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Le bio (bon et pas con, revenez!)

 

 

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Michoubidou a fait des petits. La mère et l'enfant se portent bien, merci. Le petit Nicolas de R.,  enfant naturel de Michel B., est donc bien vivant. Bon vivant, rien ne permet pourtant de le laisser supposer pour l'instant, malgré l'intitulé de son blog, sur lequel je veux bien renvoyer une fois, mais pas plus. Ce n'est pas encore aujourd'hui qu'on va faire grimper à son goût le niveau du Blog d'Olif, mais c'est si bon de se lâcher un peu, parfois.

Sur son dernier billet, Nicolas de R. a décidé de s'en prendre au bio. Enfin, pas vraiment au bio, ce ne serait pas complètement raisonnable ni responsable de sa part. Mais plutôt à l'idéologie qui se cache derrière le bio. Les biocons ne sont pas loin. Sur le fond, il n'a pas entièrement tort, le petit Nicolas. Si ce n'est que la récupération commerciale du label AB n'est pas le fait des authentiques vignerons bio de la première heure, mais de profiteurs cherchant à produire industriellement du bio à bas prix, avec la complicité de Bruxelles, qui tente d'élaborer une charte laxiste qui pourrait permettre aux productivistes de continuer à faire leurs profits. Non, il n'a pas entièrement tort, mais comme il a été à bonne école, il pêche méchamment sur la forme, osant encore l'éculé "vin bio qui n'existe pas". Une non-existence purement administrative, je n'ai pas mieux comme réponse que celle de Claire Laval, du Château Gombaude-Guillot, dans les commentaires.

Le bio, le vrai, ce n'est pas du "petit commerce". Enfin, pas initialement. Pas non plus une "incantation",  une "litanie" ni même une "déviance". Ou alors une déviance de la déviance, peut-être, pour un retour à la normale et au naturel? Les références du petit Nicolas, ce sont les mêmes que celles de son Maître, évidemment. L'honneur du bio, forcément! Leflaive, Leroy, Zind-Humbrecht, Beaucastel, Huet, la DRC. Imparable! Surtout lorsque les sus-nommés poussent le zèle à ne même pas mentionner leurs pratiques. Sur les étiquettes, seulement, parce que dans les pages glacées des magazines de luxe, à l'occasion d'un portrait et d'une pose en redingote ou tailleur Channel, c'est autre chose. Et puis, d'abord, pourquoi  leur demander de justifier leurs pratiques? Leurs vins sont "les plus beaux au monde", on ne va quand même pas aller mettre en doute la façon dont ils travaillent! Puisqu'on vous dit qu'ils font tout comme les bios, ma bonne dame! 

Pourtant... La viticulture bio véritable, c'est une conviction et un aboutissement. C'est la conviction que le bien-être de la vigne et du vin passe par le travail des sols et le respect du vivant, et dont l'aboutissement conduit à des pratiques réfutant la chimie, qu'elles soient bio ou biodynamiques. Et cela demande du temps. Du temps à la terre, empoisonnée de longue date, pour accepter cet état de fait. Du temps au vigneron pour mettre en application ces beaux principes. Et beaucoup de travail, aussi. Et moins de rendements. Les "plus beaux vins du monde", qui, paraît-il, "s'y collent de toute urgence", sans "barguigner", pour aller dans "le sens de l'Histoire", ceux qui vendent leurs bouteilles avec deux ou trois zéros derrière le premier chiffre, sont-ils prêts à cela? Peut-être aussi que les 300 hectares de Taittinger sont tenus au cordeau et que c'est "un modèle en Champagne", mais je demande quand même à voir. La vision que j'ai du vignoble champenois des grandes maisons, grâce à l'acuité d'une poignée de vignerons irréductibles et authentiques, le plus souvent labellisés bio, mais pas exclusivement, ce n'est pas vraiment ça!

