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théophile milan

  • Lancement de tronches...

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    Ça y est, Tronches de vin est sur orbite. Le précédent record de lancement de guide ayant eu lieu sur le Blog d'Olif, avec un jet à 33,278 mètres, n'a pas fait long feu. Avec plus de 80 exemplaires écoulé dans la soirée, le nouveau record de France de vente de tronches n'est pas prêt d'être battu, lui.

     

    Ça y est, les Gourmands ont lu, les gourmands ont dégusté, les gourmands ont bu. Carton plein pour une soirée grandiose, où il n'a manqué finalement que la présence de Sabine Bucquet-Grenet, dans l'impossibilité de se déplacer au dernier moment pour raisons familiales. TGV, Twingo, Vélicité (le Vélib' bisontin), tous les moyens étaient bons pour envahir la rue Bersot et venir se payer une tranche de tronche. Avec la présence des 5 auteurs (fait suffisamment important pour le souligner et qui n'est probablement pas près de se reproduire), de Marie Rocher, notre charmante co-éditrice, ainsi que d'une poignée de bonnes tronches de vigneron(ne)s, avec, dans leur besace, un large échantillonnage de leur production.

     

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    Hélène, chaussée de bons Sabots, n'a pas eu froid aux pieds, même installée en extérieur, devant la vitrine, pendant qu'Alban, bien au chaud à l'intérieur, expliquait à ses collègues vignerons les préceptes de la viticulture "biodynamite" et, accessoirement, comment faire du Milan sans Remo. Avec dans la gourde de l'AlternaPif LiberTerre, parfois de Mauvaise réputation.

     

     

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    Bien au chaud à l'intérieur de la boutique, Isabelle Perraud déclamait du Molière à qui voulait bien l'écouter. Le public, nombreux et assidu, s'est délecté de Poquelin, petit ou grand, de Morgon, de Moulin-à-vent, avant d'applaudir à tout rompre le Saint-Véran et le Pouilly-Fuissé dans les rappels.

     

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    À sa gauche et plus au sud, Théophile Milan prenait son envol de Papillon, après avoir gagné la capitale comtoise en Twingo. Une rasade de Grand blanc, puis un Clos 2007, tout est bon pour remplir le réservoir!

     

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    Loin du pré et des caméras, Philippe Bornard était venu présenter quelques cuvées de blanc local aux autochtones, secondé dans sa tâche par une mystérieuse inconnue. Parmi les vins dégustés, un savagnin Les Marnes, dans un style très alsacien, qui n'a pas fini de surprendre les habitués du Jura dit traditionnel.

     

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    Et puis, derrière le bar, vous prendrez bien un petit Alsace de comptoir? Que nenni! Pas de ça ici! Les vins de Jean-Pierre Rietsch ont réconcilié tout le monde avec l'Alsace, y compris ceux qui n'étaient pas vraiment fâchés. Des vins unanimement plébiscités, même dans leur version "jurassienne" (comme ce sublime sylvaner aux accents oxydatifs).

     

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    Ce mini-tour du vignoble avait décidément bien de la gueule. Et ce n'est pas les camarades blogueurs qui n'avaient pas hésité à faire le déplacement qui allaient dire le contraire...

     

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    Tronche d'hémibicéphale

     

     

    Olif

     

    P.S.: D'autres tronches seront à collectionner, au fil des salons et des rencontres qui se profilent en ce printemps 2013. Prochaines étapes le week-end du 23-24 mars: Paris (salon du livre), Grenoble (salon des vins naturels) et Arbois (salon des vignerons bio). Toutes les dates à venir sont sur Vindicateur...

     

    P.S.2: le Taulier était à Besançon. Il a déjà livré sa chronique à l'heure des croissants.

     

    P.S.3: pour tous ceux qui n'auraient pas bien compris les principes de la biodynamite, un petit rappel loin d'être inutile

     

     

     

     

     

  • Milan royal

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    Depuis sa chambre, lorsqu'il ouvre les yeux, chaque matin, Henri Milan a toujours les volets clos. Depuis sa chambre, lorsqu'il ouvre les volets, chaque matin, Henri Milan a toujours les yeux clos. Le Clos, sa parcelle chérie et mythique, c'est son jardin et son horizon. Elle dort sous ses fenêtres. Il la veille et la couve du regard chaque jour. Arrachée complètement en 2009, après les vendanges, elle fut replantée en 2011, quasiment à l'identique. Enfin, presque... Grenache, syrah, et, au milieu, deux rangées de mondeuse. "Parce que j'aime bien la mondeuse", confesse Henri, le plus savoyard des provençaux. Le tout parfaitement étudié et modélisé selon de savants calculs autour du nombre d'or. Les manquants n'ont pas été remplacés par des rosiers, non, mais cette bande florale symétrique au milieu des vignes est censée harmoniser le lieu. Pour goûter au Clos nouveau, il faudra donc attendre encore un ou deux millésimes. Mais ça promet. Rien qu'en respirant un grand coup au réveil, on y perçoit déjà des notes florales et épicées...

     

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    On ne sait pas toujours quand on arrive au domaine Milan, mais il est encore plus difficile de prévoir son heure ou même son jour de départ. Non pas que le domaine fasse chambre d'hôtes, mais quand les dégustations se prolongent et se poursuivent par un after, le programme du lendemain se remplit au fur et à mesure que les verres se vident. Le Croque-chou, restaurant chouchou de ses dames et des vignerons au goût affûté, étant fermé le lundi soir et le mardi en été, le chef Sébastien Folz est parfois instamment prié de venir cuisiner au domaine de façon impromptue. Et il s'exécute, avec brio et de façon parfaitement consentante. Ce qui fait déjà une occasion de rester...

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    La dégustation de vins du domaine, il faut savoir la bisser, pour mieux comprendre certaines subtilités. La quasi totalité des vins goûtés le soir, prélevés sur cuve, fût ou bouteille, il a fallu y revenir le lendemain, pour accompagner des vignerons de passage, ayant sonné à la porte à l'improviste, après de multipes SMS restés sans réponse. La Carrée, goûtée à 90°, sous tous les angles, avec ou sans soufre, sait parfaitement mettre la roussane en valeur. Et le Grand blanc... ah! le Grand blanc! Celui-là ne rousille aucun surfeur. Bien au contraire, il se laisse même plutôt avaler sans porter préjudice à quiconque. Et puis aussi le Clos 2009, riche et solaire, l'ultime avant la nouvelle version, promet beaucoup dans sa jeunesse. On lui préfèrera évidemment pour l'instant le 2007, qui est un véritable bijou, un modèle de vin pour les grandes occasions, mais aussi pour tous les jours, tellement il est déjà majestueux et bon à boire. Entre les deux, 2008 affiche une forte personnalité, un poil rebelle, qui nécessitera sans doute quelques années pour s'assagir. La bouteille de Petrus trônant sur l'étalage a été dégustée une fois précédente, plus personne ne sait quand, mais il y a déjà longtemps de cela. Probablement pour étalonner le Jardin, considéré comme le Pétrus provençal. 100% merlot sur des marnes, juteux au possible et provençal en diable. Inégalable, même à Pomerol!

     

    Du coup, le lendemain midi, après le remake de la dégustation de la veille, on a fait un concours de Comté Petite, de différentes provenances jurassiennes. Et on a bu du vin du Jura, pour accompagner des "magrets" de cochon façon Croque-Chou, à la cuisson parfaitement parfaite.

     

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    Ainsi va le vie provençale à la Galine. Royale...

     

    Olif