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Bons plans, bonnes adresses - Page 4

  • Pour sûr: En avant doute!

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    Premier millésime pour Jérôme Jouret, premiers doutes! Mais la volonté d'aller de l'avant! 100% grenache pour une fraîcheur ébouriffante! Très "nature", mais net et précis, parfaitement dessiné, à la manière d'un vin du domaine Gramenon. Une similitude suggérée par le passeur de vins, mais j'approuve. Sans aucun doute. En avant doute, une cuvée qui ne porte pas si bien son nom que cela, tant elle assure et rassure. Un vin que même un pourceau n'aurait pas envie de cracher à la figure du pire ennemi des vins naturels!
    Pour le domaine Les Clapas: clap! clap! clap! Applause!

    Un vin venu d'Ardèche, passé par Genève, avant de se retrouver dans le Doubs. Passeur de vins, y a pas, c'est un métier qui fait voir du pays aux bouteilles! Et aussi une superbe adresse au coeur du vieux Genève, à une encâblure du Grand lac et de son redoutable geyser d'eau.

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    LE PASSEUR DE VIN
    RUE DE ZURICH 24 BIS
    CH-1201 GENÈVE
    T +41 22 994 20 20
    F +41 22 994 20 21
    INFO@LEPASSEURDEVIN.COM

     

     

    Olif

     

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

  • Besançon: le Marché élevé au rang des Beaux-Arts!

    Formulation à peine exagérée pour qualifier le marché couvert de cette bonne ville de Besançon, situé  juste derrière le musée des Beaux-Arts. Besançon, que je ne fréquente plus guère depuis que j'ai terminé mes études, cela fait plusieurs bonnes paires d'années maintenant, voire à peine plus. Plus trop le temps de descendre faire mes courses à la capitale (de la Franche-Comté) et puis, on a quand même tout ce qu'il nous faut dans le Haut! Plus trop le temps, sauf ... le dimanche matin, quand je dois faire le taxi pour emmener mon fils et sa copine à la gare!

    Officiellement, ils profitent de mon véhicule puisque je descends à Besançon. En réalité, comme je n'ai guère le choix, je profite du trajet pour faire une ou deux courses! L'occasion de revoir Didier Tardiveau, le crémier du Trou de Souris, parti faire le sien là-bas, et de redécouvrir ses talents d'affineur.

    Et puis d'acheter quelques spécialités italiennes à la Casa Alimentare. Ambiance joviale garantie et produits réjouissants! Sublimes charcuteries de Toscane, les meilleures, "si Dottore" !

    Et puis, de se rendre sur les coups de 11 heures 30 au Vin et l'Assiette, pour déguster un verre ou deux, souvent accompagné d'un petit toast, et mettre deux ou trois bouteilles dans le panier (Richaud, Domaine Cazeneuve, domaine du Tabatau, domaine Montgilet, Michel Gahier, le plus discret des grands vignerons d'Arbois, fils spirituel et digne héritier de Puffeney, et tant d'autres choses...). Plein de beaux flacons que le chaland vient chercher, en général pour son repas du midi, et que "Jimmy" se fait un plaisir de conseiller. Ce dimanche, dans le verre de l'habitué ou du simple passant, un superbe Arbois Chardonnay Les Crêts 2002 de Michel Gahier, tendu comme un arc, un opulent Côtes du Jura La Bardette 2003 d'Alain Labet, un tonique Arbois Poulsard 2004 du Puf, et un vigoureux Madiran 2004 de Bouscassé, aux tanins marqués, se civilisant à peine, mais très prometteur. Avec un petit toast "thon-curry" impeccable, s'accordant superbement avec les Jura blancs, notamment.

          

    Le Vin et l'Assiette, c'est également une cave et un restaurant, situé en haut de la rue Battant. Une vilaine rumeur préjudiciable se répand actuellement, telle un blob visqueux, laissant croire que l'assiette est vide et qu'il n'y a plus rien à la cave. Que nenni! On y trouve encore à manger et à boire, à profusion, et ce serait misère de s'en priver! Donc, je répète, à l'intention toute particulière des mal-comprenants:

    LE VIN ET L'ASSIETTE, C'EST TOUJOURS OUVERT!

    Et  enfin, l'occasion d'opérer une petite translation "purement chocolat", à la rencontre de Jacques Belin, célèbre Maître-chocolatier bisontin. Pour un petit dessert et goûter en prime à un "vin de cacao". En résumé, VinoCacao, c'est un vin de Bordeaux élevé dans des fûts où macèrent des cabosses de cacao torréfié. C'est mieux que des copeaux de chêne, et, surtout, cela donne un "vin" qui s'allie divinement avec certains types de chocolats, en blanc comme en rouge. Des vins parfaitement secs, à l'opposé des Banyuls ou Maury, ce qui peut constituer une alternative intéressante.

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    Finalement, le métier de taxi a du bon!

