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VDV 21: vins de fête!

Vendredisduvin Dernier vendredi du mois, donc vendredi du vin. Mais Vendredi d'entre deux fêtes, gare à l'absentéisme! Pas difficile d'avoir débouché quelques jolies bouteilles, pour accompagner les mets du réveillon, puis ceux du jour de Noël., le problème, ce sera de trouver le temps de les bloguer. Excès de table récurrents, la fête n'est jamais trop belle. Il faut donner, offrir, partager, se gaver. Pour expier le supplice infligé à toute une espèce animale sacrifiée? Il n'y a que le foie (gras) qui sauve, la foi maigre s'est sauvée depuis longtemps!

Si les oies et les canards se gavent, d'autres subissent un certain nombre de sévices, comme les crustacés. Et je ne parle même pas de toute cette génération de petits enfants qu'on roule dans la farine en leur faisant croire à un vieux bonhomme rouge à barbe blanche, ce qui évite d'avoir à leur expliquer la crise en long, en large et en travers, et de leur expliquer pourquoi, à la place de la dernière console de jeux WII,... ben non! Juste une mandarine. Comme lors de certaines périodes les plus noires de notre existence, mais au moins, les enfants étaient contents, ma bonne dame! Tandis que maintenant..., il leur faudrait une bonne guerre!

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Pouf pouf!

Lulu, la quarantaine bien marquée, aimerait bien repartir pour une nouvelle vie, maintenant que ses enfants sont un peu plus grands et à peu près autonomes.

Régulièrement repoussée lors des entretiens d'embauche, elle s'offre une parenthèse, histoire de se prouver qu'elle existe encore un peu. Délaissant ses amis et sa famille (dont un mari beauf et alcoolique), elle commute sa vie en mode "vacance" pour une période de vacances à la petite semaine. Au cours de son ecapade, elle noue des relations avec d'autres personnes un peu en marge du système, qui semblent lui redonner goût à sa propre vie. Il faut bien dire que ces gens savent vivre et profiter de l'instant présent. Pour un menu gastronomique improvisé dans un camping-caravaning à l'hivernage, on ne se refuse rien. "Garçon! Quel vin avec la langouste?" Avec la langouste? Il faut croire que c'est déjà Noëls!

"Anjou blanc, Noëls de Montbenault 2004!" Excellent choix, garçon! Le choix du roi, le choix du Leroy! C'est Richard qui devrait être content de ce clin d'œil bédéphile de haute volée!

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Lulu femme nue, c'est une BD en deux tomes, l'un paru, l'autre à paraître, aux Editions Futuropolis, dessinée et scénarisée par Etienne Davodeau, l'un des musts de cette fin d'année. Une vraie BD d'auteur, au sens noble!

Garçon? Quel vin avec le homard, à défaut de langouste? Un Homard et Fred en deux sévices: fendu en deux vivant, grillé sauce corail.
Avec le homard? Anjou blanc Noëls de Montbenault 2003. Ben oui, je n'ai pas réussi à remettre la main sur mes 2004! Ma cave est trop bien rangée! Bonne pioche quand même! Un vin riche, miellé, aux délicieuses notes de fruits jaunes et de frangipane, qui possède un soupçon de fraicheur malgré le millésime, mais dont l'opulence fait merveille sur la texture du Homard  et du Fred aussi.

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Un beau vin de fête, un vin idéal pour un vendredi de décembre, en fait!

Olif


Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

Commentaires

  • Noëls de Montbenault 2004 fut mon choix (en blanc) hier, jeudi. Excellent choix aussi. Un vin de méditation! Comme je les aime.
    Je te souhaite une très belle fin d'année, Olif.

  • Le Noël a été blanc ici aussi, mais surtout dans les verres puisque nous avons une convive (la femme d'Hervé, ma fille en l'occurrence) qui n'aime pas la viande. En plus, c'est elle qui arrive avec coquilles Saint-Jacques et poisson. Pour la liste, raisonnable, des flacons, je laisse Serge (le Dieu des photographes) te dire ça dans les jours qui viennent.
    Bonne fin d'année à toi et à ta famille... à très vite. Bises.

