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cyrille sevin

  • On Blois un coup?

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    - Tu le connais, ce vin?

    - Sevin?

    - Ce vin de Sevin, oui.

    - ...

    - Ça sent le coing.

    - Le coin?

    - Non, le coing.

    - Ça sent aussi mon coin.

    - T'es du coin de Sevin, toi?

    - Non, du coin de ces vins qui sentent la pomme, la noix et aussi parfois le coing.

    - Mais du coing, il y en a parfois dans les vins du coin de Cour-Cheverny.

    - C'est vrai que la Touraine, c'est le coin du romorantin.

    - Oui. Et aussi de Noella Morantin.

    - Rhooooo...

    - Celui-là, de Romorantin, il a été élevé 2 ans sous voile, donc c'est vrai que ça peut ressembler à ceux de ton coin.

    - Tiens, justement, il va bientôt y avoir un salon des vins du coin.

    - Dans le Loir et Cher?

    - Oui, Les Vins du coin.

     

    Bon, arrondissons les angles, pour terminer. Les Vins du Coin, c'est un chouette salon du côté de Blois. Avec uniquement des vins bios du coin. Pas besoin de venir sur son 41, mais tout un chacun pourra déguster des vins du Loir-et-Cher pas trop chers. Avec Cyrille Sevin, Béatrice et Michel Augé, Pascal Potaire, Nathalie Gaubicher, du romorantin et Noella Morantin, Hervé Villemade, Olivier Lemasson, Pascal Simonutti, Émile Hérédia, Joël Courtault, Renaud Guettier, Thierry Puzelat et encore plein d'autres vignerons que ça ne gêne pas de marcher dans la boue et de produire de bons vins bio et/ou nature du Loir et Cher. Des Vins du coin, quoi... A déguster avec modération les 1er et 2 décembre, à l'Espace Jorge Semprun de la bonne ville de Blois.

     

     

    Capture d’écran 2012-11-10 à 18.15.14.png

     

    Olif

     

  • Facteurs de (re)conversion...

     

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    Les mathématiques mènent à tout, à condition d'en sortir. Cyrille Sevin a résolu l'équation et franchi le pas. Il a repris en 2007 un domaine à Cheverny. Transition en douceur pendant 2 ans, avec l'ancien propriétaire,  addition, soustraction, puis conversion des vignes en bio. Des projets de multiplication, notamment celui de travailler avec un cheval. La division pour mieux régner, résoudre la Quadrature du rouge et asseoir les acquis d'une viticulture propre, nette et sans bavure. Ses vins, goûtés à La Dive, sont à cette image, blanc comme rouges.

     

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    À lui la petite anglaise! Patrice Hughes-Béguet était consultant en informatique. Il a un peu bourlingué en France, rencontré à Besançon une charmante Caroline anglo-saxonne, en a eu marre de parler un langage binaire et a finalement préféré empoigner la pioche pour aller biner son coin de vignes. Après la reconversion professionnelle, place à la conversion tout court. Dès le début, il a choisi de travailler en bio, pour valoriser ses 3 hectares de ploussard et savagnin essentiellement, sur les secteurs d'Arbois et Pupillin. Le domaine proprement dit est situé à Mesnay, près d'Arbois.

     

     

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    2009 est son premier millésime, qui laisse entrevoir de belles promesses. D'abord un rosé de ploussard, à la jolie couleur rosée, tout en dentelle, à boire comme ça, pour le plaisir, ou sur une assiette de charcuteries, ou les deux, ce n'est pas incompatible. Plus structurée, sa cuvée de la Côte de Feule a aussi une couleur plus soutenue. Champ fort est un vrai coup de bluff, du ploussard vinifié en vendange entière alors que tout le monde le lui déconseillait. Végétal et rustique, dans le bon sens du terme, il possède une vraie gourmandise et un haut coefficient de buvabilité. Après une première Percée plus qu'encourageante, la famille Hughes-Béguet aura le nez dans le vert, le dernier week-end de mars. Pas mal, pour un premier millésime!

    Le nez dans le vert.jpg

     

    Catherine Bernard était journaliste, même si elle l'est toujours. Désormais, elle est plus que cela. En février 2005, elle a enfilé un treillis, un pull et elle est partie tailler les vignes. Ses vignes. Elle nous raconte son aventure et son installation dans le vignoble. Et elle se raconte, dans un livre à paraître le 11 février aux éditions du Rouergue. Des sarcasmes aux tracasseries administratives, de la méfiance à la tolérance puis l'acceptation, mais toujours avec le statut "d'étrangère", elle décrit avec un réalisme criant sa reconversion comme vigneronne dans le Languedoc.

     

     

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    "Dans les vignes, chroniques d'une reconversion", un ouvrage à mettre entre toutes les mains des néo-vignerons en herbe, bio de préférence.

     

    Olif