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  • Première Coupe du Monde de Combiné Nordique gastronomique

    08012006chauxneuve_012 A l'instar du village de Chaux-neuve, qui recevait une manche de Coupe du Monde de Combiné Nordique, Pontarlier fut le théâtre, ce week-end, de la première épreuve de la coupe du Monde de Combiné Nordique Gastronomique, une organisation signée Le Seb, avec la complicité de Pierre-Ivan Boos, notre alchimiste préféré, fort bien secondé par Anne, dans le rôle de l'arbitre et du juge de paix. Double série d'épreuves et une compétition qui débuta dès le vendredi soir par une série de qualifications au sein du GJP. (Nota Bene: dans le Combiné Nordique gastronomique, l'épreuve de saut est remplacée par un bon gros repas au restaurant. L'épreuve de ski nordique est facultative, mais permet de refaire de la place pour le repas suivant!)
     

    Une grosse pression pesant sur les épaules de la Team organisatrice, il y eut quelques petites défaillances techniques, mais la soirée a pu se dérouler comme prévu dans d'excellentes conditions.

    Morceaux choisis:

    Emulsion de crème de petit pois fumée, compote de pommes acidulées au sumac, filets de rougets vendangeurs grillés au piment d’Espelette et poudre de zestes d’orange accompagné d'un Meursault Les Vireuils 2001 de Roullot et d'un Meursault Les Tillets 1999 de Verget:
    on pouvait préférer la minéralité exacerbée des Vireuils  à la plénitude séductrice des Tillets, mais les deux vins se tenaient qualitativement dans un mouchoir.

    Textures de volaille rôtie pochée au vin jaune, dariole de macaroni farci aux morilles, cerfeuil tubéreux poêlé accompagnées d'un Château Chalon 1979, Château de la Muyre, et d'un Arbois vin jaune 1985 de Jacques Puffeney:

    pour ces passionantes variations autour de la volaille au vin jaune, deux vins avec quelques années de clavelin, l'un arrondi, miellé, presque doucereux (La Muyre), l'autre minéral, droit, long, avec une finale légèrement étherée témoignant de son encore grande vitalité (le Puf). Avantage Arbois, à mon goût!

    Pour terminer les jaunes, Ramequin de Mont d’Or chaud au miel d’arbousier, croûtons de pain à la farine de châtaignes:
    une boîte chaude améliorée, déstructurée, servie dans un verre, où le miel d'arbousier vient mêler son amertume naturelle aux notes crémeuses du Mont d'Or. Pour les gourmands!

    Et en dessert, Glace de figue à l’Arrope, sabayon de vinaigre balsamique réduit, noix de pécan caramélisées avec un Côtes du Jura Vin de paille 1998 de François Mossu et un Vin de paille italien dont je n'ai malheureusement pas retenu le nom (je le complèterai ultérieurement!). Si l'italien a eu des partisans, je lui reprocherais un déséquilibre sucré en finale, lui préférant le côté surmaturé sec du Paille jurassien, totalement fusionnel avec le dessert, estompant la grande sucrosité du sirop d'Arrope.

    A l'issue de cette première manche, seuls Le Seb et moi-même avons eu le droit de concourir pour la deuxième manche, même endroit, même heure, le lendemain soir, et d'affronter pour une joute amicale une redoutable doublette de Jurassiens de la plaine, indisponibles pour la soirée de la veille!

    Après un petit stage de remise en forme l'après-midi sur les pistes de ski, histoire de se réouvrir l'appétit, rendez-vous à 19 heures chez Le Seb pour s'affûter le palais avec un Amour de Deutz 1997, un Champagne délicat, peut-être un peu trop, mais néanmoins extrêmement plaisant, puis une magnifique Cuvée William Deutz 1996, complexe, riche et vineuse, à la bulle fine et vivifiante, puis en route direction L'Alchimie, à peine en retard, comme une certaine cuvée de Ploussard.