  • Salut, Nidal,

    Lu ton avis avec intérêt, moi qui ai bien du mal avec cette cuvée que je trouve ... roborative (cf les 4 ou 5 crs du 2004 sur notre site).

    Sur 2003, bien aimé le vin sucré (15,5/20) :
    Une liqueur safranée en diable, fruitée, avec du miel, des fruits confits.
    Bouche d'une allonge correcte, nette, très grasse, très douce, gourmande. Très «Layon ».

  • Je découvre cette BD, que je me suis empressé de me procurer!...
    Et il se trouve que son auteur, Etienne Davodeau est de St Gilles Croix de Vie, qui se trouve à quelques kilomètres de St Jean de Monts!...
    Dans la BD, on retrouve d'ailleurs les paysages de cette station balnéaire bien connue.
    Je vais creuser l'affaire, avec l'aide de mon libraire bédéiste préféré, mais le deuxième livre... RE-VE-VIN... à St Jean...
    Ca serait-y pas génial?...

  • Anjou : Domaine Leroy "Les Noëls de Montbenault" 2004 – 24/3/09
    (100% Chenin)
    DS11,5 - LG12 - PR12,5 - MS12,5 - MF12 - EG12,5.
    Boisé énorme, cornaquant des notes peu invitantes de rhum, de coco, de colle scotch, de raisin sec, d'encaustique.
    Matière indigente (un spectre, ce soir), affreusement boisée, peu buvable (chardonnay ?, sauvignon ?, chenin ?).
    C'est le pire état dans lequel nous ayons trouvé ce vin déjà si polémique (le 2002 bu très récemment ne présentait pas un profil aromatique et gustatif si dégradé).
    Précisons que nous savons la méticulosité du producteur dont les vins recueillent de nombreux avis très favorables.

  • J'avais effectivement déjà lu qu'IVV avait beaucoup de mal à apprécier les vins de Richard Leroy. Dieu sait que ce n'est pas faute de persévérer, pourtant!

    Les 2007, goûtés à Angers, étaient par contre épatants, droits, nerveux, minéraux et tendus, tout comme un Noël de Montbenault 2005 bu au bistrot Paul Bert à Paris, tout récemment.
    Fin 2008, ce 2004 ne se goûtait déjà pas bien. J'ai juste eu l'occasion d'y tremper mes lèvres à la demande d'un pote qui en avait ouvert une bouteille au moment de Noël, et qui se posait aussi des questions.

    Voir aussi là http://www.leblogdolif.com/archive/2006/06/26/re-ve-vin-2006-leroy-richard-c%C5%93ur-de-lion.html , un jour de mai 2006 où les vins se goûtaient tous particulièrement bien. Affaire de contexte?

  • Olif,

    Tu parles de la persévérance du vigneron ?

    Pierre et Didier m'ont dit avoir goûté de beaux vins sur fût ...

    Sinon, de superbes bourgognes 2006 chez Bonneau du Martray et Coche-Dury, le we dernier ...

  • Non, je parle de la persévérance d'IVV à vouloir goûter les vins de Richard et à ne pas arriver à les apprécier!

  • Je plaisantais ...

    Ta formulation est connotée ...

    J'ai pour ma part bcp de mal avec ce genre d'élevage du chenin.
    Ce n'est pas mon goût.
    Aurais-je également du mal à apprécier des syrahs australiennes sirupeuses ?

    Je connais certes des amateurs chevronnés qui les considèrent brillants ...
    Je reverrai cela en séance dans la capitale un de ces 4 !

  • Eh! oui, tous les goûts sont dans la nature. Même les mauvais! Cette remarque vaut pour les amateurs de Syrahs australiennes sirupeuses, évidemment.

  • Vin bu à l'aveugle le 2/6/2010 (synthèse par Philippe Ricard).

