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plancha

  • Menu du pauvre: les Tapas emballent!

    Le soleil est de retour, enfilons les pagnes, direction l'Espagne, pour une cuisine d'inspiration ibère, même en été. Menu tapas, terre et mer, peu onéreux, même en €. Ce qui fait perdre un peu de piment à l'intitulé, mais pas question de reculer, ce fut un régal.

    Palourdes "Salsa verde", juste planchées avec vin blanc, huile d'olive, ail, échalotes et persil, blancs de seiche aux poivrons, toujours à la plancha, et mini-chorizo BBQ.

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    En accompagnement, un Vin de table blanc dénommé Ali-Baba, du domaine Zélige-Caravent. "Sésame, ouvre-toi!"? Non! "Chasan, ouvre-toi!". Ce cépage métis entre le Listan, d'origine espagnole, et le Chardonnay donne un vin riche, aussi riche que les 40 voleurs, avec un soupçon de lourdeur et des notes fruitées encore très primaires. Il lui manque un peu de fraicheur pour être totalement séduisant, mais son caractère sudiste est affirmé. Pour se rafraichir, un petit fond de L'heure osée, du domaine du Jonc blanc, un rosé vineux à souhait, couleur groseille, d'une grande gourmandise. Et pour cloturer, un Nuits-Saint-Georges 2000 "Aux Thorey" de David Duband. Sur lequel on s'asseoit bien volontiers, pour savourer la maturité et l'équilibre d'un beau Pinot Noir bien élevé. Encore une nuit sans Georges, pour le grand Bashung et un vin d' "autore", en italien dans le texte.

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    Olif

     


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  • Encornet unplugged

    D'inspiration basque, cette recette post vacances a été complètement improvisée. Spécialiste maison (comprendre: chez moi, **, rue *** à ****, 25***, Haut-Doubs) de la gestion culinaire des crustacés et autres produits venus de la mer, je ne m'étais encore jamais attaqué à l'encornet, le plat redouté des toréadors, laissant volontiers les céphalopodes aux femmes de tête, ça tombe bien, j'en ai une à la maison. Un sapristi d'bestiau, ce machin venu des profondeurs! Rien à voir avec ce qu'on peut trouver par ici, dans les grands lacs ou au fond des toilettes! L'idée, toute simple, c'était de le cuire à la plancha, le plus simplement du monde. Encore eût-il fallut que je sache l'apprêter! Mme Olif s'emmêlant actuellement les pinceaux en haute montagne (oui, elle fait un stage de peinture en altitude), il m'échut la tâche de toréer la bête.

    Heureusement, la Blogomiam recèle de gens qui savent et de blogs fort en goût et en gueule. "Préparer encornet". A une Station gourmande de là, Anne fait de la vulgarisation haut de gamme, ce qui m'a permis de ne pas me blesser en manipulant l'animal. Et de le rendre présentable. La deuxième grande idée pêchée dans la Blogomiam, c'est la cuisson sur papier sulfurisé. Le papier sulfurisé, ça vous révolutionne la plancha et ça vous change la vie! Les mets délicats n'attachent pas et le nettoyage devient une partie de plaisir! Merci Patrick!

    Le reste ne fut que routine culinaire. De la cuisine "acoustique", comme l'encornet: poivron rouge et vert, tomate, oignon nouveau, marinés dans l'huile d'olive avec l'encornet, puis juste planchés "nature". De la cuisine dans le plus simple appareil, qui vaut tous les repas tout-nus du monde!

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    Avec ce plat, le meilleur antiseptique du monde s'impose. Pas de l'eau de Javel, évidemment, mais du vin de Tavel. Le plus grand rosé de France et du monde, surtout entre les mains d'Eric Pfifferling. Millésime 2007. Un vrai vin naturiste, au toucher de bouche velouté comme la peau d'une pêche bien mûre. Un vin sensuel, accompli, jouissif. Du vin, quoi, malgré sa couleur rosée!

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    Olif

     

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