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La saison du blanc!

C’est l’hiver! Un vrai bel hiver d’antan (dans le Haut-Doubs en tout cas!), et la couleur de ce mois de décembre, c’est le blanc!

Janvier sera également le mois du blanc, comme à l’accoutumée, et sera l’occasion de  relinger sa maison à prix soldé. Et question vin, c’est également la saison du blanc! Pour accompagner coquillages, crustacés, foie gras, escargots,…, c’est la couleur qui convient le mieux!

Pêle-mêle, quelques vins de visages pâles consommés dernièrement:

- Le Briseau 2004, Chenin, Christian Chaussard
100% nature et naturel, joue dans un registre débridé et dans les grandes largeurs, mais possède une belle minéralité qu’il faut savoir révéler à l’oxygénation. Mais point trop n’en faut, car moins de 6 heures de frigo suffisent à l’oxyder complètement!

- Coudoulet de Beaucastel 2002, Côtes du Rhône
Une prouesse, presque un petit miracle dans ce millésime inondé en Rhône Sud! Frais, triche et bien constitué, il se goûte bien en ce moment.

- Grand vin des Verdots 2001, Bergerac sec
J’avoue que je suis un peu circonspect face  à ce vin que j’avais plutôt apprécié, voire encensé dans sa jeunesse, à moins que ce ne soit dans la mienne! Très technique, trop travaillé à mon goût, il manque singulièrement de sincérité et de naturel malgré une grande richesse de constitution et une matière prometteuse. A attendre (pour que les stigmates de l’élevage finissent enfin par s’estomper?) ou alors à revendre (parce qu’il ne correspond plus tout à fait à ce que j’attends d’un vin d’une manière générale?)! En aucun cas, je ne remets en cause la volonté de bien faire du vigneron, mais peut-être faudrait-il que la démonstration soit un peu moins appuyée?

- L’Etincelle 2004, Mas Cal Demoura, Vin de Pays de l’Hérault
De la minéralité, en voilà! Comme quoi le grand Sud n’en est pas dépourvu, quand il a la volonté de l’exprimer! L’ancien domaine du père d’Olivier Jullien, repris par un jeune vigneron qui a la volonté de bien faire et un vin qui bénéficie d’une bonne partie des vignes exploitées auparavant en fermage par le Mas Jullien, qui, du coup, verra sa production de blanc réduite au minimum!
J’aime la tension de ce vin, sa vigueur, sa fraîcheur et ses notes délicatement fruitées. Comme une étincelle?

- Meursault En Luraule 2000, Rémi Jobard
Un vin qui a besoin d’aération pour se révéler pleinement et dont la droiture d’expression confine à l’épure. Incisif, cristallin, presque un modèle pour un climat pourtant très peu revendiqué.

- Meursault Charmes 1998, Rémi Jobard
Un millésime qu’il ne faudra peut-être pas attendre trop longtemps en cave sous peine de mauvaises surprises! Celui-ci se goûte en tout cas fort bien: carré, large d’épaules, il s’étire, s’étend, s’étale en bouche. A point!

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Olif

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