    Anjou : Domaine Leroy "Les Noëls de Montbenault" 2002 - 13°
    DS12,5 - PC12,5 - LG13 - PR12.
    Robe or ; reflets verts.
    Extravagance principalement boisée, crémeuse, exotique. Mirabelle, citron vert, poire en conserve, cidre, lavande, acacia, camphre, rouille : ça part un peu dans tous les sens, sous l'impulsion d'un bois trompeur.
    Gras, capiteux, amer, très difficile à localiser (Marsanne/Roussanne plus souvent cités)... Pas encore mort, mais s'avachit dangereusement...

    A noter que les Cormiers 2002 de Villeneuve était encore moins bon !

    Alors le chenin et le bois ? vraiment ?

  • Ce qu'il y a de sûr, en tout cas, c'est qu'à IVV ça ne vous plaît pas. C'est votre droit. Il vous en reste encore beaucoup, de ces 2002? Parce que s'il faut se cotiser pour vous les racheter, on va essayer de faire un effort...

  • Non, on va attendre un peu ...

    On m'a assuré que ce serait grand au vieillissement ! :-)

    La Mailloche 2002 n'est ele pas trop mal passée.

  • Petit match récent :
    Noëls de Montbenault 2005 vs Huet Le Mont 2005 : largement préféré le chenin sans bois (et sans oxydation précoce).

    Rouliers 2007, pas trop mal ... mais bon ...

  • Match inégal, aussi, côté sulfites. Je dirais plutôt que tu as préféré le chenin "pur", "droit", "minéral", mais pété de soufre, à une version plus "large", plus "libérée", moins soufrée et forcément légèrement oxydative. Des goûts et des couleurs, une fois de plus. Où est la vérité? La tienne ou la mienne? Y en a-t-il vraiment une, en fait?

    Et puis arrête de déguster des vins de Richard Leroy, Laurent. Même à l'aveugle. Tu ne les aimes de toute façon pas et tu te fais du mal!

  • Oliv,

    Le pb, c'est mes potes qui s'en débarassent ...

    On t'attend ici : http://blog.cavesa.ch/index.php/2010/06/28/197588-sans-soufre-et-sans-reproches#co

    Les vins échevelés en prendront pour leur grade.

  • Olif,

    J'admire ta passion.
    Tu remarqueras que, contrairement à toi, je commente aussi les vins que je n'aime pas.

  • Oui, j'ai remarqué. Concernant Richard Leroy, ça en devient même de l'acharnement.

    Pour le "sans soufre", je revendique le droit de les aimer et de les commenter, sans me sentir obligé de partir en croisade pour me justifier (contrairement à Michoubidou et consorts) et aussi parce que la perfection stylistique bordelaise me gave profondément. Mais je ne passe pas pour autant tout mon temps à goûter des vins de Bordeaux que je n'aime pas pour dire haut et fort qu'ils ne sont pas bons.

  • Il faudrait que tu goûtes Bel-Air-Marquis d'Aligre ou Planquette ou quelques autres, pas encravatés.

    :-)

  • Mais j'ai déjà goûté, Laurent. Et ces Bordeaux-là, je les aime, parce qu'il n'y a rien de pire que de rejeter tout en bloc, que ce soit une région, une appellation ou des pratiques de vinification.
    Et je te concède même un faible pour quelques GCC: Pavie-Macquin (tu vois, je ne suis pas sectaire!), Vieux Château Certan, Léoville-Barton, Pontet-Canet...

    Dernièrement, tout en 98, un fringant LB, un surprenant et frais Lagrange, une imbuvable Comtesse (poivronnée, austère, devant laquelle bien des adorateurs de Bordeaux se seraient pourtant prosternés, je suppose), un très correct Poujeaux et un Broustet buvable mais loin d'être mémorable (d'ailleurs, je l'ai déjà oublié). Là où certains auraient fait un post dithyrambique, ce sera juste 3 lignes en commentaire de celui-ci, pour ce qui me concerne.

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