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L'air et le feu: Riesling Brandluft 2005 du domaine Rietsch

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Voilà une bien jolie cuvée de Riesling produite sur les coteaux de Mittlebergheim, dans le Bas-Rhin, entre Barr et Andlau. Une Alsace un peu perdue dans les lombes, pas encore sacrée, mais qui mérite certainement que l'on s'attache à elle.

C'est bien connu, on ne prête qu'aux Rietsch, mais ce domaine, sis à Mittlebergheim, est un domaine familial créé de toute pièce dans les années 1970, et qui exploite 11,5 ha, dont quelques parcelles en Grand Cru dans le Zotzenberg et le Wiebersberg, et plusieurs autres climats spécifiques suffisamment qualitatifs pour les revendiquer sur l'étiquette, notamment le Brandluft.

En allemand, Brandluft, ça signifie "feu de l'air", d'après Systran parce que moi, je ne suis pas particulièrement germanophone, alors je n'aurais pas trouvé tout seul. Le Brandluft, terroir argilo-calcaro-gréseux en exposition Sud, Sud-Ouest, a pour habitude de produire des vins puissants, complexes et minéraux. Cette cuvée, dans le millésime 2005, amorce une évolution du mode de vinification  du domaine, qui devrait s'orienter vers la production de vins de plus en plus relâchés, libérés des contraintes technologiques. Ce Riesling, devant le parfait état sanitaire des raisins, n'a pas été sulfité à la vendange et Jean-Pierre Rietsch l'a laissé pendant 18 mois sur ses lies. Cet élevage long a eu pour effet de révéler au mieux les caractéristiques de son terroir, ce que je ne suis pas tout à fait en mesure de juger, n'ayant qu'une expérience très limitée en Brandluft. Légère filtration et léger sulfitage à la mise. Mais ceci dit, le vin est bon, voire même très bon, et justifie que l'on s'intéresse de près à la production du domaine Rietsch.

Riesling Brandluft 2005, Domaine Rietsch
Premier nez sur un très joli fruité primaire rehaussé de notes salines et d’autres, plus minérales, un poil terpéniques. La bouche est gourmande et tonique, avec de la rondeur en attaque, puis une sensation minérale qui perce petit à petit pour donner de la droiture et de la longueur à la finale. Un riesling croquant, mais qui possède de la densité et du fond, un joli coup d’éclat. Dégusté sur plusieurs jours, la tenue à l'air est remarquable.

Olif

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Commentaires

  • Tu me rassure, Olif, systran ne va pas encore prendre le pain de la bouche des traducteurs humains(ma deuxième profession): ce n'est pas "feu de l'air", mais "l'air du feu"...

    J#aime bien lire sur des vins de plus en plus relâchés, libérés - ils vont finir "sauvages" sur cette pente!

  • on ne prête qu'aux Rietsch, voila une remarque qui ne manque pas de Seltz, comme on dit dans le patelin. D'ailleurs le week-end prochain se sera mon tour de m'y rendre à Mittel.

    Valais_006

  • si on ne prete qu'aux rietsch, pretes moi quelques bouteilles de reisling;(je te rendrai les bouteilles) vides . bien sur ,c'est de l'humour de rietsch et de lux . salut cousin très éloigné.

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