 

Et puis, ça veut dire quoi, "torchonner grave son pinard au chai"? Le faire mal, à grands renforts d'adjuvants et de correcteurs, comme les opportunistes du bio, qui ne cherchent qu'à produire rentable et pas cher? En faire trop ou plutôt pas assez, comme les jusqu'auboutistes du bio, ceux qui vont plutôt avoir tendance à poursuivre leur action en vinification, qui ne vont surtout pas levurer et mettre le moins possible, voire pas du tout, de cochonneries dans leur vin? Sous-entendu, du torchon nature, dans le langage michoubidesque, évidemment.

 

Mes références à moi, celles de vignerons sincères qui revendiquent le bio comme un état d'esprit et une façon de vivre, elles sont nombreuses. Des vignerons humbles, qui sont sans cesse obligés de justifier et d'expliquer leurs pratiques, et pour qui la certification est parfois une nécessité. Afin de prouver aux esprits pervers qu'ils ne trichent pas, aussi bien à la vigne qu'au chai. Pas pour mettre commercialement en avant leur label. Pour n'en citer que quelques-uns, histoire de faire contrepoids avec la liste bling-bling du petit Nicolas (gare, ça va être moins clinquant): les Côtes de la Molière, l'Octavin, Patrick Meyer, Bruno Schueller, Guy Bussière, Michel Guignier, Xavier Caillard, Cyril Alonso, Jacques Maillet, Étienne Thiébaud, le Clos Romain ...

Pas sûr que le petit Nicolas en ait goûté un seul, de ceux-là!

 

Du courage, c'est vrai qu'il en faut, pour arriver au bout de son ramassis de poncifs qui se voudraient pertinents. En peu de temps, l'élève a déjà dépassé le Maître. Je lui souhaite d'ailleurs la même persévérance pour arriver au bout de celui-ci, si jamais il le lit, ce dont je ne doute nullement, en fait. Pour reprendre les mots d'Olivier Techer, fils de Claire Laval, sur la page Facebook du Château Gombaude-Guillot: " Merci d'essayer d'argumenter de manière constructive :)". Vous avez cependant le droit de vous lâcher un peu dans les commentaires!

 

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Le bio, "plus personne n'en parle". Sauf ici, en fait. Parce que, ici, on aime vraiment ça!

 

Olif

 

P.S.: je ne sais plus si j'en ai déjà parlé, mais le Jura bio s'affichera les 27 et 28 mars au Domaine de la Pinte, en Arbois. Avec un peu de chance, on n'y verra pas le petit Nicolas mettre le nez dans le vert.

 

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P.S.2: Terres et vins de Champagne, ce sera le lundi 18 avril, au Castel Janson d'Aÿ. L'occasion incontournable d'être au clair avec la bonne et véritable Champagne vigneronne. Taittinger n'y sera pas.

 

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Commentaires

  • merci pour ce billet, très juste, et qu'il fallait écrire je crois !
    "afin de prouver aux esprits pervers qu'ils ne trichent pas", oui, c'est en effet beaucoup ce que j'ai pu ressentir tout au long de l'année 2010 !!

  • Le Clos Romain est d'ailleurs tout à fait digne de figure dans ma liste. Comment ai-je pu ne pas le citer? Avec ta permission, je vais l'y rajouter, Céline ...

  • Est-cela peine, de s'énerver sur cet article, Olif? Sans ton texte, j'aurais ignoré l'existence de ce blog et de son auteur, rédacteur en chef de Résidence Secondaire et spécialiste de Demeures et Châteaux, qui vante les services d'une agence PR, qui permet à des "non journalistes...de rencontrer des attachés de presse, qui sont à la fois au courant des activités de leur client (Bernard Magrez) discrètes et efficaces." Il dit, comme tu le soulignes, les mêmes choses, qu'ont dit d’innombrables autres critiques avant lui - chaque fois, cela fait plus "buzz" que leur pain quotidien, les grands domaines, pignon sur rue depuis des années dans la presse traditionnelle du vin. à la limite, je dirais, qu'ils on tout compris: avec un peu de bio-bashing, ont gagne en visibilité chez le lectorat des amateurs du vin, qui autrement ne lisent plus ce genre de prose sur les sempertinels "meilleurs vins de la France". Et les commentaires et articles "contre" pleuvent....

