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2006, les vins d'un été!

Un été multicolore, du Sud au Nord. Quelques comptes-rendus de dégustation, bruts de tonneau, des vins qui ont favorisé ma sieste estivale:

- Domaine de la Suffrène, Bandol Rosé 2005
L’unique rosé de ce mois d’août pourri! Le choix fut excellent! Un Bandol à la belle robe saumonée, acidulé et épicé. Rafraîchissant mais suffisamment vineux pour ressembler vraiment à du vin! J’aime, avec gourmandise!

- Mas Mortiès, La mauvaise Herbe 2004:
De celle qu’on a pourtant envie de ruminer et de mettre en gerbes! Fraîche, croquante, digeste, un vin de plaisir, néanmoins solide  et corpulent. 100% carignan.

- Mas Mortiès, 2004, Coteaux du Languedoc:
La cuvée d’entrée de gamme,qui reflète parfaitement la philosophie du domaine. Agréable, simple, franc et frais, cette cuvée a toutes les qualités pour réunir de nombreux adeptes!

- Mas Mortiès, Jamais content 2004, Pic Saint Loup:
Pour le coup, l’amateur devrait l’être, content, et même y trouver largement son compte. Belle définition de fruit pour un vin reflétant magnifiquement son terroir. Un domaine qui a décidément le vent en poupe et qui propose une gamme originale et parfaitement homogène!

- Domaine de la Roche Buissière, Flonflons 2005, Côtes du Rhône:
Tout jeune, tout frais, sincère et gouleyant, voilà un excellent vin à partager avec les copains, autour d’un casse-croûte improvisé. Un domaine -et des vins- vraiment séduisants, à l’image du P’tit Jo, goulûment bu tout l’été!

- Domaine de la Roche Buissière, Gaïa 2003:
On attaque le haut de gamme, avec cette cuvée Gaïa, irrésistible dans ce millésime 2003. Très riche, mais bien équilibrée, pas compotée, fraîche, une bouteille taillée pour la garde.

- Rully 1er cru rouge Les Clous 2000, domaine Jacqueson
Après un premier échantillon bouchonné, le deuxième a tenu toutes ses promesses. Légèrement floral, charnu, long et minéral. J’en reste cloué à ma chaise!

- Domaine de Jonquières blanc 2001, VDP de L’Hérault:
Jonquières, terre à blanc? Avec celui du Mas Jullien, voici certainement l’un des plus beaux spécimens de vin blanc du Sud que j’aie goûté! De la fraîcheur, de la minéralité, de la droiture, un équilibre exempt de lourdeur. Et la patine des ans qui lui sied bien au teint! Assemblage de plusieurs cépages dont du Chenin.

- G. Roumier, Chambolle Musigny 1er cru Les Cras 1998 :
Nez floral, un peu épicé, fruité, évoquant le pinot noir à maturité. Tout en élégance, presque aérien, long. Un côté féminin et classieux, évoquant irrésistiblement Chambolle. Un beau vin que l‘on peut savourer dès à présent! Ah! la Bourgogne!

- B. Dugat-Py, Gevrey-Chambertin VV 1998:
Servi en parallèle avec le précédent, il est encore marqué par des notes boisées grillées non insistantes mais bien présentes. La matière est dense, se libérant peu à peu. Un style radicalement opposé à Roumier. Pour un épanouissement plus complet, on l’attendra encore quelque temps.

- Domaine Roulot, Meursault Les Tessons, Clos de Monplaisir 2004:
Une couleur très pâle et un premier nez très fin. Après une attaque nette, une acidité marquée s’impose, avant que le vin ne s’installe en bouche, se développant dans toutes les dimensions et gagnant en épaisseur et en complexité. La minéralité murisaltienne s’exprime à plein, surtout après un moment d’aération dans le verre. Un vin d’une grande pureté qui nécessite un peu (beaucoup?) de vieillissement ou alors un carafage préalable.

- La Cuvée des Amoureux 2003, Michel Gahier:
Cuvée collector 100% chardonnay, passerillée sur la paille. Hors appellation, car élevage insuffisamment long et degré minimum requis non atteint. Elaboré sur la fraîcheur, il est néanmoins marqué par de légères notes oxydatives témoignant de ses origines. Concentré, élégant et subtil, c’est un style de Paille que j’affectionne tout particulièrement. Ce vin ne sera commercialisé qu’à la fin de l’année et ne sera disponible qu’en quantités très limitées.


Olif

Commentaires

  • Bu le blanc de Jonquières 03 sur la terrasse du café del'horloge à Montpeyroux: un très bon souvenir!

  • Mortiès, j'adhère. Voilà un domaine qui volète tout en haut du Pic St-Loup. Au fait, l'avez vous gravi, cher Olif, ce pic-là?

  • Je lui ai caressé le pied, cher Estèbe, ainsi qu'à l'Hortus, lors d'une virée languedocienne mémorable il y a maintenant deux ans.
    http://olif.typepad.com/le_blog_dolif/2005/06/la_vie_de_chtea.html

    Mortiès n'était alors pas au programme mais lorsque ce sera à refaire, cela ira de soi!

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