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corbières

  • VDV#68: diabolo jeune!

     

     

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    VendredisduvinÀ la demande de Tiuscha, cuisinière hors pair et blogueuse tous azimuts, de Saveur Passion et du blog des news de la vallée du Rhône, la 68ème édition des Vendredis du vin impose de mettre sa casquette à l'envers pour parler vin avec un jeune, celui que l'on a à la maison ou, à défaut, un autre, rencontré dans la rue, voire à la sortie de l'école, sans être nu sous un grand imperméable. Pas question de laisser l'éducation de nos générations futures à l'ANPAA, ça ne va pas, non? Un palais, ça se prépare dès le plus jeune âge et cela peut permettre de ne pas laisser les jeunes s'enfiler n'importe quelle boisson dans le gosier, de façon totalement ludique et irresponsable. C'est bien connu, les djeuns sont influençables et ont généralement la mauvaise habitude de se gaver de sodas. Pour ne pas trop les traumatiser d'emblée à grands coups de Mouton-Rothschild ou de Cheval Blanc, il est recommandé de les accoutumer progressivement au jus de la treille. Pour cela, rien ne vaut une bonne limonade, celle du Domaine des deux Ânes. Limod'Ânes, un diabolo carignan ou grenache, selon les années, avec une superbe étiquette signée Rémy Bousquet, qui débouchonne chez lui pendant que ça bouchonne à Paris.

    Après une telle entrée en matière, ils son fin prêts pour attaquer n'importe quelle bonne bouteille qui leur tombera sous la main. Et ils laisseront la piquette au vestiaire. Et peut-être même aussi le Mouton...

     

    Olif

     

    P.S.: Vade retro Satanas et Diabolo, voilà qui ne nous rajeunit pas non plus!

     

     

  • Règlement de comptes à Bloglouglou corral...

    2011 sera saignante ou ne sera pas! Pour le premier billet de l'année sur le Blog d'Olif, il s'agit de repartir du bon pied. 2010 a fini en fanfare désaccordée pour la Bloglouglou, gentiment épinglée par Hervé Lalau, le Chroniqueur vineux, dans un billet "bloguistiquement incorrect", où il s'est lâché à tailler un costard en flanelle aux bloglouglouteurs, prompts à s'auto-congratuler, avec cependant parfois un maximum d'auto-dérision. De l'auto-dérision, Hervé Lalau n'en manque pas non plus, pourtant, tout le monde, y compris lui, ayant dans son post la possibilité de se sentir visé un chouïa par cet excès de nombrilisme qui l'habite. Il n'empêche. Certaines dents ont pu grincer autrement qu'en rayant le parquet. Se voir traité de "gros nul à chier" lorsque l'on n'est effectivement qu'un "gros nul à chier", voilà qui ne fait guère plaisir. Trop premier degré, sans doute. Il n'y aurait manqué que des noms, comme l'a supplié le pourfendeur des valeurs hygiénistes et bureaucratiques républicaines, par ailleurs Président à vie de l'Amicale des Bons Vivants pas encore morts d'un cancer alcoolo-dépendant, et délationniste à ses heures.  Il n'en fallait pas plus pour entraîner moult réactions dans les commentaires, puis dans le billet qui a suivi, sur l'intérêt du blogging, avant de déclencher une polémique un peu plus musclée via Facebook, suite à la réponse d'un "néo-blogueur bourguignon", les bottes dans le terroir, amoureux de la beauté de la vie, entier et toujours à fond, qui finit par remettre en cause  le bien-fondé de la dichotomie amateur-pro, brocardant même le journalisme vineux en chambre.

     

     

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    Après une pareille intro, brisons tout de suite la glace et ne nous laissons pas embarquer sur une pente glissante avec d'éventuels dommages collatéraux!

     

    La Bloglouglou, un nom que, contrairement à beaucoup, j'affectionne, parce qu'il ne se prend pas au sérieux et qu'il a  été suggéré en premier, dans des temps probablement immémoriaux (un temps que les blogueurs depuis moins de 20 ans ne peuvent pas connaître), par un esthète helvète au goût certain et à l'esprit encore plus, alors que les wine-blogueurs se comptaient sur les doigts d'une seule main et d'un pied, l'autre étant occupé à jouer du coude les orteils en éventail. Je le sais, j'y étais! La Bloglouglou, donc, fait sa crise d'adolescence. J'ai beau être increvable, ça me fatigue un peu de me retrouver avec deux ou trois spots luminescents en plein milieu du front ou sur le pif. Cette sphère de blogueurs, loin d'être fermée, est faite de cercles concentriques (les amateurs, les vignerons, les pros du vin, ceux qui voudraient le devenir, les "journaleux", les nantis, les abscons, les vindicatifs, ceux qui ne boivent que du Bordeaux, ceux qui voudraient bien le vendre aux Chinois, les alpinistes, les geeks, les e-communicants, les nuls à chier, les bios, les biodys, les naturistes, les soufreteux...) qui parfois s'entrecroisent quand ils ne s'entrechoquent pas. Les plus anciens d'entre eux se croient revenus au bon vieux temps des forums qu'ils avaient volontairement désertés pour échapper à la perversité du commentaire autodestructeur à fragmentation et/ou à retardement. Généralement, les différents cercles se regardent avec condescendance, parfois bienveillance, quand ce n'est pas de la concupiscence. Rien de graveleux là-dedans, au grand dam du Bicéphale, probablement.