    Après une petite mise en bouche, on rentre dans le vif du sujet pour un menu en images:
    Alchimiesaintpoint_on_the_rocks_002 il s'agit de tronçons de Turbot roulé autour d'une feuille exotique (dont je n'ai pas retenu le nom, pas taper, Anne!) qu'il fallait tremper dans la petite sauce à base de thé fumé (dont je n'ai pas retenu le nom non plus, désolé, le thé n'étant pas ma tasse de thé!). Un thé très fumé qui écrasait un petit peu la chair délicate duAlchimiesaintpoint_on_the_rocks_001 poisson, mais une grande originalité et des saveurs inédites! Pour étancher sa soif, deux vins blancs d'envergure, murisaltiens toujours, un Meursault Les Narvaux 1999 de Lalou Bize-Leroy, un petit bijou d'élégance, de pureté, de finesse et de minéralité, et un Meursault-Genevrières 1999 des Comtes Lafon, plus riche, plus puissant, plus travaillé, plus exotique, donc du coup, moins apprécié, même si c'était quand même très bon!

    Alchimiesaintpoint_on_the_rocks_003 Avec l'onglet façon tataki, sa petite sauce aux graines de sésame et sa salade de légumineuses, on enchaîne avec deux vins rouges, un surprenantAlchimiesaintpoint_on_the_rocks_004 Auxey-Duresses 1994 de Jean-François Coche-Dury, un vin qui se tient encore drôlement bien dans ce millésime pas facile, et un Nuit-Saint-Georges 1er cru Les Chaboeufs 2000 de Jean-Jacques Confuron, un vin épatant, bien constitué, qui se goûte parfaitement aussi, avec ses petites notes florales qui viennent souligner la minéralité! le millésime 2000 réserve de biens jolies surprises en Bourgogne, actuellement!

    Concernant le plat suivant, j'ai manqué à tous mes devoirs! Et complètement oublié de prendre des photos! Il s'agissait du Roulé-poché de pigeonneau aux arômes d'arabica, réalisé à la maison la semaine dernière. Cuisson parfaite du pigeon, dont la chair est délicatement relevée par les arômes d'épices et de café. Mais je dois reconnaître que Mme Olif s'en était plutôt bien sorti la fois précédente! Au rayon vin, une petite déception, avec un Coteaux du Languedoc Clos des Cistes 1995 du Domaine Peyre-Rose de Marlène Soria qui amorce son déclin. Le Saint-Joseph 2000 de Raymond Trollat tire plutôt bien son épingle du jeu, dans un style résolument sudiste.

    Après un petit  Ramequin de Mont d’Or chaud au miel d’arbousier, croûtons de pain à la farine de châtaignes, auquel il est dur de résister, une nouvelle fois, nous embrayons sur les desserts et enAlchimiesaintpoint_on_the_rocks_005 premier lieu, des Bugnes servies avec une petite glace au thym et à la banane
    suivies d'une variation du  dessert de la veille, avec une glace aux dattes au lieu des figues. Là encore, trop bon, j'en ai oublié de déclencher! Pour faire glisser les Alchimiesaintpoint_on_the_rocks_006 sucreries, un vin de glace canadien, de l'Inniskillin Riesling 2000, un vin un peu grossier et vulgaire, surtout comparé au suivant, M du Château Massereau 2001 en Barsac-Sauternes, une cuvée botrytisée ramassée en treize tries, avec des rendements confidentiels, des raisins parfaits pour un vin qui ne l'est pas moins, réalisé selon les principes de l'agriculture biologique. Une vraie révélation! De l'envergure d'un Yquem, mais sans le Yque!

    Après un petit café, voire un double, et quelques mignardises, il a bien fallu se rendre à l'évidence, il était l'heure d'aller se coucher! Après un peu de route pour nos amis jurassiens, et peut-être une petite coupe de Deutz en after pour certains d'entre eux!

    Le lendemain, pour d'autres, ce sera patinage, pas artistique pour un sou!

