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Le ¼ d’heure jurassien du GJP

 

Retour aux sources pour le GJP*, une petite soirée impromptue et improvisée ! Classique invitation téléphonique dans l‘après-midi, la télépathie n’étant encore pas tout à fait au point dans ce domaine! Quoique…

 

Pas de thème particulier, Valérie, qui nous reçoit, n’ayant pas encore décidé du menu.

Le temps de choisir une bouteille dans la cave en rentrant du boulot (j’avais une petite idée derrière la tête!), de la carafer pour l’aérer et l’anonymiser, et hop, c’est parti, direction chez François et Valérie!

Une fois passé l’obstacle de l’entrée, extrêmement filtrée, et décliné le mot de passe ultra top secret dans le vidéo interphone (« GJP… toujours prêt ! », surtout ne le répétez à personne !), on gagne le droit de se vautrer dans le canapé un verre à la main.

 Vin n°1

Etiquettes_001 A première vue, il s’agit d’un vin blanc, à la robe soutenue mais à peine trouble. Le nez révèle d’abord des notes de pomme, façon cidre brut, mais sans les bulles. La bouche est large, il y a du gras, mais je trouve que ça manque un peu de relief et de profondeur. Intrinsèquement pas mauvais, mais une fois dévoilé, on en attendrait presque plus !

 

                  

Côtes du Jura « En Rougemont » 1999, domaine Voorhuis-Henquet

 

 

Vin n°2

Etiquettes_004 La robe est plus claire et le tout premier nez n’est pas net du tout, légèrement liégeux. Branle-bas de combat ! Tout le monde y va de son petit coup de naseau. Ouf ! Cela s’estompe à l’aération et la bouche n’est pas en faveur d’un vin bouchonné. Des effluves de brisures de noix sèche finissent par s’imposer sur un fond d’épices. Nous sommes dans le monde de l’oxydatifEtiquettes_005 pur et dur avec une bouche sèche, très sèche, même, qui n’est pas sans rappeler certains vins de Jerez. Mais bon ! On ne nous la fait pas, au GJP ! C’est bien un vin de chez nous, ça ! Plutôt bon, dans son style très particulier.

 

Arbois Cuvée Sacha 1999, Jacques Puffeney

(Sa pour Savagnin, Cha pour Chardonnay, évidemment !)

 

 

Vin n°3

Etiquettes_007 Un vin qui n’hésite pas à afficher la couleur d’emblée ! Et à revendiquer son âge sans vergogne. Une robe franchement dorée, mais qui conserve une belle brillance, et un nez très empyreumatique, moka, céleri, pétrole, qui possède beaucoup de tenue. La bouche, par contre, semble à l’épreuve du temps, tant elle conserve du nerf du tonus, de la longueur et de la vivacité. Un très beau vin indémodable, devenu un véritable must à la table du GJP !

 

Arbois Le Luron 1982, Camille Loye

 

Encore une fois, chapeau bas, Monsieur Camille, vous êtes décidément un grand Monsieur d’Arbois !

 

Visiblement, on est parti pour une petite thématique Jura, dans le but d'accompagner une « boîte chaude », un repas festif hivernal de choix, incontournable dans le Haut Doubs, et peut-être même ailleurs. C’est le moment de sortir mon joker ! Et dire que l’on ne s’était pas concerté au préalable ! Si ce n’est pas de la transmission de pensée, ça !

 

Vin n°4

Etiquettes_008 La robe est beaucoup plus claire que celle du précédent. Le nez est d’une finesse et d’une élégance rares : amande amère, massepain, épices douces. La bouche est tout en dentelle, dans un registre très fin, avec une longueur et une précision incroyables. La classe ! Rien de surprenant quand on en connaît l’origine , en fait !

 

Château Chalon 1999, Domaine Macle

 

Un petit clin d'oeil à la Percée du vin jaune, qui vient tout juste de se terminer, et décidément une bouteille à encaver pour les générations futures, loin d’être déjà inaccessible, même s’il ne donne pas encore toute sa dimension, c’est évident !

 

En guise de vins de dessert, pas de sucre, mais de la couleur ! Et des invités étrangers, histoire de varier les plaisirs !

 

Vin n°5

Etiquettes_010 Curieux, ce nez fumé prononcé ! Mais pas déplaisant ! Du thé à la griotte, qui évoque irrésistiblement le Gamay. Mais pas de chez nous. La robe burlat brillante, soutenue, et sa structure imposante impressionnent. Un vin solide !

 


L’un dans l’Autre 2004, Christophe Abbet, Valais

 

Quand on connaît le personnage et ses vins, finalement, ce n’est pas une surprise !


 

Vin n°6

La robe est plus évoluée, tout comme le nez, imprégné de notes tertiaires, fruitées et animales, fourrure et cacao. La structure est bâtie sur une grande et belle acidité qui me rappelle ostensiblement Château Musar. La tenue à l’air n’est pas particulièrement exemplaire, le vin ayant tendance à se dessécher rapidement. A sa décharge, il s’agit d’uneEtiquettes_009 demie bouteille de…


 

Château Musar 1990 !

 

Après un tel coup d’éclat, il n’y avait plus qu’à aller se coucher !  Non sans avoir pris un petit digestif au préalable, juste un doigt de Spirale Sweet wine finish!

 

Olif


* GJP: Grand Jury Pontissalien, secte d’adorateurs de Bacchus, basée sur les hauts plateaux du Doubs

 

 

 

 

 

 

 

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