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Le goût du risque

Longtemps considéré comme la "plus saine et hygiénique des boissons", grâce à ce bon Pasteur (qui ne savait pas encore tout le mal que la pasteurisation allait faire aux fromages au lait cru), le vin n'est-il désormais plus cet aliment bénéfique à la santé, recommandé par une partie du corps médical pour sa richesse en polyphénols et autre resvératrol? Il faut croire que non, puisque sa consommation est ramenée à un bête "facteur de risque" de mourir de quelque chose ...


Vivre, avec ou sans fureur, présente indubitablement des risques. C'est un fait avéré. Imparable. Statistique, aussi. Une des dernières études, médiatiquement reprise à tout va par une presse friande d'infos pseudo-sensationnelles, concerne évidemment l'alcool, qui serait à l'origine de 10% des cancers chez l'homme. 10%, vous vous rendez compte? Mourir du cancer n'est plus tendance, il faut s'en préserver. Ne buvons plus d'alcool et encore moins de vin. Mais de quoi aimerait-il bien mourir, alors, l'homme d'aujourd'hui? De famine, quelque part dans la corne de l'Afrique? D'une irradiation aigüe à Fukushima? De sévices corporels dans les geôles de Bachar El Assad? Ou plus simplement, crever à la tâche ingrate d'un boulot abrutissant et mal payé, en ingurgitant des tonnes d'anxiolytiques et d'antidépresseurs? N'oublions pas non plus que 100% des cancers de l'anus touchent des trous du cul. En avoir un constitue déjà un risque en soi. C'est statistiquement imparable.

 

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La suite, c'est sur Fureur des vivres...

Commentaires

  • Pasteurisons les vins et puis c'est tout ! :)

  • C'est déjà le cas Laurent : en version flash pasteurisation ;-)

    Pour Olif, cadeau : Tous du cru !

  • Louis "Flash" Pasteur, le super héros des laboratoires oenologiques modernes.

  • On est paradoxalement pas très French Paradox, en France. A qui sert le crime : au médecin qui vendent des bouquins? ou aux vendeurs de sodas?

  • J'entends ton argument; il faut mourir de quelque chose ou de rien...Mais une consommation raisonnable permet de vivre plus longtemps. Personnellement, j'étais un peu une tête brûlée et le fait d'avoir failli y passer à 39 ans me fait aujourd'hui relativiser ce type de discours téméraire que je tenais au mot près comme toi.

  • Je ne prône pas la déraison, Phil. Je combats la généralisation et le principe de précaution maximum, qui nous amènent tout droit dans un pseudo meilleur des mondes à la Aldous Huxley, sous couvert de santé publique. À adapter également au cas par cas, parce que tous les hommes (et toutes les femmes) ne sont pas égaux (égales) devant l'alcool, sa métabolisation et ses conséquences sur l'organisme de chacun. Et aussi, parce que j'ai une certaine connaissance de ses méfaits potentiels, j'assume mon entière et pleine responsabilité devant sa consommation, que d'aucuns pourraient juger excessive.

  • Eh bien dans ce cas, je suis d'accord avec toi. Tu as vu j'ai fait quelques articles sur Isabelle K. que tu rencontras récemment.

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