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Le cosmoschtroumpf alchimiste

La Perdrix est une auberge perdue au milieu de l'alpage et des pâturages du Haut-Doubs. C'est également le site de l'observatoire astronomique du club de Pontarlier. L'endroit idéal pour observer le cosmos par une chaude nuit d'été sous influence tropi-Kyle (tempête tropicale qui a mis le Haut-Saugeais en ébullition) et éprouver les bienfaits de la cosmoculture, telle qu'elle est pratiquée au domaine Viret, à Saint-Maurice-sur-Eygues. De l'influence des astres sur la viticulture rhodanienne, loin d'être un désastre œnologique.

Une soirée concoctée par Cédric Pezzoli, agent du domaine Viret en Franche-Comté, et placée sous le signe des années 2000, puisqu'il s'agissait ni plus ni moins de déguster une trilogie 1999-2000-2001 des trois premiers parcellaires mis en avant par Philippe Viret: Les Colonnades, Maréotis et Émergence. Et de conclure par un come-back officieux, celui de de l'ex-alchimiste pontissalien Pierre-Ivan Boos aux fourneaux, pour un diner à quatre mains et demi la tête dans les étoiles.

 

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Après une mise en bouche de premier plan avec la Collection Paradis 2015, place à la grande rétrospective des années 2000. Dégustation par millésime croissant, de 99 à 2001. Seules Les Colonnades étaient au grand complet. Grenache-mourvèdre-carignan pour trois bouteilles de belle tenue. 2001 au firmament par son harmonie et son équilibre, 1999 aux tanins un peu plus durs, 2000 à la belle bouche perturbée par un nez manquant de précision aromatique. Maréotis, grenache-syrah dans seulement deux millésimes, 99 et 2001, révèle un peu plus de puissance, avec un côté un peu plus massif. Émergence, grenache-syrah-carignan sur galets, remporte la palme de l'élégance et de l'harmonie sur les deux millésimes, avec des tanins particulièrement fondus et agréables. Au final, une dégustation d'anthologie et de haute volée. Un air de Drôme provençale flottait encore dans le Haut-Doubs alors que la nuit venait de tomber. Un sacré revival des années 2000 et ce n'était pas fini! Il était prévu de finir les bouteilles dégustées à table. Et quelle table! L'occasion de revivre avec nostalgie le retour de l'ex-alchimiste Pierre-Ivan Boos en cuisine, pour un menu de haute volée concocté avec Olivier Guazzetti, l'aubergiste de la Perdrix, avec la participation de Céline pour la réalisation du gazpacho et le dressage des assiettes.

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Gazpacho aux gambas, jus des têtes, fenouil et huile grecque de Kalamata, suivi de ris de veau aux bulots (savoureux contraste des textures), puis pigeons du papa en plusieurs cuissons (la cuicuisse confite), pommes de terre grenaille, et, pour finir, la tarte aux mirabelles et sa boule de glace vanille au lait frais. On était pas mal! Et avides de recommencer! Merci les gars et les filles, on reviendra.

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Commentaires

  • Bonjour,
    Fidèles lecteurs des comptes rendus jubilatoires de vos ripailles ,
    et accessoirement amateurs de bons cépages ,dont le Pinot Noir ,il nous serait agréable d’avoir des précisions concernant le « Pinot Nwar »auquel vous faites allusion dans un de vos derniers billets..
    Bien cordialement à vous.

  • Le Pino Nwar auquel j'ai fait allusion dans un précédent billet est, comme son nom l'indique un petit peu avec sans doute un brin d'accent, un pinot noir d'Auvergne commercialisé en Vin de France (d'où, sans doute, le détournement du nom) par Vincent et Marie Tricot, vignerons hautement qualitatifs à Orcet, mais loin du quai. De mémoire, un 2018, vraisemblablement épuisé un peu partout. Un vin jubilatoire, comme le compte-rendu de mes ripailles. Merci pour le compliment.

  • Como me gustaria estar en tus fiestas, comiendo y sobretodo bebiendo, jejeje.
    Gracias por el articulo, tu vino Nwar debe ser fantastico!

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