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molamboz

  • Coup de Foudre à Molamboz...

    ... pour une boisson s'apparentant à la limonade, mais en bien meilleur! Un Pet Nat 2005 qui n'est évidemment pas élevé en foudre, mais qui permet de prendre l'Escampette, ou à défaut la tangente. 100% chardonnay, mais, contrairement à son aîné de 2004, il est parfaitement sec. La bulle est visuellement très fine, même au service; le nez porte sur l'élégance du fruit et la bouche est vive, sèche et bien définie. Très beau vin, auquel il ne manque même pas la gourmandise de la version légèrement sucrée. Dégorgé "à la sauvage" dans la cour du domaine, chez Jean-Marc Brignot, évidemment.

    Dsc02685

    Auparavant, deux Savagnins 2005 prélevés à la cave, l'un sur cuve, l'autre sur fût, en mode oxydatif, sous léger voile. Avantage fruit pour le premier, mais une structure magnifique sur le deuxième, qui devrait bientôt être bon pour la mise. Les petits noms de baptême ne sont pas encore officiels mais deux cuvées à guetter avec intérêt dès leur commercialisation. Allelouiah!

    Olif

  • Jean-Marc Brignot, le vigneron arboisien qui monte en fléchettes

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    Molamboz, Jura. Village du vignoble, dans la plaine arboisienne. Un des rares endroits au monde où l'on déguste et boit du vin tout en jouant aux fléchettes au son de Brassens. Un genre de Pub à vins naturels, accent normand inclus. Celui de Jean-Marc Brignot, qui a convié le GJP* à un match amical autour d'une bonne bouteille, voire plus si affinités.

    Alliance jurasso-normande pour une dégustation les pieds sous la table, accompagnée d'une véritable poule au blanc, d'un authentique Camembert et d'une non-moins réelle tarte flambée pommes-raisins. Ne manquait qu'une bolée de cidre pour que l'illusion soit parfaite. Heureux normands qui pourront également célébrer le mariage de la pomme et du raisin dans pas bien longtemps. Où? A Caen. Quand? Les 25 et 26 novembre prochains. La crème des vins naturels en Normandie, ce sera une grande première!

    Caen1Caen2

    Petit aperçu de la production du représentant jurassien (spéciale dédicace à l'intention des Normands, mais aussi des Auvergnats, Les Dix Vins Cochons, c'est la semaine suivante à Chateldon):

    - Arbois Soliste 2004
    Savagnin de cuve sous voile pendant un an avec 20% de raisins botrytisés. Le nez est très finement oxydatif, d'une grande netteté et élégamment défini. La bouche s'enrobe progressivement, gagnant en harmonie au fil du temps. La finale est joliment croquante, avec des arômes d'épices et d'écale de noix. Un vin dorénavant bien en place, qui procure beaucoup de plaisir.

    - La Foudre d'Escampette 2005
    Une gourmandise Pet' Nat' en passe de devenir un des grands classiques de la maison. Pur chardonnay rond et tonique, avec une légère sucrosité résiduelle et une "bulle qui nettoie", cette Foudre d'Escampette est idéale pour prendre la poudre d'escampette! "Humour!" se serait écrié Antoine Decaunes et nulle part ailleurs! "Et vous trouvez ça drôle?" lui aurait répondu Pine d'huître! "Pine d'huître, il a pas d'organe! Pine d'huître, il a pas d'organe!" Comprenne qui pourra!

    Après ces deux vins blancs apéritifs, l'assemblée s'est soudain mise à chanter à tue-tête: "Viens Poupoule, viens Poupoule, viens!" Poule au blanc et au rouge, une réponse jurassienne à la normande!

    - Arbois PP 2005
    2/3 Ploussard, 1/3 Pinot noir. A moins que ce ne soit 2/3 Ploussot, 1/3 Pinard. A vérifier sur l'étiquette. Le premier nez est un peu sauvage, légèrement réducteur. Il change vite à l'aération. La bouche est fruitée, charnue, ronde et croquante. La finale présentait antérieurement, d'après Jean-Marc, une petite pointe d'oxydation que l'on ne retrouve pas cette fois-ci. Les tanins sont un peu marqués avec une note balsamique volatile. La mise est récente, le vin est en train de se mettre en place, son humeur est changeante actuellement, mais le potentiel est indéniable. A suivre avec intérêt!

