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L'Arlésienne, Mise en bouche jurassienne...

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Escapade arlésienne et embarquement à bord du Cargo de Nuit, à l'occasion de la première édition de ce sympathique Off organisé en marge de Vinisud par Caribou et Julie, les deux Miss de la Mise. Dégustation de jour dans un Cargo de Nuit (une salle de concert, pas une boite de nuit, t'as vu C-Drik, j'ai retenu la leçon!) et premières retrouvailles avec l'ami Fanfan "Gavenat", sens dessus-dessous, volontairement mis à l'envers par l'organisation.

Les bouteilles alignées sur la table, en contrejour dans la lumière bleutée des vitraux du Cargo (une salle de concert, pas une église), la dégustation démarre sur les chapeaux de roue. Les  Chardonnays 2005 se déclinent avec bonheur et dans le respect de leur terroir respectif: fraicheur et vivacité pour Florine, minéralité et notes citronnées pour les Chalasses, plus de gras et une minéralité argileuse pour les Grands Teppes Vieilles Vignes. La cuvée Les Vignes de mon Père 1998, un Savagnin "vieux ouillé" (comprendre ouillé pendant longtemps), possède une longueur phénoménale et une acidité tranchante. Une dimension impressionnante, taillée pour affronter les années. "J'en veux!", élaborée en 2004 avec des cépages d'un autre âge, tient  avec bonheur le choc des ans. Le vin reste frais, droit et tendu, délicieusement gourmand. Fraicheur revigorante également pour L'enfant terrible 2006, Poulsard sans soufre et sans reproche, et rondeur épicée pour le Trousseau Plein Sud 2006, également vinifié sans SO2. La superbe cuvée Z 2006, Pinot Noir zéro soufre toujours, est un vin au nez particulièrement net et droit, d'une grande pureté, et aux tanins fins, ne manquant pas de croquant. Retour vers les blancs, avec un très bel assemblage Chardonnay-Savagnin 50/50, la Cuvée de garde 2002, qui vient rappeler avec bonheur que l'élevage oxydatif possède une certaine grandeur lorsqu'il est bien maitrisé. Le Savagnin Prestige 2003, élevé 4 ans sous voile, présente des notes de noix plus marquées et un caractère plus puissant et affirmé. SulQ 2002 porte bien son nom. On en reste sur le cul! Assemblage de 7 cépages, dont des vieux trucs un peu oubliés, des grains nobles sélectionnés et amoureusement récoltés fin décembre. Robe ambrée, comme un vieux Cognac, arômes envoutants de figue, d'abricot séché, de fruits secs. Long, persistant, porté par une grande acidité  (il y a  du savagnin, mais aussi de l'enfariné!), c'est vraiment  trop bon, impossible à recracher. Le Paille 2002, dans une nouvelle mise, en rajoute une couche dans le gras, l'onctuosité et la quantité de sucre résiduel, sans que cela se perçoive véritablement en bouche, l'équilibre étant superbe! Pour se rincer la bouche, "J'ai soif", épatant Pet'nat' tout fruit, et le grand retour de "Oh!", dans une version finement oxydative, qui préfigure de futurs essais à venir sur la bulle et les Crémants. On va se régaler!

... (à suivre)

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Olif

Commentaires

  • Le vôtre, Estèbe? Parce que, sinon, j'ai également vu la bouille à Fanfan chez votre caviste préféré, au bord du Gland Lac, dans un billet intitulé "Quand la Chine dégustela".
    http://blog.cavesa.ch/index.php/2008/02/20/120305-vinisud-quand-la-chine-degustera

  • Le saviez-vous? Ce même et mirobolant Fanfan reçut un prix spécial pour l'ensemble de son oeuvre sur un blog majeur de la blogloumiam.

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