    Olif

  • Saint-Point on the Rocks!

    Allez! Encore une petite bouffée d'air frais du Haut-Doubs, un ou deux morceaux de glace à ajouter dans le Martini du dimanche midi, pour qu'il soit "On the Rocks"!

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    Saint-Point, 3ème plus grand lac naturel de France, après Le Bourget et Annecy, mais première patinoire naturelle quand une météo anticyclonique et polaire suffisamment durable le permet!

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    Ce soir, je m'autoriserai peut-être un Single Malt à l'apéritif,...mais évidemment sans glace!

    Olif

  • En route pour la gloire...!

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    Le phénomène blog, loin de s'essouffler, suscite de l'intérêt chez les journalistes, qui se livrent à une véritable enquête sociologique: mais qui sont-ils, ces blogueurs fous, comment vivent-ils, comment font-ils pour se reproduire aussi vite, sont-ce des lapins, qu'est-ce qui les motive, et Dieu dans tout ça? Pourquoi tant d'individualisme et de narcissisme, avec parfois photo en première page (it's a private joke, le "philosophe" qui m'a reproché ça se reconnaîtra, si toutefois il me lit, ce dont je ne suis pas sûr, et sourira, ce dont je doute complètement, tant mon humour est trop décalé pour lui!)?

    Mais en fait, la véritable vedette de cet article de L'Est Républicain du 12 janvier 2006, ce n'est pas moi, ni la dame en photo, mais bel et bien Emilie, la jeune maman bisontine, qui témoigne de cette envie de partage, de rencontre virtuelle, et qui dans sa grande bonté, me gratifie de quelques miettes de sa gloire éphémère!

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    Grâce à nous deux, "la gastronomie franc-comtoise s'impose sur la toile mondiale", Emilie, et j'ai ouvert ce soir à ta santé un Arbois Trousseau 2003 de Stéphane Tissot, une véritable petite bombe  gourmande, un vin rond, séveux et plein, fruité et épicé! Je pense qu'il te plairait!Photoblog

    Tchin!

    Olif

  • Kalahari, une oasis [oasis] à Cassis [kasi]!

    08012006chauxneuve_001 Kalahari, un semi-désert, du fait d'un climat semi aride, dont le nom dérive de Kgalagadi, qui signifie "grand soif" en langue Tswana.

    Kalahari, une cuvée de Cassis [kasi] du Clos Val Bruyère, un vin pensé autrement, une interprétation différente de son terroir par Sophie Cerciello, une cuvée à qui le nom de "grand soif" convient fort bien.

    33% Clairette, 33% Sauvignon, 33% Marsanne, élevage de 12 mois sur lies fines, un vin visiblement très élaboré. Ne va-t'on pas tomber dans le piège de la sophistication?  Par rapport à la cuvée classique du Clos Val Bruyère, Kalahari possède une densité de texture, une chair et une profondeur supplémentaires, sans se départir de la fraîcheur habituelle des vins de Cassis [kasi]. Et ce, même dans ce millésime 2003, à la réputation mitigée concernant les blancs, Cassis [kasi] faisant peut-être exception d'une manière générale grâce à son climat maritime rafraîchissant.

    Bref, une bouteille vraiment réussie, un petit bonheur méconnu, plein de charme, l'aboutissement de plusieurs années d'expériences.

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    Une cuvée dont on peut être fier du côté de Roquefort la Bédoule, au Château Barbanau, par ailleurs excellent Côtes de provence!

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    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette .

  • Janvier 2006, un hiver de carte postale, dans le Jura!

    Petite parenthèse extravinique qui m'a été suggérée par Raymond. Pour un peu, on se croirait sur le Blog d'Olif, version Cancoillotte! C'est le moment de concilier plaisirs de la table et activité physique de pleine nature (APPN, pour ceux qui ont des enfants au collège), une discipline à encourager pour retrouver le goût de l'authentique. L'hiver 2006 effectue pour l'instant un sans faute (neige, froid et soleil), rendant la pratique du ski agréable, régénératrice et dynamisante. Des paysages de carte postale, mais qu'on peut apprécier "en vrai" si on s'en donne la peine. Et cela décuple le plaisir de manger et boire ça après (voir ci-dessous)!