    - Arbois PBG 2005
    Encore un vin indécis, au nom définitif incertain. PBG, pour Parcelle en Bas à Gauche. A moins que ce ne soit Ploussard Bien Gaulé! Une couleur, une matière et une concentration impressionnantes! Le premier nez est sur l'amande amère, l'Amaretto, la griotte. "C'est du bizarre" pour un Ploussard! Surtout que pour l'instant, il ne tient pas en place! Mais quel vin! Lorsqu'il se sera un peu assagi et stabilisé, on devrait tenir là une des toutes grandes expressions de ce cépage si capricieux.

    - Arbois Cuvée Marc 2005
    95% Ploussard, 5% Trousseau, en complantation. Une robe d'une intensité et d'une concentration inhabituelles pour un Ploussard. Inhabituelle n'est plus tout à fait le mot exact, au vu de la robe des deux vins précédents, mais celle-ci est noire comme de l'encre, ou presque. Et c'est du Ploussard! Il va falloir que je reprenne rendez-vous avec mon ophtalmo! Le nez est cacaoté, un peu balsamique, avec une petite pointe de végétal. La matière est superbe, comme "toute la came" rentrée ici en 2005. Superbe!

    - Arbois Trousseau 2005
    Une cuvée qu'il va falloir baptiser, maintenant le dépucelage effectué! Exit le Trousseau du Puceau, la version 2004, qui par définition sera unique, vive le Trousseau 2005, dont la robe de soirée n'a rien à envier à celle de Marc. Rond et croquant, concentré, il y a du vin dans cette bouteille! Un cépage à redécouvrir complètement, au vu de cette interprétation brillantissime!

    - Arbois "Chardonnay pas fini " 2005
    Le nom est loin d'être encore trouvé pour ce vin au stade d'ébauche, encore en cuve. Le premier nez est marqué acétate, mais il s'agit de sa première sortie depuis sa naissance, on l'excusera donc bien volontiers. Un Chardonnay récolté à maturité "optimale", c'est à dire avec beaucoup de botrytis, millésime 2005 oblige. Fermentation non terminée, donc encore un peu de sucre, un chouïa de gaz, mais un fruité charmeur. Fraîcheur, droiture, salinité, volupté pour un équilibre quasiment aérien. Un véritable OVNI, à la fraîcheur stupéfiante.

     

    Mauvais joueur, le Seb claque la porte et dégomme les ailettes! Trop fort aux fléchettes, Jean-Marc! Et en rouges 2005 aussi! Y a pas d'lézard! Même s'il manque à cette dégustation une cuvée dénommée "Que d'lézards". On essaiera de remédier à cela bientôt!

    Olif

    Pour mémoire, à Molamboz, on joue aussi aux cartes, ici et !

     

    * GJP: Grand Jury Pontissalien, secte d’adorateurs de Bacchus, basée sur les hauts plateaux du Doubs et qui n'a de jury que le nom!

  • Cartes sur table à Molamboz, chez Jean-Marc Brignot

    Pour clore sa trilogie hivernale et déposer un brelan d’as sur la table, le GJP a abattu son joker et atterri à Molamboz, dans la plaine arboisienne, chez Jean-Marc Brignot, pour une relecture de ses gammes, tout juste neuf mois après la première visite au domaine. Neuf mois! Le temps d’une gestation humaine! La majorité des vins dégustés alors sont maintenant en bouteille et proposés à la vente. Une rencontre avec Jean-Marc est toujours un grand moment! Malgré son air nonchalant, l’exigence est une de ses priorités. Son credo du sans soufre ne l’empêche pas de vouer un véritable amour pour cette terre du Jura et ses cépages, le Ploussard tout particulièrement, et son ambition est d’en proposer sa propre vision, dans un respect total. Respect  de la terre, respect de la vigne, respect du raisin, respect du vin, respect de la nature, respect du consommateur … et respect du vigneron, à la recherche d’une cohérence dans sa gamme. Récolte, pressurage et mise sont les trois moments clés de la vinification du blanc. Le reste du temps, c’est un « boulot de feignant », et ça lui convient bien! Son grand truc, c’est les bulles, mais il n’y en aura pas en 2005, à son grand désespoir! Les rouges, c’est moins évident, mais il y travaille! Et grâce à des parcelles situées sur quelques-uns des plus beaux terroirs d’Arbois (Curon, Curoulet,…), Jean-Marc dispose d’une matière première de grande qualité, ce qui fut vrai pour son premier millésime en 2004, et le sera probablement encore plus en 2005.