    à la limite, je ne sais plus, qu'est-ce que je trouve le plus ennuyant, le pour ou le contre - d'autant plus que sur une partie des arguments, voire la récupération à la mode d'un label, qui entre temps fait même vendre en GD, avec toutes les dérives, que cela entraine pour le mode de production par le nivellement vers le bas des règlementations au profit de la production bio industrielle...nous agace autant les uns que les autres...

  • Tu en sais bien plus que moi sur le petit Nicolas, Iris! :-)
    Je conçois bien que je lui offre une vitrine pour son blog (qui marche déjà très fort selon lui (2000 visites journalières d'après la Police, 3,8 d'après Google analytics), probablement grâce à un savant léchage de pompes du GJE, même que B&D serait son employeur, c'est écrit sur son FB), mais il y en a marre de laisser passer toujours les mêmes c...! Il est venu me chercher il y a peu ici même en déterrant la Bettanish inquisition et en me collant "un bourre-pif en pleine paix". En quelque sorte, c'est mon droit de réponse. :-) Tu sais bien que je ne peux pas m'en empêcher.

  • La discussion se poursuit aussi sur le mur de Gombaude Guillot. Attention, tous (et vous y verrez que je ne suis pas d'accord avec Nicolas R.) à ne pas tomber dans une dénonciation par trop personnelle et de ne pas tomber non plus dans le tout blanc/tout noir. Bon dimanche à tous

  • C'est cyclique ces egratignures ou quoi? ça réitère dur, du déjà lu, du déjà entendu, du ressassé.... Olif le preux, à ma connaissance d'un "naturel" plutôt paisible quand on ne l'ensoufre pas, ressort son épée à nouveau...
    Laissons les bobos se coiffer et s'entre-congratuler dans leurs belles demeures, dans les boudoirs feutrés de leurs belles vigneronnes (cf la très documentée Iris (que je verrai bientôt!)). Il n'en reste pas moins que pour que cessent ces échauffourées (encore un superbe mot, la langue Française en regorge), il serait (peut-être... je ne suis qu'un ignare, pitié!) bon qu'une fois pour toutes ce qui est Bio etc, soit certifiable d'un bout à l'autre, de l'herbe à la bouteille en passant par tous les travaux relatifs au métier de vigneron.
    Mais le petit monde du vin n'echappe pas à la jubilation guerrière des chapelles en tous genres qui n'aiment tant que les affrontements stériles(re-sic)...
    Un peu comme les journaliste blogueurs, toujours bons, aux plumes lissées, qui savent de quoi ils causent et les blogueurs amateurs, soufre(sic)-douleurs désignés qui polluent le genre de leurs merdes molles à fortes odeurs et qui même parfois osent se servir du très Saint-vin pour partir, hilares, dans leurs vrilles délirantes...
    Ma bonne Monique, on va se laisser faire...

  • Il y a 10 ans de ça je passais mon bprea viti chez un vigneron bio, les vignerons voisins se foutaient constamment de notre gueule et parfois même nous insultaient, aujourd'hui tous ces voisins sont en conversion...

  • tout cela glisse sur moi comme de l'eau sur un canard...
    je ne te remercie pas olif de m'avoir aiguillé sur cet article ininteressant au possible de nicolas de R.^^
    un blog que j'avais le bonheur de ne pas connaitre...
    donc, oui, bon, tant pis pour lui, c'est pas bien grave.
    nous, on boit bon et c'est deja pas mal...

  • Oui, Christian, cent fois sur le métier remettre son ouvrage...Maintenant que c'est fait, promis, je serai sage. Et vais me consacrer à cultiver mon propre jardin. Et prier dans ma propre chapelle. Parce que, finalement, tout ça, qu'est ce que ça va changer? Rien. Mais, qu'est-ce que ça fait du bien quand ça s'arrête!

  • Hello,
    Une bonne petite guéguerre du bio. Ca fait du bien. Ca faisait longtemps. Et je ne te félicité pas Oliv. Mais alors pas du tout.