    Une nature encore vivante, mais plus pour bien longtemps! L'exercice, ça creuse!


    Alors, pour le plaisir des yeux, quelques photos prises aujourd'hui, les skis aux pieds, du côté des Fourgs et du Mont de l'Herba!



    La combe du Vourbey, un boulevard étonnamment désert par une telle journée, en semaine il est vrai! Le week-end et en période de vacances scolaires, on y rencontre en principe autant de monde que sur les Grands Boulevards parisiens!


    La terrible montée de l'Herba, celle qu'il ne faut faire que lorsque l'on a quelques km dans les jambes! Sinon, on peut quand même la monter tranquille! On finit toujours par y arriver, en prenant le temps!


    Parce que, quand on arrive en haut, on voit ça! Et ça vaut vraiment la peine d'en baver un peu! Le Suchet, les Aiguilles de Baulmes, le Chasseron, toute la chaîne jurassienne vaudoise s'offre aux regards


    Le Chalet de L'Herba, 1263 m, avait rendez-vous avec la lune, aujourd'hui!


    Le Mont Blanc, c'est bien dans le Jura, non? Pas bien loin à vol d'oiseau, en tout cas!

    Alors, si le coeur vous en dit, ne vous privez pas (je ne suis pas en mesure de garantir les conditions météo, néanmoins!), cela pourrait aussi être l'occasion de goûter à nombre de vins du Jura, voire de faire étape sur les premiers coteaux du Revermont, à l'aller et/ou au retour, pour remplir le coffre des trésors du Jura!

    Ceci n'était pas un communiqué de l'Office du Tourisme du Haut Doubs, juste l'envie de partager ces quelques cartes postales!

    Olif

  • Le Rhône en crue à la table du GJP!

    Toujours à la pointe, le GJP* innove, en ce début d’année 2006, et pour sa première session, invente l’invitation télépathique. Le principe en est simple, il suffit d’organiser une soirée dégustation, de penser très fort aux invités potentiels et ensuite de les recevoir à dîner. Eh! bien, vous me croirez si vous voulez, mais ça ne marche pas! Ou alors les membres du GJP sont télépathiquement sourds! Si on ne leur dit pas de vive voix de venir, ils ne viennent pas, les ingrats!

    Du coup, on s’est retrouvé bien moins que prévu à table, pour un menu pourtant autrement plus festif qu’une soirée crêpes. Et le Rhône a débordé sur la table du GJP, parce que j’avais débouché et déhaussé les épaules des bouteilles le midi. 2,11 bouteilles par personne, en comptant la mise en bouche et la queue de paon finale, une bonne moyenne qui n’a pas effrayé les (trop) rares participants, bien décidés à écoper ferme!

    On attaque avec des bulles produites au Nord du Rhône:

    Avec les petits toasts au beurre de saumon et œufs de lump:

    - Champagne La Vigne d’or 1999 de Tarlant:
    Une inédite cuvée 100% Pinot Meunier, à la vinosité marquée, très fruité, à la bulle tonique, qui révèle des arômes de frangipane et de massepain dans un deuxième temps. Un très beau Champagne, original, étonnant, qui mériterait un petit carafage et un service pas trop frappé pour assagir la bulle et se révéler pleinement.

    Sur l’entrée, un Tartare de saumon aux huîtres, crème de raifort, une recette dénichée dans un très ancien numéro de Saveurs, et déjà réalisée avec bonheur à plusieurs reprises il y a très longtemps de cela:

    - Château Rayas blanc 2002, Châteauneuf du pape
    Robe claire, nez frais, agréable, sur l’amande, l’abricot, la frangipane. De la légèreté, de la délicatesse, pas une grande profondeur, mais une séduction immédiate, sans dilution dans ce millésime si difficile en Rhône sud.

