Biodynamie-amie, et bien plus encore...
2017. Année où les vendanges ont pris de court les candidats au prix Goncourt et où les vignerons risquent fort de se retrouver au chômage technique avant même la venue des premiers frimas et la sortie du beaujolais nouveau. Rarement vendanges auront été aussi précoces. Et aussi courtes, pour un certain nombre de domaines. La faute au gel printanier qui a laissé sur le carreau un paquet de bourgeons cryogénisés par ce léger dérèglement du réchauffement climatique. Si le printemps fut frais, l'été a été chaud. Et l'automne s'annonce torride, avec une rentrée littéraire vinique qui prend des allures d'ouragan que Mme Irma, voyante de son état, n'a même pas vu venir.
Plutôt que de me taire, parlons plutôt Demeter. Et soyons précis. Comme cet ouvrage, dont Bénédict Beaugé, la préfacière, nous rappelle la définition. "Exposé précis et succinct, bref historique ou petit manuel", ce Précis à l'usage de ceux qui pensent que Demeter n'est qu'une déesse grecque a été conçu comme un abécédaire par Isabelle Guichard, vigneronne au domaine de la Guicharde, dans le massif d'Uchaux. Quand elle ne do pas du wine (#womendowine), Isabelle write des books (#womenwritebooks) ou cuisine les vendangeurs sur leurs habitudes culinaires (Recettes de vendangeurs, paru aux Éditions du Rouergue en 2012, en français dans le texte et sans hashtag). Autant dire tout de suite que, question biodynamie, Isabelle en connaît un rayon. Pour pratiquer elle-même cette approche dynamique de la culture biologique, qui dynamite et dynamise les conventions à grands coups de silice ou de bouse de corne, laissant perplexe les incrédules. Sans qu’on comprenne bien pourquoi, elle donne pourtant naissance à quelques-uns des plus grands vins de la planète. Il est donc de bon temps de préciser les choses sur cette pratique à l'attention des lecteurs, y compris ceux qui ne savaient même pas que Déméter était une déesse grecque. Après la lecture de cet indispensable ouvrage, plus aucune excuse pour ne pas savoir en quoi consiste la dynamisation à la bouse ou ne pas avoir compris l'influence de la lune sur les vilaines aigreurs qui affectent Michel Onfray lorsqu'il flatule du cerveau. Puisque l'on parle du célèbre philosophe, omniprésent dans les médias lorsqu'il s'agit d'avoir un avis sur quelque chose, ou, plus encore, sur rien (en tous cas, rien qui le regarde), le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il inspire les biodynamistes, puisque sortira aussi le 22 septembre aux Éditions Tonnerre de l'Est un livre écrit par Olivier Humbrecht et Thierry Weber en guise de droit de réponse à la diatribe anti-biodynamie du philosophe non anthroposophe.
Le 22 septembre, plus personne ne sera donc autorisé à s'en foutre. N'en déplaise à Tonton Georges. Puisque, en plus de ces deux ouvrages biodynamiques, sortira également l'inénarrable De profundis gustatibus, écrit par votre serviteur et que je ne vous ferai pas l'affront de chroniquer, laissant cela aux spécialistes de la chose plutôt qu'à Michel Onfray.
#deprofundisgustatibus, le petit (mal)traité de dégustation, ce sont ses chroniqueurs qui en parlent le mieux! #éditionsdelépure #rentréelittéraire #22septembre #teasingdeouf
"Oufti!"
Sandrine Goeyvaerts, de La Pinardotheque
#deprofundisgustatibus, le petit (mal)traité de dégustation, ce sont de toute façon ses lecteurs qui en parlent le mieux! #éditionsdelépure #rentréelittéraire #22septembre #teasingdeouf
P.S.: tous ceux qui seraient dans l'impossibilité d'attendre cette date fatidique pour s'abreuver de bonne littérature vinique pourront se ruer dès le 20 du même mois sur Carrément vin, de l'ineffable Sandrine Goeyvaerts de La Pinardothèque. Carrément!
Précis à l'usage de ceux qui pensent que Demeter n'est qu'une déesse grecque, d'Isabelle Guichard, aux Éditions de l'Épure, sortie le 22 septembre
De profundis gustatibus, petit (mal)traité de dégustation, de moi-même, aux Éditions de l'Épure,, sortie le 22 septembre