    Ce texte, signé Catherine Bernard, vigneronne hérault-ïque à Saint-Drézéry, dont la parcelle emblématique de la Carbonelle (qui se dore sous le soleil de juin 2017 sur le cliché ci-dessus) vient de subir de plein fouet les effets de la canicule, vous pourrez aussi le retrouver demain sur le blog du Taulier Jacques Berthomeau, sans doute assorti de ses propres commentaires. Loin de moi l'idée de vouloir lui griller la politesse, mais je le diffuse également, avec l'autorisation de Catherine Bernard, en espérant qu'il puisse toucher un maximum de gens.

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  • La Chautagne, ça vous gagne!

    On l'appelle volontiers la Savoie provençale. On y cueille quelques olives et ça sent bon la lavande. Le vieux Rhône serpente gentiment au pied de la montagne, tandis que sa partie canalisée file tout droit le long de l'imposant massif du Grand Colombier. Rive gauche, on trouve quelques pieds de vignes qui peuvent donner de jolis vins dans des mains expertes. La majorité des raisins partent en coopérative, mais les rares à en être sortis ont su mettre en valeur les beaux sols sableux issus de molasse. Bienvenue en Chautagne, bienvenue dans le plus septentrional des vignobles de la vallée du Rhône français, bienvenue sur le terroir du Cellier des pauvres, bienvenue chez Marie et Florian Curtet.

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  • Littérature au naturel

    C'est le printemps, le nature débourre à perdre haleine. Les bonnes feuilles sur le vin naturel poussent à la vitesse de la lumière dans toutes les librairies, y compris les moins bien éclairées, à peine refroidies par la micro ère glaciaire engendrée par les Cavaliers du froid. Le 6 mai 2019, Saint Jean-Porte-Latine a planté ses crocs glacés dans moult régions viticoles, du Sud-Ouest au Grand Est, laissant nombre de vignerons orphelins de quelques grappes. C'était le moment de brûler deux ou trois bottes de paille dans les vignes ou quelques bûches dans la cheminée, avant de se lancer dans un éventuel autodafé de bouquins sur le vin nature. En attendant Mamert, Servais et Pancrace, les véritables saints de glace des 11, 12 et 13 mai.

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  • Les femmes font du vin

    Et elles aimeraient que ça se sache. Alors, sous l'impulsion de Sandrine Goeyvaerts, tenancière d'une Pinardothek, en ligne et IRL (les caves Lacroix à Saint-Georges sur Meuse, dans la banlieue de Liège, là où tous les vins ne sont pas bouchés, mais parfois un peu bouchonnés, ça peut arriver), elles ont créé une association de femmes du vin. Toutes les femmes, toutes celles qui ont un lien avec le vin, qu'elles soient productrices, sommelières, cavistes, passionnées, journalistes. Auréolée du titre de Premier sommelier junior de Belgique en 2003 et d'Homme de l'année 2014 par la RVF* pour son blog, Sandrine en a toujours eu gros sur la patate féminine à cause de ce sexisme de tous les instants dans le monde du vin (et ailleurs aussi). Cette assoce, elle l'ont baptisée en anglais, s'il vous plaît. C'était avant le Brexit, avant le mois de May. Women do wine, parce c'est quand même vrai que ça sonne mieux. WDW en abrégé, avec le hashtag qui claque: #WDW. Et, accessoirement, ça ouvre les portes à l'international. Elles tiendront leur premières rencontres le dimanche 23 juin à Paris. Il faut que ça se sache!

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