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Vin de blogueur (5) : Le Plo 2003, Lisson

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Le 2002 avait fait l’objet d’une note dans le cadre des VDV consacrés aux femmes, le 2003, fraîchement rapporté de la colline de Lisson, mérite qu’on s’y attarde également. Olargues, l’un des plus beaux villages de France, et Lisson, l’une des plus belles collines d’Olargues, de France et d’ailleurs, il n’y a qu’à aller visiter le Blog d’Iris pour s’en convaincre. Mieux encore, un passage in situ, avec Iris pour guide, permet d’appréhender pleinement la grandeur de l’endroit, ainsi que son côté sauvage et naturel.  L’homme et la femme tentent de le reconquérir, une entreprise titanesque, physique et philosophique, qui force le respect.

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Pour en revenir à ce Plo 2003, il s’agit d’un vin de grenache bien mûr possédant beaucoup de fraîcheur, sans le côté végétal du 2002, néanmoins apprécié précédemment: un nez de cerise, de cacao, de fumée, pour une texture se relâchant progressivement en bouche, mais qui garde de la tension et de la minéralité. Très fin dans sa structure, avec une belle longueur, voilà une bien jolie bouteille, un "vin de (très bonne) table", qui se goûte déjà fort bien actuellement!

Les 2005 sont tout simplement magnifiques en ce moment, malgré leur très jeune âge, que ce soit le Clos des Cèdres, fougueux et sauvage, le Clos du Curé, au grain fin mais débridé, ou Les Echelles de Lisson, croquantes à souhait. Trois bouteilles notées "Bravo Iris", ce qui équivaut à une excellente note sur l'échelle de Parker remaniée Olif, c'est à dire entre 95,75 et 102,893 et des brouettes. -3,1416, évidemment, tout le monde aura rectifié de lui-même!

Olif

Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

Commentaires

  • 4. Domaine Lisson Clos du curé 2003 : (14/20) - 2/4/09
    Pinot noir.
    Robe sensiblement évoluée, mate.
    Un nez très sauvage (viscères), mâle, un peu volatile, un peu acescent (peu protégé ?). Légèrement évolué, il évoque le grenache : confiture de fruits rouges, guignolet, laurier macéré, cacao, tabac, genièvre.
    Bouche sans concession (verrouillée ?), concentrée, particulièrement rugueuse (fermeté de mourvèdre ?), sensiblement alcoolisée. Un vin d’auteur(e). Patrick nous dira son comportement après quelques heures d’aération. Un vin atypique (mais il arrive parfois de confondre grenache et pinot noir bourguignon).

    5. Domaine Lisson Clos des cèdres 2005 : 12,5/20 – 2/4/09
    Fruit timide : cerise, cassis, framboise, notes herbacées (cabernet-sauvignon ? – il semble pourtant qu’il n’y en ait pas dans cette cuvée sur ce millésime), menthe, poivre. Bouche décevante, manquant de charpente (sensation un peu aqueuse). Banale, avec ses tannins grenus (le vin est élaboré à partir de mourvèdre). Il est plus difficile d’envisager ici une évolution favorable dans le temps car le vin sonne un peu creux.

    Rappel : VdT Echelles de Lisson 99 (CS35, CF15, mourv30, merl10, pv5, cot5) : (14/20) – 11/6/07
    A l’ouverture, on découvre un vin tannique, fruité, avec de belles notes de fourrure et de tabac, franc du collier. Il me rappelle Daumas-Gassac. Deux heures plus tard (le vin est resté dans la bouteille, sans carafage), l’expression a notablement changé. L’expression n’est en rien anonyme; elle exprime pas mal de volatile, des senteurs de figue, de fleurs, de poivre. La matière reste tannique, bourrue, à l’état brut, avec quelques défauts (non rédhibitoires) : notes de pomme, légère sécheresse. De nature paradoxale, on peut apprécier son caractère ou lui reprocher ses errances. Question : fallait-il carafer ce vin ?

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