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1976

  • 1976: Jean, Pierre, Marthe, Richard et les autres..

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    1976, année aussi sèche que 69 fut humide. C'est pourtant la larme à l'œil que je me suis résolu à dégoupiller ce Côtes du Jura, qui commençait à dénuder lascivement son épaule. Une bouteille de récupération, payée 3 fois rien (à peine), comme ça, pour voir. Tapis rikiki, poker menteur œnophile. Pas d'attente particulière, si ce n'est le plaisir sans cesse renouvelé de déboucher précautionneusement un vieux vin. La sommellerie, un art que ne pourra jamais remplacer le décapsuleur. Pour ce qui est du vin en lui-même, couleur dorée, miel, épices, champignon aussi, malheureusement, en route vers la madérisation. Intéressant, pas imbuvable, mais à petites doses, car vite fatiguant. Une curiosité, juste pour voir ce qu'il y avait sous cette épaule ...

     

    En 1976, il n'y a pas eu que cette bouteille de Côtes du Jura ni l'impôt sécheresse. Petit flash-back sélectif:

     

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    En 1976, Pierre Richard a réussi à humidifier les joues en se jouant de la vie et des préjugés. En parallèle de sa carrière cinématographique, Pierre Richard tâte de la viticulture depuis 1986 dans les Corbières, au Château Bel-Évêque.

     

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    En 1976, Jean Richard avait bientôt fini son cirque. Au régime Maigret depuis quelques années, il portait de plus en plus souvent sa prothèse PIPE à la bouche, sans crainte de fuites autres que celles de sa salive.

     

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    En 1976, Marthe Richard commençait doucement à fermer son clapet, après avoir clos un certain nombre de maisons dans lesquelles, même une année comme 76 n'aurait pas empêché de mouiller.

     

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    En 1976, Pierre Richard, fils de Jean Richard, ni l'un ni l'autre de ceux cités précédemment, poursuivait l'exploitation du domaine viticole familial situé au Vernois, entre Lons le Saunier et Voiteur, au cœur de l'appellation Côtes du Jura, et, à défaut d'eau, produisait du vin. Le Côtes du Jura qu'il a élaboré cette année-là commence un peu à s'épuiser (voir plus haut). Son fils Vincent l'a désormais rejoint. Sauf distraction impardonnable de ma part, il va falloir essayer de goûter aux millésimes récents. Pourquoi pas lors de la Percée du Vin Jaune de Ruffey sur Seille, les 4 et 5 février prochains?

     

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    Olif

     

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