    Il faisait déjà presque nuit et grand froid lorsque nous sommes arrivés à Molamboz. Le temps d’uneDsc02685 minute de recueillement et la bénédiction de la vierge du patelin, nous gagnons la cave pour découvrir une magnifique pierre de quelques tonnes, repolie et retravaillée à l ‘ancienne, qui servira de pressoir vertical à l’avenir, et goûter à quelques jus de 2005, dont un superbe Trousseau à la matière riche et concentrée, prometteuse, tout juste un peu frais.

    Retour à l’intérieur, près du poêle, où Wanda, l’impressionnant mais gentil chien de la maison se chauffe le poil, pour goûter encore à deux vins rouges de 2005 prélevés sur cuve avant de passer aux vins en bouteille, dont les noms de baptême font souvent se creuser la tête à Jean-Marc. Compte-rendu d’une dégustation effectuée au coin du feu et au son de Coltrane!

    - PP 2005 (nom provisoire)
    ¾ Ploussard, ¼ Pinot Noir. Dans une phase fruitée absolue, un vin gourmand et charnu.

    - Curon 2005
    2/3 Trousseau, 1/3 Ploussard. Le cépage majoritaire, dans un millésime solaire, apporte sa robe, très colorée, d’un rouge burlat soutenu. La matière est concentrée, harmonieuse, déjà bien équilibrée, et fait plaisir à voir et à boire!

    Dsc02689_1- Les Mouches ont pied
    Une intrigante cuvée de VDT, de couleur blanche, au nom bien trouvé, possédant beaucoup de fraîcheur et de gourmandise, laissant parler de jolies notes de fruits blancs. Curieusement, une structure tannique s’impose en milieu et fin de bouche. Il s’agit d’un Ploussard initialement destiné à être rosé, ayant subi deux jours de cuvaison mais qui n’a pas eu le temps de prendre de la couleur et est resté désespérément blanc! D’où la sensation tannique, malgré la légèreté et ses arômes fruités. A tester dans un verre noir!

     

    - Arbois, Ploussard en Retard 2004
    Un potentiel primeur 2004 présenté au moment des primeurs 2005! Si peu en retard, en fait! Un premier nez, sur l’autolyse, s’estompe rapidement, pour faire parler son fruit tout en restant légèrement animal, de légères notes cacaotées faisant le liant. Un vin digeste, à boire pour le plaisir, où à garder un petit peu, pour le plaisir également.

    - Arbois Préface 2004
    Du Ploussard dans les temps, en vendange égrappée, sur le fruit (cassis) avec des notes végétales (dans le bon sens du terme). La bouche est ronde et charnue, possédant une belle structure déjà bien en place, et un brin de rusticité campagnarde pour la personnalité. Une cuvée taillée pour affronter quelques années de cave et s’harmoniser.

    - Arbois Marc 2004
    90% Ploussard, 10% Trousseau, sur Curoulet, en l’honneur de Marc, le premier fils de Jean-Marc. Animal au sens noble, il respire l’autolyse et en constitue une belle définition. La structure est cossue, déjà bien en place, mais le vin mérite d’attendre un peu pour s’exprimer au mieux.

    - Arbois Savagnin Bleu Marine 2004
    Bleu comme la mer, marine comme l’océan, une cuvée destinée aux gens de la Côte normande et élaborée pour accompagner les produits de la mer. Le cépage développe une jolie aromatique fruitée et possède beaucoup de nerf. Une acidité mordante, même, à croquer, qui procure une grande sensation de fraîcheur, apte à relever nombre de défis culinaires maritimes.