    Je suis le lien proposé et sur quoi je tombe ? Sur un texte qui a un grand mérite : proposer au lecteur un condensé, un florilège de tous les lieux communs entendus et lus depuis des années, des centaines de fois sur le web.
    Un texte, qui de façon assez géniale nous dit que le vin bio n’existe pas, que pour les gens (aaahhhh les gens !) bio, bioD, nature c’est le flou. Et puis le gars comme Grands Chevaliers bio qui rachètent le reste, cite une tripotée de domaines aux vins intouchables là haut dans le firmament des icônes loin des soucis des petites gens et des buveurs fauchés, qui pour la plupart ne sont pas en bio mais en bio-dynamie et qui pour certains (le domaine Leflaive p.e.) ont un discours vibratoire et ondulant qui justement serait à même de susciter le questionnement…

    Ce genre de fourre tout rapide pour les gens qui aiment avoir une opinion facilement classable devrait tout simplement rester où il est : dans les limbes.
    Et la réaction à ça, au-delà d’une saine pique Olifienne (la photo des ânes, grandiose), c’est informer.

    C’est quoi qu’y font à la vigne les bios ? c’est quoi les techniques du bio ?

    Pourquoi est-ce que ne pas employer d’anti-fongicides systémiques à la vigne et malgré tout se permettre le cas échéant d’utiliser l’un ou l’autre additif en cave, ne serait-ce qu’un levurage, ne peut pas être mis dans le même joyeux panier fourre tout, parce que ces différentes pratiques n’ont absolument pas les mêmes impacts environnementaux… des trucs comme ça.

    Expliquer. Sans excès. Sans anathèmes.

    A+

  • J'accepte bien volontiers tes non-félicitations, Le Rustre. Il est vrai que je n'ai absolument aucun mérite. Dire que j'ai écouté le roi des limbes tout le week-end! Pas le bon vivant, non, celui-là: http://www.lesinrocks.com/musique/musique-article/t/60396/date/2011-02-18/article/radiohead-the-king-of-limbs-tout-ca-pour-ca/


    Il y en a quand même qui l'ont trouvé bien, ce texte: http://gje.mabulle.com/index.php/2011/02/21/201049-a-lire-d-urgence. Dégoût et des couleurs...

  • Quand je tape le lien (oh oui fais lui mal) du GJE, je tombe sur une page blanche. pas grave, ça arrive souvent. J'irai quand ce sera rétablit.

    Mais bon, Nicolas de R., fait partie de la mouvance GJE non ?

  • Je pense que ton ordinateur a développé une allergie grave au GJE, alors. Chez moi, le lien fonctionne. Pour la réponse à ta deuxième question, si on peut parler de mouvance pour le GJE, alors la réponse est oui.
    Vu les réactions que son billet a suscité chez des gens de valeur, d'ordinaire plutôt réservés (je pense à Claire Laval, pas à moi!), on ne peut guère le qualifier "d'intelligent".

  • Comment être aussi virulent contre ce pauvre Nicolas? J'ai beaucoup de mal a saisir l'intention dans son billet... Ses commentaires semblent plus clairs et beaucoup plus modérés, pourquoi une telle charge?
    En revanche, un fond et une forme aussi confuse.. pour un journaliste.. ça la fout un peu mal... Déjà qu'une orthographe largement approximative ne fait pas la fierté d'un Darou élevé à l'école de la foret...
    Gombaude Guillot?? Ca me rappelle vaguement un souvenir... Sont ce les bougres de fourbes qui ont participé à la mascarade d'Octobre sur les labels??
    Les petits polissons de journaliste accompagnés du vigneron allaient acheter de alternatifs de chêne (ouais. des copeaux). Ils ont filmé la scène en caméra caché, visage du vendeur flouté, façon cartel colombien ou traite des blanches... Minable manipulation pour un produit TOTALEMENT NATUREL, en vente libre et parfaitement autorisé.
    DaaaAAAhUuuuUUut
    Oups! version bis avec moins de fautes (peux tu "censurer" le premier com'? Merci!)

