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no wine is innocent

  • Ne lui lâchez pas la Grappe!

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    "Sur la terre des damnés, solitaire,
    Étranger aux vérités premières énoncées par des cons,
    J'avais touché le fond de la misère
    Et je pleure, et je crie et je ris au pied d'une fleur des champs,
    Égaré, "Insouciantes" dans l'âme du printemps, coeur battant,
    Coeur serré par la colère, par l'éphémère beauté de la vie."

     

    Ces beautés Insouciantes 2011, assemblage des 3 cépages rouges jurassiens, il faudra voir à ne pas leur lâcher la Grappe. Rouge de soif et de plaisir, aux tanins lisses, à boire jusqu'à plus soif avant de toucher le fond de la misère, ce Côtes du Jura de Saint-Lothain, vinifié par Didier Grappe, membre de la désormais célèbre association Le nez dans le vert, saura apporter la lumière au pays de Charles Sauria, génial inventeur maudit de l'allumette à friction. Du soufre, oui, mais sur le bout rouge de l'allumette, pas trop dans la bouteille!

     

    Didier Grappe balancera quelques pavés à la Bellevilloise les 2 et 3 juin prochains, au salon des vins non innocents de Rue89. On essaiera de les éviter... ou pas!

     

    Olif

     

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

     

    P.S.: un sympathique compte-rendu de visite chez Didier Grappe à Saint-Lothain, c'est sur Vinissime.

     

    P.S.: Tête en l'air, évidemment, c'est Jacquot le Grand. Encore jeune, à l'époque. Et un peu tête en l'air, évidemment...

     

  • Vivons nature, lisons nature, buvons nature, achetons nature...

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    "J'aime la nature et les fleu-fleurs des champs,
    Mon coeur est tout ému et, dieu que c'est touchant !
    Je vais m'étendre
    Sur l'herbe tendre
    En écoutant d'un oeil distrait
    L'odeur si forte des forêts la la la
    L'odeur si forte des forêts." *

     

     

    Faut-il y voir un regain d'intérêt actuel pour le rousseauisme? Ou, plus simplement, juste une envie de revenir à des choses plus simples, authentiques, goûteuses et saines? Le très véritable groupe Machin, à la fin des années 70, prônait déjà un retour vers les verts pâturages haut-saônois, sans même savoir que la vigne finirait par s'y implanter. Toujours est-il que le vin "nature" a le vent en poupe. Au point que le terme en devient de plus en plus galvaudé et qu'il serait peut-être effectivement temps de le définir de façon précise et officielle. Mais, en même temps, l'officialiser et vouloir le faire rentrer dans un carcan trop bien défini, est-ce encore l'esprit "nature", volontiers rebelle et un brin libertaire? N'en déplaise au bourgeois qui passe. Et à tous ceux qui voudraient le cataloguer exclusivement comme vin à bobo parisien et m-as-tu-vu dans bar-à-vins branché de la capitale. Le vin nature est plus qu'une mode, la preuve, il est en train de se faire récupérer par ceux qui, hier, lui crachait dessus. Formater le vin nature pour le vendre en GD, voila le nouveau credo des industriels de l'agro-alimentaire. S'il y a une demande et si ça se vend... Et ce n'est pas Lilian Bauchet qui a dit le contraire, dans l'excellente interview réalisée par Antonin le Vindicateur pour No Wine is Innocent, son blog de la Rue 89 où les commentaires des riverains valent aussi leur pesant de cacahouètes.

     

    En parlant de marché du vin nature, trois jeunes étudiantes très "natures" du Mastère Spécialisé Connaissance et Commerce International des Vins (AgroSup Dijon / CFPPA Beaune) ont lancé une étude à ce sujet dans le cadre de leur formation. Les ceusses qui auraient envie de leur sacrifier naturellement 5 bonnes minutes de leur temps sont invités à y répondre en cliquant sur le lien ici présent. Merci pour elles. Réponse souhaitée avant la fin du mois de novembre, pour ceux qui veulent participer.

     

    Et pendant ce temps-là, le vin nature fait son petit bonhomme de chemin en multipliant les micro-initiatives qui font les grandes rivières.

     

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    Buvons nature à Paris en décembre, les 7,8 et 9, en compagnie des Vins S.A.I.N.S, sans aucun intrant ni sulfite. Un micro salon qui se tient à l'Espace Beaujon, rue du Faubourg Saint-Honoré, doublé cette année d'une conférence sur le vin véritablement nature.

     

    Trop à l'étroit dans son costard d'animateur de soirée conceptuelle autour du vin, Fabrice Vinsurvin a fait sauter le couvercle de son Tupperwine pour créer un vrai salon, sans canapé, ni fauteuil, ni gobelets en plastique, les 17 et 18 novembre. Le parc des expositions de la Porte de Versailles indisponible pour cause de Salon du mariage gay, c'est finalement sur la péniche Le Marcounet, 40 quai de l'Hôtel de Ville, que 12 excellents vignerons, bio et/ou nature, tenteront de lutter contre le mal de Seine. 5€ l'entrée, verre et gilet de sauvetage inclus.

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    Les péniches amarrées sur les quais de Seine sont devenues les endroits les plus hypes pour déguster du vin à la Capitale. Ce n'est pas complètement nature, mais presque, et surtout, c'est ultra propre à la vigne. 22 vignerons bio ou biody vont tenter de faire couler une nouvelle fois la péniche Mélody sur le quai de Bercy, avec la complicité de Verre Bouteille et Isabelle Jomain. Un salon désormais bien installé, qui tangue plus ou moins, selon les années, le nombre de vignerons et le niveau de la Seine.

     

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    Olif

     

    * Ma cabane à la cambrousse, du très véritable groupe Machin, un hymne au Rousseauisme, et, à qui saura lire entre les lignes, au vin "nature".