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Crisis? What crisis? Celle de la viticulture, Bébé!

Pour rester dans la métaphore musicale, en écho à un message de Xa Xa, qui me fait le plaisir de passer régulièrement par ici, si on parlait un peu de la crise?

Bonjour,
pas grand rapport, mais je ne sais pas où le poster.
Alors comme je passe régulièrement par chez vous...

à faire circuler dans la blogosphère ?

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3230,36-757813,0.html


Faisons donc circuler, pour que les "smicards de la vigne" ne restent pas dans l'anonymat.

Payant pas mal de ma personne pour aider la viticulture (ma cave déborde, et je ne renacle pas à consommer, avec modération certes, sauf quand c'est vraiment bon et que j'ai du mal à me retenir!), je conçois néanmoins les enjeux économiques globaux, mais ne suis pas sûr, à mon niveau, de pouvoir faire plus! Est-ce que produire plus en déclassant (pour augmenter les rendements) sera une solution "durable"? J'ai malheureusement bien peur que non, les consommateurs, en cette période de mise à l'index de tout ce qui contient peu ou prou de l'alcool, n'étant pas particulièrement incités à consommer plus!

A vous lire à ce sujet dans cet espace, si vous le souhaitez!

Olif

Commentaires

  • Après lecture de l'article : encore la même rengaine, "je fais du bon vin et le négoce ne sait pas le vendre..."...
    je ne sais plus quoi dire à mes clients à propos de la crise du vin hurlée sur les journaux de 20h.
    Alors je leur dis juste que cette année je n'aurai que 120 bouteilles de la cuvée "A l'ombre du figuier" du Mas de La Seranne (6/7€) en Coteaux du Languedoc parce que le producteur a tout vendu en trois jours à vinisud. Je leur dis que j'ai vu des producteurs le sourire aux lèvres dernièrement en Minervois, en Languedoc à Nizas, à Lauret...

    Donc je pose la question : si eux y arrive pourquoi pas les autres ?

    Et j'ose une réponse (un peu provoc je l'admets) : si un viticulteur vend mal c'est peut-être parce qu'il est incompétent (en un seul mot)?
    Evidemment, si c'est le cas, ce n'est pas une raison pour les laisser tomber. La démarche d'Hervé Bizeul avec Waldem est peut-être un début de solution.

  • "Donc je pose la question : si eux y arrivent pourquoi pas les autres ?"

    Je n'ai pas la réponse, mais j'ai une autre question: est-ce que tout le monde pourra y arriver?

    Pour rebondir dans le même temps sur un autre sujet d'actualité, les vins à copeaux ne m'intéressent pas le moins du monde. Mais s'il y a un marché pour ce type de vins, qu'on arrive à les produire à moindre coût, tout en maintenant une qualité (en est-ce vraiment une ?) à peu près constante, pourquoi pas? Surtout que ça devrait éviter de massacrer des fûts et peut-être des chênes, mais là, rien n'est moins sûr non plus, car ce sont les éleveurs de fûts et de chênes qui vont faire grise mine!

    Pas simple, tout ça!

  • A la lecture d'une réfexion dans cet article disant que les prix avaient été divisés par 2 ou 3 et que les prix à la vente pour le consommateur n'avaient pas baissés. Qui a encaissé la différence et qui cela sert-il?
    Je ne le sais pas, mais une chose est sure, travaillé dans n'importe quelle filière du vin n'est pas simple.
    En ce qui concerne les vignerons, l'exemple de la cave des vignerons d'Estezargues peut donner à réflechir. Je ne sais pas si tous les coopérateurs sont ravis mais la cave continue de tourner. La reprise en main par la filiére productrice de la commercialisation me parait la seule voie pour que "ceux qui n'y arrivent pas" puisse s'en sortir. Cela demandera des investissements et des volontés personnels impoetant pour que cette marge qui tombe dans les poches de l'on ne sait qui puisse leur revenir.

    Compliqué...

    Saint-Vernier

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