  • Moi, virulent? Jamais je n'oserais. Disons que je me complais dans le trente-sixième degré, quand certains ont déjà de la peine à faire du premier. Ça vaut aussi pour toi, Darou. J'ai du mal à imaginer que tu sois sérieux lorsque tu te lances dans des grandes théories explicatives sur les bienfaits du chimique et/ou conventionnel, versus du bio bien fait, et que tu te fasses le chantre des pesticides et des herbicides sous le maigre prétexte que le cuivre autorisé en bio puisse également être polluant. Tous ceux que je connais, qui travaillent bien leurs sols et font de l'excellent vin (celui que j'aime en tout cas), n'en utilisent que très peu, à partir du moment où leurs vignes ont retrouvé un équilibre naturel qu'on leur avait fait perdre auparavant.

    Si tu te livres toi-même au trafic de copeaux de chêne à visage découvert, libre à toi. Mais le jour où tu passeras à la télé, on te floutera quand même, parce que finalement, il vaudra mieux que personne ne sache de qui il s'agit. Quant à traiter Gombaude-Guillot de "fourbe", je te laisse seul responsable de tes propos mais je les censurerai volontiers si les intéressés les trouvent diffamants.

  • Ne les connaissant pas personnellement j'admets que le mot fourbe est sans doute exagéré, surtout que j'imagine les journalistes plus responsable de cette manipulation par l'image que le vigneron.
    Je ne vais pas me répéter, mais il me semble que mes arguments sont plus nombreux et plus assurés que ça ( ce que tu semblais reconnaitre auparavant...). J'ai toujours défendu le travail du sol et l'enherbement que je considère essentiel à un travail de qualité. Et apprécie moyennement que tu ais associé mon nom à une photo de vignoble lunaire.
    L'achat de copeaux n'est en rien un traffic.

  • Alors, bio ou pas, les limbes ?!
    Kiffantes koikil en soit.
    ;o))

  • Attention les bio faut pas rigoler avec ça: ça peut rayer l'email. En tant que biocon quand les risques mildiou-oïdium sont là on met du soufre et du cuivre. On gère les risques en fonction de la pression.
    Pour le vin les fermentations se déroulent pas si mal quand on obtient un équilibre entre les diverses populations de microorganismes. Il faut un peu de rigueur, de l' hygiène et de l'expérience. Ces trois choses viennent plus vite qu'on ne le croit.

    Mais dans le cas présent, la Bettanic il faut rester très vigilant. On peut considérer que de nos jours, les germes de cette maladie noyés dans un ensemble concurrentiel peuvent être inhibés par d'autres nettement plus favorables. Cependant la vigilance doit être de mise. Car la Bettanic peut créer une dépendance. Dans un premier temps au chai. Comme le facteur Edward, la Bettanic peut faire croire une fois par an qu'elle fait vider votre chai. Mais ce qui est plus grave est qu'elle peut se transformer en soit disant défense immunitaire contre une autre maladie d'outre atlantique. Méfiance! Elle peut encore vous leurrer en utilisant s'il le faut la biodynamie qu'elle détourne en pipodynamie comme un alibi à ses objectifs. Redoublez de vigilance, c'est une technique. Car le plus grave c' est sa volonté d' occuper tout l'espace, jusque le crane de ceux qui croient boire du vin. Il finit par déclencher des hallucinations et les personnes infectées croient qu'elles peuvent distinguer le bon du pas bon, et même le bien du mal. Dans ce cas terminal, n'hésitez plus une seconde SULFATEZ !!!

    Pour résumer. Occupation primaire négligeable. Bettanic envahissante, sulfatez.

    Docteur Folamour

  • Merci beaucoup Olif pour ce coup de gueule rafraichissant, gouleyant comme un gamay de M'sieur Boujut, sans additifs ni idées préconçues! C'est bête à dire mais en 2011 il est encore nécessaire de rabacher que derrière chaque bouteille se cache un individu avec une éthique et un état d'esprit. Et que picoler n'est pas un acte de décérébrer mais aussi un engagement humain, un retour au culturel et au/ à la nature. Et non, 100 fois non le bio n'est pas une foutaise marketting!!

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