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Nostalgie, quand tu nous prends aux tripes...

Il y a maintenant bien longtemps de cela, lorsque feu ma grand-mère était encore de ce monde et qu'elle nous accueillait à l'occasion des fêtes de Noël, le menu du réveillon était traditionnellement et invariablement composé d'une terrine de lapin à sa façon, inimitable, une recette disparue à jamais avec elle dans sa tombe, et de tripes à la mode d'on ne sait où, ni même quand!

Ces tripes, je me suis amusé à essayer de les refaire, à plusieurs reprises, pas tout à fait comme ma grand-mère, mais j'ai quand même réussi à percer son secret! Une cuisson lente et longue, pendant 48 à 72 heures, à feu très doux, et ça hume bon les tripes dans toute la maison plusieurs jours avant Noël! Enfin, pas avec les nouvelles hottes ultra-performantes, car ça ne sent plus rien à l'intérieur, toutes les odeurs, même les meilleures, partent dehors! Mais les tripes sont moelleuses à souhait, goûteuses, voire goûtues même. Encore meilleures quand on peut les cuire en compagnie d'un pied de veau, ce que malheureusement je n'ai pas réussi à faire cette fois-ci!

Dsc02695Et tandis que, abandonné pour un jour par ma femme et mes enfants, je savoure mes tripes, pensant à ma mère-grand et perdu dans mes pensées, je sirote tranquillement celles du Mas de L'Ecriture, millésime 1999. Elles sont à point, épicées et suffisamment animales pour tenir la dragée haute aux tripes. Une alternative intéressante au traditionnel vin blanc d'Alsace servi par ma grand-mère!




Olif

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