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Vous reprendrez bien un petit coup de Stéphane Tissot? (bis)

Parce que y’en re n’a! Et peut-être même que ce n’est pas fini!

N’ayant pas eu le temps de prendre livraison de la dernière commande effectuée lors du récent passage au domaine, il fallait bien y retourner. Et du coup, pourquoi ne pas (re)goûter à quelques petites choses? Ben voyons! On ne va pas se gêner, quand même? Puisque tous les vins sont en bouteille!

Arbois Chardonnay 2004
Le retour à l’ancien style du domaine! Un ancien style nouvelle formule, version 2004, 40% cuve, 60% fût, 2/3 argileux, 1/3 calcaire. D’une grande franchise, sur les fruits blancs, la pierre à fusil (sa composante minérale argileuse), il termine sur une finale légèrement acidulée et citronnée. Un come back qui sera apprécié des fidèles clients d’André et qui constitue un véritable palier pour apprécier la gamme des vins de terroir. Un rapport Q/P exceptionnel!

Arbois La Mailloche 2004
La première des cuvées de terroir à avoir été embouteillée. La mise date de 3 semaines et le vin en pâtit encore un peu. Premier nez fermé, réduit, ou finit par percer à l’aération la petite pointe fumée argileuse caractéristique. Un peu dissociée à ce stade, cette Mailloche possède une remarquable et longue structure acide extrêmement prometteuse. A encaver pour les prochaines années.

Côtes du Jura  blanc En Barberon 2002
Celui-là aussi, il vient de sortir, et je ne l’avais pas encore dégusté. Très légèrement soufré à la mise, contrairement aux millésimes précédents, il possède un nez puissant et complexe, reflet de sa belle minéralité argileuse. Une profondeur et une densité remarquables, un vin superbe!

Arbois Les Bruyères 2003
Des retrouvailles avec cette cuvée qui ne s’e ntire pas trop mal dans ce caniculaire millésime. Beaucoup de fruits blancs (poire, notamment) au nez, légèrement caramélisé, il possède une attaque un peu molle, puis se retend, s’élargit et finit de façon assez droite grâce à un retour de l’acidité.

Arbois Les Graviers 2001
Le premier nez est plutôt distingué, grillé, ce qui semble être une caractéristique de ce vin issu de terroir calcaire, et qui n’est pas particulièrement une note d’élevage. Un équilibre plutôt nerveux malgré une matière opulente dans ce millésime difficile qui a nécessité un tri drastique (rendements inférieurs à 30hl/ha).

Arbois Poulsard 2004
Version sans soufre, c’est une gorgée de petits fruits rouges, après dissipation d’une petite note de réduction. On retrouve les notes confiturées et épicées du cépage, mais une fraîcheur soyeuse et une grande buvabilité.

Arbois Poulsard VV 2003
A titre comparatif, le même, ou presque, en version traditionnelle. Si la différence de millésime peut jouer un rôle indéniable, la facture est néanmoins plus classique, épicée et fumée.

Arbois Trousseau 2004

Rond et charnu, avec de la mâche finale, voilà un trousseau classique sur lequel il n’y a rien à redire!

Arbois Trousseau  Singulier 2004
Elevé en demi-muid, un plus grand contenant qu’habituellement, donc, cela permet au fruit de se lâcher, de se libérer complètement. Un vin singulier à plus d’un titre, pas propre sur lui, à la robe un peu trouble, soulevée par quelques gaz, politiquement incorrect de par son nom, qui peut prêter à diverses interprétations. Mais pourtant, c’est bon, et des deux cuvées de Trousseau dégustées successivement ce jour-là, c’est bien de celui-là dont j’aurais envie de me resservir un verre!. Un vin à boire, et reboire encore, ne serait-ce que pour le mettre au pluriel!

Côtes du Jura rouge En Barberon 2004

Très concentré, ce Pinot Noir, comme à l’habitude, avec une petite touche végétale pour la fraîcheur. Beaucoup de corps, une finale possédant de la mâche, un vin à attendre pour qu’il se fonde et s’harmonise.

Arbois Traminer 2004
Pour la route, une gorgée de ce savagnin ouillé d’une grande maturité de fruits, disposant de beaucoup de fraîcheur, et qui se goûte particulièrement bien en ce moment.

Arbois Savagnin 2001
La version oxydative de ce cépage, mais dont la fraîcheur aromatique s’exprime bien au premier nez, avant que n’apparaissent les arômes oxydatifs. Très bien!

Ayant malheureusement dû quitter la dégustation avant la fin pour cause de timing un peu juste, nous n’aurons pas non plus l’opportunité d’emporter notre commande! Il faudra revenir! Eh bien soit! Nous reviendrons! Puisqu’il le faut!

Olif

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