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Planté de bâton!

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C'est Noël, c'est l'heure des cadeaux. J'ai justement acquis le droit de plantation de bâtons téléscopiques dans la neige du Haut-Doubs, ou, à défaut, dans les verts pâturages nordiques en cas de pluie incessante, ce qui semble se dessiner actuellement. Point n'est question de vignes par ici, évidemment, mais par la magie du web, le sujet est quand même arrivé jusqu'à mes oreilles. Je suis loin d'être un spécialiste en la matière, du niveau de Sylvain D., le Grand Monarque de l'Homme vert. Par contre, Michel B., qui joue remplaçant dans l'équipe du Quetzalcoatl, mais n'en est pas pour autant à sa première bête ânerie, pense que ce n'est pas bien de ne pas avoir libéré les droits de plantation de la vigne. François Morel si, c'est le Taulier qui l'a rapporté. Mais Hervé Lalau, chroniqueur vineux non mondain, à l'avis généralement avisé, non plus. Alors? David, le jeune viticulteur du Vaucluse à la feuille de vigne, peut pourtant aller se rhabiller, au sens propre, suite à la décision de Bruxelles de continuer à réguler les droits de plantation, suite au lobbying intensif, notamment des jeunes viticulteurs. Du coup, je m'y perds un peu, ce qui ne va pas manquer de conforter mes détracteurs.

 

 

 

Parce que, mon sentiment, à l'heure où on donne des primes à l'arrachage de vieilles vignes aptes à produire de jolis vins à petits rendements dans des endroits magnifiques, sur des terroirs de premier choix, c'est plutôt que l'autorisation de plantation de n'importe quel cépage, à n'importe quel endroit où l'on pourra produire de la piquette, de préférence sur un terroir merdique apte à la mécanisation intensive, me laisse bigrement sceptique. Et ne repose que sur un argument productiviste économique pour permettre aux gros négociants et/ou producteurs de venir s'auto-concurrencer sur le marché des vins bas de gamme en provenance du Nouveau-Monde ou d'ailleurs. Force est de constater que le véritable objectif de cette demande de libéralisation semble être la production du meilleur Coca-Cola vinique du monde, au plus petit prix possible, pour abreuver les masses laborieusement laborieuses qui ne réclament que leur vin quotidien en grande surface, de préférence bien noté dans les guides qui servent à acheter les plus mauvais vins au meilleur prix, pourvu qu'ils soit toujours égaux à eux-mêmes la semaine d'après.

 

Sans doute n'ai-je pas bien compris l'enjeu de toutes ces considérations qui me dépassent...

 

Capture d’écran 2012-12-27 à 21.50.25.png

 

Finalement, pour le droit de planté, je vais m'en remettre à Jean-Claude Duss, tiens!

 

 




Olif

Commentaires

  • "Vous avez raison d'prendre la journée M'ssieur Duss, c'est comme ça qu'on progresse..."

    Et surtout, question subsidiaire : "quel est l'défaut d'Bernard ?" (une seule réponse possible)

  • salut Olivier,

    constat on ne peut plus alarmiste. Toutefois, en tant qu'amateur de vins, nous le sacralisons. Et pourtant...

    Comment n'avons-nous pas tué la moutarde de Dijon en virant de manière honteuse 270 personnes dans la région de Dijon, au dépend d'une soi-disant "concurrence galopante" de la moutarde polonaise... Quelle blague. Comment n'avons-nous pas tué cette magnifique bête qu'est le Charolais, en le sortant de sa zone d'expression, la Charolle, région âpre par son manque d'habitants et d'attraits, mais ô combien destinée à la production de bêtes de viande probablement parmi les plus belles du monde. Certaines ont permis la création d'un monstre appelé blanc-bleu-belge; le Frankenstein de la viande bovine...
    Comment n'avons-nous pas tué l'Epoisses, en refusant son élaboration au lait cru, sous prétextes américano-judéo-chrétiens, estimant que l'Epoisses pouvait être une arme de destruction massive de l'humanité, au même titre qeu le vin qui emporte nos jeunes sur les routes les samedis soirs... Car on sait bien que notre jeunesse s'ennivre de Pommard et autres clos de la Roche...
    Comment n'avons-nous pas tué nos maraîchers, en nous repaissant de tomates n'ayant jamais vu le soleil, de fraises marocaines d'un pays qui doit chercher son eau...
    Ce que je vais écrire peut choquer, mais à la base de ces décisions débiles qui nous tuent, qui tuent notre identité, notre patrimoine, nos savoirs où il est vrai qu'une génération n'a pas transmis le témoin : l'Europe.
    Cette Europe technocratique qui supprime les ampoules à filaments invoquant un réchauffement de la planète, alors que les Chinois enfument les azurs de fumées noires de leurs centrales électriques à charbon, et que les Américains ne peuvent plus vivre sans clim; cette Europe disais-je, en supprimant ces ampoules à filaments, a permis un SUPERBE plan social quasi-gratuit pour les fabricants d'ampoules... Un scandale qui est resté bien muet auprès des médias.
    Je crains que le vin suivra tout le reste. Nous en parlons car il est sacré pour nous, tout comme le fromage au fromager, la vache à l'éleveur... Nous ne pourrons que constater les dégâts si nous continuons à marcher sur le même chemin.
    L'Europe oui, cette Europe non.

    Merci pour tout, mes meilleurs voeux Olivier, à ta famille et tes proches.

  • Bernard est égoïste.

  • Maiiiiiiiis nooooon, ça n'a rien à voir avec le ski !

  • Bon, va falloir que je me revoie les Bronzés font du ski, alors! Excusez-moi si j'ai uriné sur votre voiture...

  • Je termine... Bonne voiture ?
    http://www.dailymotion.com/video/xagfd5_vous-etes-en-train-d-uriner-sur-ma_fun#.UOx9JqX5ajc

  • Arf, tu fais plaisir ! :)

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