     

     

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    Et le vin, dans tout ça? Apparemment, il délie les langues, mais sur le Blog d'Olif, pas de Bla Blah! Un coup de Sabot d'Hélène dans le cul, et ça repart! Syrah aux 3/4, complétée par du carignan, animal juste ce qu'il faut, concentré mais frais et digeste (un peu de volatile, sans doute?), ce Corbières 2006 d'Alban Michel se laisse boire sans chichi et sans bla-bla. En bavant légèrement sur l'étiquette, toutefois.

    Vin étonnant, non?*

     

    Sur ce, je laisse chacun à son introspection, chers camarades blogueurs. Buvez bon ... et n'hésitez pas à le raconter sur votre blog, si le cœur vous en dit encore!

     

    Olif

     

    * mention absolument libre de toute publicité. Ceux qui souhaiteraient en commander une bouteille pour la commenter sur un forum ou ailleurs peuvent bien se la procurer où ils veulent ...!

     

    P.S.: billet volontiers et volontairement un peu obscur dans son écriture. Et si on passait à autre chose, après la pommade, puis le gant de crin?

    P.S.2: à la demande générale d'Estèbe, un peu de musique!

  • Gazou Gazou

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    Bel Gazou 2005, La Treille Muscate, Corbières

     

    Catherine Marin-Pestel aurait pu s'appeler Colette. Son histoire nous est fort joliment contée ici par Estèbe 1er, alias Cézigue, qui, dans son infinie bonté, m'a fait découvrir Catherine à la vigne. Beaucoup plus à mon goût que Claudine à l'école, en fait.

    Après avoir été séduit par le Corbières blanc 2006 La Vagabonde dans la fraicheur de la cave du Passeur genevois de vins, je me suis empressé de faire passer la frontière du Jura à ce Bel Gazou 2005, puis d'en faire voler le bouchon.

    Frais, gouleyant, croquant, grenu, d'un naturel séducteur évident, voilà que ce jus de la Treille Muscate m'a filé la chair de poule. Bel Bel Gazou! Gazou gazou!

     

     

    Ce joli gazouillis me rappelait bien quelque chose, autre que Colette, mais j'ai mis du temps à savoir quoi. Etais-je distrait! Gazou Gazou!

     

    Olif

     

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  • Goûte-moi ça si tu Lauze! (2)

    Quand on tient un bon titre, pas question de le lâcher comme ça!  Après l'hiver de la semaine dernière, l'été est déjà de retour! Vivent les déjeuners en terrasse et un bon petit rosé bien frais avant la sieste. Peu soufré de préférence, pour éviter les réveils difficiles. Le rosé de l'été indien, ce sera donc celui-ci: un Corbières 2007 du domaine du Grand Lauze, dont les vins nous ravissent à chaque fois, chaque jour ou presque. Du bio, du nature, du frais, du tout bon! Robe groseille, nez frais et fruité, bouche ronde et gourmande, parfaitement désaltérante. Une sensation de rouge léger, grâce à des petits tanins adorables comme tout.

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    Et dire que c'est fait avec du Carignan!

    Vin étonnant, non?

     

    Olif

     

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  • Goûte-moi ça si tu Lauze!

    Mais comment ont-ils pu bouter hors de Boutenac un vin pareil, qui ferait honneur à bien des appellations, même les plus prestigieuses? Dérive d'un système archaïque ayant perdu toute crédibilité et filant un très mauvais coton, AOC Corbières-Boutenac, Ledogar à toi!

     

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    Alors oui, je vais l'oser en grand et déboucher sans vergogne ce Grand Lauze 2004, un vin à la chair délicate, dense, serrée et, pourtant, déjà très palpable. Equilibre subtil, tanins frais et digestes, alliance parfaite entre les 4 principaux cépages sudistes (mais à dominante de carignans centenaires), voilà un vin magnifique qui enchante les papilles

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    Le Carignan 2005, version sans soufre, se laisse boire avec gourmandise et véritable plaisir. Un bien beau canon festif bourré de fraicheur.

    Vins étonnants, non?



    Olif

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