    - Arbois Frimaire 2004
    25% de pourriture noble sur du Savagnin vendangé en novembre 2004. Si le premier nez est discret, légèrement confit et botrytisé , une petite pointe de gaz le tonifie, le sucre résiduel se fondant digestement dans l’acidité. Un vin léger et aérien, destiné aux foies gras des Fêtes.

    - Arbois Savagnin Grand Curoulet 2004
    Une prise de voile express et brève, sur une cuve, pendant un mois, et cela apporte déjà des notes oxydatives subtiles et épicées! Bien équilibré, c’est un beau vin dans un registre très fin.

    - Arbois Soliste 2004
    Voilà qu’une des deux cuves de Frimaire a trouvé le moyen de la jouer solo et de prendre le voile! On aura tout vu! De petites notes épicées se surajoutent au botrytis, dans un registre toujours aussi délicat, mais la bouteille que nous dégustons est ouverte depuis quelques jours et manque d’un peu de relief.

    Une gamme déjà assez complète, même si nous ne goûterons pas aux Chardonnays, en cours d’assemblage. Faudra t’il que nous revenions encore? Ce sera avec un plaisir non dissimulé, en tout cas!

    Olif

  • Jean-Marc Brignot, un nouvel As sorti de la Manche?

    Le 06/03/2005 à 19:07

    Nouveau venu dans le paysage viticole arboisien, Jean-Marc Brignot risque fort de devenir le véritable vigneron rebelle du Jura. De son passage chez Pierre Overnoy, il a gardé l'amour de la région (d'ailleurs il est venu s'y installer!), et la haine de la chimie. Privilégiant l'expression nature du vin et du raisin, il travaille de façon quasi-exclusive sans soufre et semble se régaler d'élaborer des cuvées colorées et pétillantes, avec le Ploussard entre autres, un cépage qui devrait lui permettre un certain nombre de fantaisies.

    Nouveau venu sur Arbois, mais pas dans le monde du vin, car depuis 2 ans, il présidait aux vinifications d'une maison de Champagne dont j'ai oublié le nom. D'où sa passion des bulles, aussi! Originaire de la Manche, donc pas forcément prédestiné à l'élaboration du vin, il vient de racheter les vignes du Domaine Robert Aviet. « Les vignes ont connu la chimie, mais ce sont de beaux terroirs! » lui a dit en substance Pierre Overnoy pour le conforter dans sa décision. 2004 sera son premier millésime, aucun vin n'étant pour l'instant commercialisé. Cela ne saurait tarder, car quelques cuvées privilégiant le fruit et le naturel devraient bientôt être mises en bouteilles, à la recherche du plaisir immédiat. Le temps également de baptiser le domaine, qui ne possède pas encore de nom! Certains aimeraient le voir s'appeler « Domaine du Cul Roulé », du nom d'une de ses plus belles parcelles, au lieu-dit Curoulet, mais rien n'est encore joué!

    Dans la famille Brignot, qui a passé son enfance dans un des départements français qui comporte le moins de pieds de vignes au mètre carré, on peut également demander la fille, Elise, dont le Beau Mont de Vénus est un réel petit bonheur! Sans grivoiserie ni familiarité aucune (je ne me permettrais pas, nous n'avons pas encore été présentés!), puisqu'il s'agit d'un vin de table élaboré à Beaumont sur Véron, sur les coteaux de Chinon chers à Rabelais, cuvée qu'elle a elle-même nommée ainsi.

    Lorsque nous arrivons à Molamboz, dans la vieille maison en cours de rénovation, il est presque 13 heures. Il est prévu de commencer la dégustation puis de casse-croûter ensemble.
    Un échantillonnage impressionnant de vins en cours d'élevage est disposé sur la table, assortiment de formes et de couleurs totalement inédites!

     

     

    Perlant 2004
    Un assemblage de 80% de Ploussard et de 20% de Melon, destiné à être la base d'un crémant, mais qui sera embouteillé tel quel pour constituer un joli et revigorant pétillant naturel.
    La robe arbore fièrement une couleur orange pastel, trouble mais homogène. Un vin tout fruit, léger et frais (10°), avec une bulle naturelle marquée, tonifiante. Un vin pour les premiers pique-niques printaniers, qui sera à décapsuler à l'ouvre-bouteilles. Une alternative à l'Orangina?

