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Noël au balcu, Pâques au barbecu!

Longtemps qu'on n'avait pas vu pas de neige à Pâques, dans le Haut-Doubs! Le gigot pascal ayant tout juste commencé à cuire dans la cuisine familiale maternelle (et prévu pour le repas du lundi, après 7 heures de torture culinaire, à peine plus que le supplice des Templiers en 1314), on a profité  du dimanche pour faire le premier barbecue de l'année, brochettes de crevettes en entrée apéritive, suivies de côte de boeuf aux herbes, avec repli possible sur de goûtues merguez pour les enfants, non avides de viande saignante.


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Le vin apéritif, je me réserve le commentaire pour les futurs Vendredis du Vin, il faudra patienter!

La sauce aux herbes pour côte de boeuf de Mme Olif, d'après une recette de Joel Robuchon:

Ingrédients:

- 2 échalotes hachées
-30g de beurre
-1,5 dl de bouillon de volaille (que l'on peut avantageusement remplacer par du fond de veau)
-1 cuillère à soupe de moutarde M.....(pas de pub) verte aux herbes
-1 pincée de ciboulette ciselée
-1 pincée de persil plat ciselé
-1 pincée d'estragon ciselé
-Sel et poivre du moulin

Pendant que la côte cuit, on commence la préparation de la sauce. Une fois qu'elle est cuite, on est censé la laisser reposer 10 mn dans un plat pour récupérer du jus de viande (si on n'a pas trop faim!)

Faire revenir les échalotes hachées dans 15g de beurre et une pincée de sel pendant 2 à 3 mn à feu moyen.
Mouiller avec le bouillon de volaille, amener à ébullition et laisser réduire de moitié.
Hors du feu, ajouter la moutarde, les 15g de beurre restant en petite parcelles, le jus de la viande, les herbes ciselées et rectifier l'assaisonnement.
Napper les tranches de boeuf de cette excellente sauce.
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Idéalement recommandée avec un Pomerol Lafleur-Pétrus 1994, on n'hésitera pas à jouer sur cette recette la carte corporatiste et régionale avec un Arbois Cuvée des Docteurs 1990 de Lucien Aviet, dit Bacchus, un Ploussard à parfaite maturité, tuilé comme un court de tennis à Roland-Garros début juin, possédant encore le  nerf qu'il faut pour marquer un ace au service, avec un fruité toujours présent, et d'élégantes notes d'évolution, sans décrépitude.


En dessert, un macaron à l'ananas de Simplement Chocolat, avec une douceur jurassienne dont il faudra également attendre le compte-rendu, en prévision des futurs Vendredis du Vin , tout en douceur.

La patience, finalement, est mère de tous les vices!

Olif

Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

Commentaires

  • Bien joué, pour ma part j'y ai pas pensé, j'ai déjà commenté un liquoreux. Dommage, va falloir en boire un autre...

  • Tiens tu mets à la même hauteur la côte, les merguez et les brochettes de crevettes ? Mazette tu es vraiment pro du bbq ! :-)

  • Mes parents nous servent également des grillades ce midi ! Pourquoi pas ??? Bonnes fêtes de Pâques !

  • Ah le sacré BACCHUS je sortais de chez Pierre Overnoy et il m'avait semblé aimer bougrement plus la vie!. mais ce n'est pas l'objet de mon inquétude qui est celle-ci: peut on avoir comme Président un homme qui n'a jamais bu une goutte de vin et qui s'en vante, je pense que tu comprends l'immensité de mon angoisse toi qui est la sagesse même!!. Un président Coca Cola en quelque sorte!!

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