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Les vins de l’été aux Jardins

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Dernière session de la saison aux Jardins de Saint-Vincent, sortirons-nous les pieds devant à la Saint Alban? Sacrément en retard pour le compte-rendu, parce qu’actuellement, vivent les vins d‘hiver, la soif estivale n’ayant duré que le temps d’un caniculaire mois de juillet

A souligner que le tableau est, comme à l’habitude et jusqu‘à nouvel ordre, enluminé par la gracieuse Véronique, dont le graphisme égale sans problème celui des frères copistes bénédictins, mais son physique est largement plus avenant!

A la Saint Alban, ouvrons le ban! A l’aveugle, évidemment!

Sylvaner VV 2005, André Ostertag
La robe est très pâle. En bouche, fraîcheur et simplicité, qui plaisent aux amateurs de chewing-gum. Un rien amylique, donc, mais très digeste, avec une pointe d’amertume finale.

Roussette de Savoie 2005, Gilles Berlioz
Malgré une température de service légèrement trop chaude (la bouteille a quasiment fait le trajet Savoie-Jura dans la journée), le nez est un peu fermé. La bouche est par contre bien balancée, avec de la minéralité et de la richesse, une certaine droiture et une acidité salivante en finale. Un très beau vin d’un rapport Q/P imbattable!

Coteaux du Vendômois blanc 2005, Domaine de Montrieux
Nez racinaire, sur la gentiane, le radis noir. Bouche un peu bancale, avec du résiduel, mais gourmande. Pour tout dire, un peu « space », mais pas inintéressant. Certains apprécient!

Côtes de Provence Rosé Les Fenouils 2005, Domaine de Jale
Robe légèrement irisée, très pâle, originale pour un rosé. On croirait un blanc! Nez soufré, amylique, bouche acidulée. Manque de netteté aromatique et de séduction actuellement. A revoir!

Rosé de Syrah 2005, Aurélien Chatagnier

Robe groseille, brillante. Premier nez à peine réduit, puis explosion de fruits, avec un peu d’épices. Bouche arrondie et acidulée, un peu bonbon anglais. Sympa, mais termine un peu chaud!

Coteaux du Vendômois rosé 2005, Pineau d’Aunis, Domaine de Montrieux

Robe très pâle, lilacée. De la réduction initiale, du gaz, du sucre (un peu!), des épices en finale, la filiation avec le blanc dégusté précédemment est évidente! Tout cela me paraît pour l’instant dissocié, et j’ai du mal à être convaincu, alors que j’aimerais l’être!

Coteaux du Vendômois rouge 2005, Pineau d’Aunis, Domaine de Montrieux

Nez expressif, végétal, sur le céleri, le poivre, la racine de gentiane. La bouche est droite, avec des tanins un peu amers en finale. Du croquant, mais une palette aromatique un peu déroutante…

K5, L’oustal blanc 2005, Vin de Table

Nez fruité, cassis. Bouche charnue, tannique, avec des petits tanins un peu serrés mais un début de patine. Un vin carré, assez puissant et monolithique, à boire sur son fruit. 100% carignan, produit en Minervois.

Muscat de Beaumes de Venise 2004, Domaine de la Pigeade
Robe jaune, mirabelle. Nez muscaté, donnant l’impression de croquer dans du raisin. Bouche gourmande, pleine de fruits. Finale avec une pointe d’amertume et d’alcool. Malgré cela, bel équilibre, tout en finesse et en délicatesse.

Chardonnay mousseux 1998, Jean-Louis Denois
Pas très bien goûté ce soir-là! Nez levurien sur les fruits blancs, bulle grossière, longueur moyenne! Personne de ceux qui le découvraient à l’aveugle n’a eu envie de le prendre pour un Champagne! Une déception!

Boisson rouge, Domaine de Montrieux

100% Gamay en Pet Nat! C’est rouge, ça bulle, c’est festif, naturel, vif et pétillant! On retrouve la petite note poivrée de céleri déjà présente sur les autres vins du domaine. Mais cette Boisson rouge, c’est un vrai bonheur à avaler! Pas de doute, Emile Hérédia et le domaine de Montrieux méritent qu’on leur laisse une autre chance pour convaincre, les vins ne se goûtaient pas très bien ce jour-là!

Fin de la session, on passe au casse-croûte et à un petit bonus des plus palpitants: une dégustationDivers_011 de Comté d’âges et de provenances différents. Pas pris de notes, mais l’exercice est passionnant. Analyse des différents terroirs (de plaine, de montagne), appréciation des saveurs, de la texture, éducation du goût! Manquait juste un petit verre de Château Chalon!

La prochaine saison va bientôt recommencer, il va s’agir de ne pas louper la rentrée!

Olif

Commentaires

  • Je me souviens d'avoir gouté le 2003 d'E. Heredia en rouge, et alors que le pineau d'aunis, du moins dans sa déclinaison rosée, me semble souvent facilement identifiable, pour celui-ci j'avais du passer en revue un paquet de cépages avant de tomber sur le bon :)
    PS : meme en 2003, c'etait marqué par le poivre ...
    PPS : les vins de l'Oustal, en général, j'adore :)

  • Je rebondis sur les vins d'Emile Hérédia, vous les avez goûté beaucoup trop jeunes ! Le top pour ses coteaux du vendômois blc ou rge : 3 ans de garde, pour Verre des Poêtes : 4 - 5 ans

    Mauvais souvenir au départ (avec ce côté céleri que tu mentionnes bien) sur Verre des poêtes 2002 alors qu'il est délicieux maintenant comme un bouquet d'épices

    ER

  • Pas mal notre amie Claire quand tu la branche sur une de ses passion: Le Comté.
    Tu sait qu'elle avait peur de lasser tout le monde!
    Si un jour tu veux venir à une séance de travail pour préparer leurs dégustations pour Slow Food Turin, n'hésite pas.
    Le Boisson Rouge reste MON vin de l'été. Il était présent pour l'apéro de mes 10 ans de mariage au mois de Juin et tout le monde s'est émoustillé avec dans la joie et avec le plus grand plaisir. Même la Tata de Saint-Pourçain...

  • Effectivement trop jeunes, Eric, mais on était là pour les goûter, les découvrir, les comprendre! C'est bien volontiers qu'on leur donnera une autre chance, dans quelques années!

  • Le Boisson rouge fut aussi mon petit succes de l'été, le vin nat par excellence, dommage je n'en avais pas pris assez :-(

    j'adore aussi les coteaux vendômois (je suis sur le 2004), pas de notes de céleri, mais des notes poivrées (poivre long) fraîches et herbacées très typiques du pineau d'aunis,
    à associer aux préparations natures (lierre terrestre; achillée; armoise, berce,...)

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