    Ploussard 2004
    Un rosé vinifié comme un blanc, par pressurage direct. La robe est également orangée, bien soutenue. Présentant une légère réduction au nez, il libère à l'agitation des notes d'agrumes bien mûrs, type pamplemousse rose. Une cuvée légèrement soufrée, destinée initialement à finir en bulles, qui possède de ce fait une finale à peine serrée, gênant le puriste du sans soufre qu'est Jean-Marc, mais je dois avouer que c'est quand même discret!

    Chardonnay 2004
    La robe est encore trouble et les sucres ne sont pas terminés. Mais le fruité primaire est tellement éclatant que la mise ne devrait plus tarder.

    Savagnin Vieilles Vignes 2004
    Des vieilles vignes de savagnin vendangées après la pluie, une fois la pourriture noble installée. D'où une grande sensation de maturité, pour un vin encore en phase primaire, avec un peu de résiduel, mais une charpente et une ossature plutôt prometteuses, avec du gras qui se développe en bouche.

    Savagnin Vieilles Vignes 2004, sous voile
    La même provenance que précédemment, mais un voile s'est installé en 4 à 5 jours, pendant la fermentation alcoolique. Un vin rebelle, qui suit sa propre destinée, possédant encore beaucoup de sucre et un peu de perlant sur des arômes très fermentaires de pomme verte. Une évolution dans le temps à suivre avec curiosité!

    Savagnin Vieilles Vignes 2004, 3ème fût
    Le même toujours, conservé dans une cave moins fraîche. La robe est déjà dorée, témoignant toujours d'une très grande maturité des raisins, et un vin qui possède beaucoup de prestance, d'amplitude et de richesse.

    Melon 2004
    Un vin riche et gras, avec une réduction importante au nez, et une pointe de lourdeur en bouche, peut-être due à une température de dégustation insuffisamment fraîche.

    Melon 2004, 13,7° naturels
    Une cuvée encore très particulière, du melon ramassé à grande maturité. La réduction est bel et bien là , puis le nez se positionne dans un registre lactique, presque fromager. La bouche est ample, avec à peine de résiduel, la finale est très légèrement asséchante, du fait d'une perception boisée un peu marquée. Une barrique qui n'est pas tout à fait du goût de Jean-Marc!

    Savagnin Jeunes Vignes 2004
    La robe est presque limpide, les sucres sont quasiment terminés. Vif et fruité, immédiat, c'est une expression originale et novatrice du savagnin, extrêmement plaisante.

    Ploussard 2004
    Un vin initialement destiné à être commercialisé en primeur (type Beaujolais, pas Bordeaux!) et que Jean-Marc n'a pas trouvé suffisamment convaincant à ce stade. Les quelques mois d'élevage supplémentaires ont laissé la priorité au fruit, pour en faire un réel vin de soif, tonique et tonifiant.

    Trousseau Curon 2004
    Sous une robe groseille soutenue, de superbes notes de griotte, d'amande amère, de colle blanche, envahissent le nez. La bouche, légèrement acidulée, traduit une très belle pureté de fruit.

    Assemblage Trousseau-Ploussard 2004
    15% Trousseau, 85% Ploussard en provenance d'une seule parcelle pour un vin gourmand, rond et charnu, développant d'agréables notes de fruits rouges écrasés sur des tanins soyeux et patinés. Forcément coup de coeur!

    Une gamme déjà bien étoffée qui devrait être commercialisée pour partie courant de cette année, en ce qui concerne les vins fruités et gourmands. Son approche du Savagnin promet d'être passionnante!

    Après tout cela, on a encore goûté pas mal de trucs, pour finir le repas, apportés par les uns et les autres, mais de façon un peu hors sujet et sans prise de notes.

    Le soleil se couche alors sur Arbois et ses coteaux toujours enneigés, l'heure pour le GJP de reprendre de la hauteur, les papilles encore garnies de toutes ces belles découvertes.

     


    Jean-Marc Brignot, retenez bien ce nom, on aura, je pense, l'occasion d'en reparler!

    Olif