    - Château Beaucastel blanc 2001, Châteauneuf du pape
    80% Roussane, 20% Grenache blanc, Picardan, Bourboulenc et Clairette.
    Le nez en impose, riche, puissant. La bouche est large et grasse, ample et puissante. La Roussane déroule! Un vin solaire, chaleureux, équilibré dans un registre plutôt maousse, qui s’est déjoué de la saveur légèrement piquante du raifort.

    Avec un Rôti-poché de pigeonneau aux arômes d’arabica, une recette de Pierre-Ivan Boos, du restaurant L’Alchimie, à Pontarlier, dispensée à son « école de cuisine » et réalisée de façon appliquée par Madame Olif en vue de l’obtention de son diplôme d’apprentie alchimiste:

    - Hermitage Monier de la Sizeranne 1993, Chapoutier
    Robe encore soutenue, sombre. Nez moussu, champignonnu, bouche rectiligne, simple et fluette, finale asséchante. Une apogée dépassée et quand même une petite déception, un vin complètement daubé, qui devrait logiquement finir dans une daube!

    - Arbin Mondeuse 1992, Charles Trosset
    Un pirate qui n’a pas froid aux yeux, pour s’immiscer dans cette série d’Hermitage, et il s’en tire remarquablement, le bougre! Un nez très ouvert, poivré, fumé, un rien végétal, des tanins lissés, une bouche ample et longue, avec une jolie tension minérale, sans verdeur, juste une petite amertume finale. Un air de famille avec sa cousine syrah et une excellente surprise, pas si surprenante que cela, en fait, on m’en avait dit le plus grand bien dans les officines! Un vin à rembourser absolument par la Sécurité Sociale de Savoie!

    Hermitage 1996, Jean-Louis Chave
    Nez au fruité encore éclatant, sur le cassis, la violette, un genre d’archétype de Syrah, à la bouche tonique et aux tanins fondus, sans agressivité, soulignés par une acidité néanmoins marquée, inhérente au millésime. Bon à très bon, il a beaucoup plu à un grand spécialiste de la Bourgogne.

    Hermitage  La Chapelle 1998 Jaboulet
    Une robe d’une belle concentration, presque noire. Le nez est très épicé, réglissé façon Zan. La bouche est d’une grande fraîcheur, dense, au grain fin, encore un peu serré, mais se relâchant bien en finale pour délivrer de légers arômes chocolatés. Pour moi, le meilleur vin de la série, avec un énorme potentiel!

                                  

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    Avec le dessert, une traditionnelle galette des rois à la frangipane:

    Malvasia Di Bosa, Vendemmia 1996, Battista Colombu
    Un vin sarde pour tout dire un peu déroutant de prime abord, mais comme il a transité par la Belgique...! Surtout parce que je ne m’attendais pas à ça! Un surmaturé sec, riche en alcool, mais sans lourdeur alcooleuse du fait de sa très grande sécheresse, qui n’est pas sans me rappeler L’air du temps de Christophe Abbet, le Valaisan de Martigny. A siroter par petites gorgées, et pas forcément sur un dessert!

    - Coteaux du Layon Clos du Pavillon 1998, Philippe Delesvaux
    Pour se marier avec la galette, je suis donc redescendu à la cave chercher ce superbe Coteaux du Layon, un ch’nin confit, botrytisé, onctueux et caressant au palais. Un vin de rois et de reines!

    A l’issue de la soirée, le Roi fut effectivement couronné. Son premier édit fut d’envoyer ses sujets, harassés par tant de débordements, sagement se coucher!

    On essaiera de se rattraper prochainement avec un GJP au grand complet, cette fois!

    Olif




    * GJP: Grand Jury Pontissalien, secte d’adorateurs de Bacchus, basée sur les hauts plateaux du Doubs