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grand lauze

  • VdV #19 - Sulfites free

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    Le vin au naturel, c'est le thème de ces 19èmes Vendredis du vin, que j'ai le plaisir et l'honneur de présider.

    Le Vin au Naturel, c'est aussi le titre d'un passionnant ouvrage publié aux Editions du Sang de la Terre, en collaboration avec les Editions du Vin.

    Plaidoyer pour une viticulture au plus près du terroir, de la vigne à la cave,  on lit ce livre de François Morel (pas le Deschiens, mais le rédacteur en chef de l'indispensable revue du Rouge & le Blanc) comme on boit un vin "nature" ou "naturel": à grandes goulées, sans reprendre son souffle.

    "Le soufle? Un vlai ploblème!" si l'on en croit Ming-Li-Foo, vigneron chinois conventionnel et asthmatique au bord de l'asphyxie.

    Mais d'abord, le soufre, comment ça s'écrit? Un ou deux "f"? Evidemment un seul s'il s'agit de l'anhydride sulfureux que l'on rajoute pour "protéger" le vin. Le protéger de quoi? D'une consommation sans modération? Parce que sinon, bonjour le mal de tête! Et bienvenue au deuxième "f"!

    Le soufre-douleur, ou comment s'en passer en vinification, voilà le véritable objectif de ces Vendredis du Vin. Puisqu'il s'agissait de dénicher une bouteille de vin sans soufre, de la déboucher et de la boire. Si possible de l'apprécier, puis de la commenter. Ce qui personnellement ne me fut pas douloureux. Pour une meilleure lisibilité, j'ai même choisi des vins qui affichaient clairement leur statut sur l'étiquette.

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    Tout Nature, c'est le nom choisi pour cette cuvée de grenache 2006 dans le plus simple appareil produite par la famille Lédogar, du Domaine du Grand Lauze. Goûte moi aussi ça si tu Lauze (3)! Le nez est d’une grande netteté, sans interférence parasite. Curieusement, la bouche est serrée, nécessitant du temps pour se détendre et s’épanouir. Une bien jolie matière préservée des artifices: du vin, tout simplement ! D'ailleurs, c'est marqué sur l'étiquette. Ça se boit presque tout seul, levage mécanique du coude néanmoins obligatoire.

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    Beaujolais sans soufre 2005, c'est le nom de cette cuvée de Beaujolais-Villages du GAEC Jambon à Lantigné, au nez présentant une très légère note de réduction, qui s’efface derrière un fruit net (cassis) et des notes de violette. En bouche, une pointe de gaz, tonique, avant une belle matière juteuse, fraiche. Le Gamay dans toute sa natureté, un vin simple et franc, fleuri et coloré, à petit prix !

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    Plou Plou 2005, un Arbois tout nu produit par les Zinzins du vin, à Besançon, la grande adresse naturiste bisontine. Plou Plou, y'a bon Glou Glou: un panier de cerise et de groseille réhaussé par une pointe de gaz, offrant beaucoup de fraicheur. "Ploussard ou poulsard, l'important c'est d'en boire". Et moins il y a de soufre, plus on peut en avaler, de vin! Avec modération, évidemment!

    Olif

    P.S.: l'ouvrage de François Morel, Le Vin au Naturel, recommande la lecture assidue du Blog d'Olif, de La Pipette aux Quatre vins, de Vins Etonnants et du Blog de Francis Boulard. C'est réciproque!

    P.S.2: Patrick Baudouin vient de nous rejoindre dans la Bloglouglou. Un nouveau blog à recommander sans modération.

     

  • Goûte-moi ça si tu Lauze! (2)

    Quand on tient un bon titre, pas question de le lâcher comme ça!  Après l'hiver de la semaine dernière, l'été est déjà de retour! Vivent les déjeuners en terrasse et un bon petit rosé bien frais avant la sieste. Peu soufré de préférence, pour éviter les réveils difficiles. Le rosé de l'été indien, ce sera donc celui-ci: un Corbières 2007 du domaine du Grand Lauze, dont les vins nous ravissent à chaque fois, chaque jour ou presque. Du bio, du nature, du frais, du tout bon! Robe groseille, nez frais et fruité, bouche ronde et gourmande, parfaitement désaltérante. Une sensation de rouge léger, grâce à des petits tanins adorables comme tout.

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    Et dire que c'est fait avec du Carignan!

    Vin étonnant, non?

     

    Olif

     

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

  • Goûte-moi ça si tu Lauze!

    Mais comment ont-ils pu bouter hors de Boutenac un vin pareil, qui ferait honneur à bien des appellations, même les plus prestigieuses? Dérive d'un système archaïque ayant perdu toute crédibilité et filant un très mauvais coton, AOC Corbières-Boutenac, Ledogar à toi!

     

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    Alors oui, je vais l'oser en grand et déboucher sans vergogne ce Grand Lauze 2004, un vin à la chair délicate, dense, serrée et, pourtant, déjà très palpable. Equilibre subtil, tanins frais et digestes, alliance parfaite entre les 4 principaux cépages sudistes (mais à dominante de carignans centenaires), voilà un vin magnifique qui enchante les papilles

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    Le Carignan 2005, version sans soufre, se laisse boire avec gourmandise et véritable plaisir. Un bien beau canon festif bourré de fraicheur.

    Vins étonnants, non?



    Olif

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