    Olif

  • La cave Voltaire, au pays de Rabelais

    La bonne adresse de ce week-end chinonais, si l'on excepte l'Hôtel de France, the Best western I ever see, et son restaurant Au chapeau rouge, que nous n'avons pas eu le plaisir de fréquenter cette fois-ci (mais les souvenirs d' il y a quelques années, lors d'une étape sur la route bretonne, sont remontés à la surface). En consultant l'ardoise, l'envie fut grande de se régaler du menu découverte à 26€, mais nous avions de la route, et le pique-nique était déjà dans la glacière. Pas question donc de faire dans le gastronomique. Mais comme il fallait bien rapporter un souvenir de cette bonne ville de Chinon, qui nous avait honorés la veille... Pas uniquement des rillons, même si c'est trop bon. Un souvenir du genre qui se garde quelques années, mais que l'on peut quand même consommer le moment venu. Et pour cela, il faut s'écarter un tout petit peu de la place centrale, idéalement située, il faut bien le reconnaître, et remonter la rue Voltaire en direction des Caves Painctes.

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    La Cave Voltaire, sous-titrée "Les papilles font de la résistance", ne figure pas sur le carnet d'adresses de Michel B., désolé pour la redondance, mais j'aime bien le comique de répétition, si tant est que l'on puisse qualifier de comique ce cher Mr B., dont la récente et malheureuse tentative d'humour l'a décrédibilisé aux yeux d'un pan non négligeable de son lectorat. A la cave Voltaire, on boit et on mange, tout à fait dans la tradition rabelaisienne, mais surtout on découvre bon nombre de produits respectueux du sol, de l'environnement et du consommateur. De beaux vins de Chinon, ceux de Béatrice et Pascal Lambert, à Cravant, ceux plus connus de Bernard Baudry, ceux du domaine des Roches, de la famille Lenoir, pas toujours compris à leur juste valeur (petit clin d'oeil amical à Chinbourg), et puis plein de découvertes (dont on reparlera bientôt, VDV 6 oblige, mais chûûûût!) et même les vins de Jean-François Mérieau, "Gueule du Boâ" et "Tu le Boâ", un Sauvignon sous voile qui a fait grimacer dernièrement un blogueur spécialisé dans les vins de Loire. Bref, que du tout bon, le plus naturel possible, et carrément en dehors des sentiers battus.

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    Finalement, on se laisse facilement tenter par une petite assiette de charcuteries hautement sélectionnées et/ou de fromages dûment affinés, sur la terrasse, avec un petit verre de vin pour la soif et un excellent café. Tant pis pour le pique-nique! Patrice Claire est intarissable, lorsqu'il s'agit de faire la promotion du bon vin, et en plus, c'est la faute à Voltaire!

    Une adresse qu'on ne peut manquer, c'est juste à la sortie des Caves Painctes de ce bon Rabelais!

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    La Cave Voltaire
    13, rue Voltaire
    37500 CHINON
    Tél.: 0247933768
    Fax: 0247933487

    Olif

  • Les Jardins de Saint-Vincent envahissent la toile

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    "Les vins "nature". Ces vins étranges venus d'une autre planète. Leur destination: la Terre. Leur but: régaler les consommateurs. Saint-Vincent les a vus. Pour lui, tout a commencé par un jour clair, le long de la grande rue d'une petite ville de campagne, alors qu'il cherchait un local pour s'installer. Cela a commencé par une cave, et par un homme que la soif de découverte a incité à partager ses connaissances. Cela a commencé par l'arrivage de vins venus d'une autre galaxie. Maintenant, Saint-Vincent sait que les Envahisseurs son là, qu'ils ont pris forme de bouteille, et qu'il lui faut convaincre un monde incrédule que le bonheur a déjà commencé. Ici, dans ses Jardins!"

    Ce remake des Envahisseurs avec Stéphane-"Saint Vernier"-Planche dans le rôle de David Saint-Vincent, il ne fera certainement jamais partie de la vidéothèque de Mr B.. Mais l'amateur avisé, lui, il sait que si jamais un jour ses pas le guident du côté d'Arbois, la célèbre petite cité jurassienne, il lui faudra s'arrêter aux Jardins, le petit doigt de préférence replié, et déguster quelques merveilles hautement digestes et buvables, en provenance du Jura mais pas seulement. Beaucoup de vins "nature" mais pas que, dans la sélection de Stéphane, parce que c'est sain, parce qu'il aime ça, parce que c'est bon. Et surtout beaucoup de noms qui font envie: Barral, Chaussard, Pfifferling, Overnoy, Macle, Gahier, Labet,  Gramenon, Allemand, Richaud, Selosse, Tollot-Beaut, Leflaive ...

    Désormais, l'amateur avisé saura aussi que toute la sélection des Jardins est accessible depuis son salon, en tapotant Les Jardins de Saint-Vincent.com sur son PC, le petit doigt en l'air ! Elle n'est pas belle, la vie? Et ce n'est pas de la science-fiction!

    "Nous ne sommes pas les héritiers de la terre de nos ancêtres  mais les locataires de celle de nos enfants ", nous dit en substance Stéphane. C'est ben vrai, ça!

    Stéphane

    Olif

  • Alchimie new look à Pontarlier

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    Quand Anne et Pierre-Ivan Boos, les clients se précipitent! Je suis d'accord, elle est facile, mais il est bon de se laisser aller à la facilité parfois! Ce que notre tandem alchimique de Pontarlier a refusé de faire, décidant, pendant ses vacances, de s'offrir un outil de travail en accord avec le contenu de l'assiette. Matières épurées, lignes sobres, choix judicieux des couleurs et des textures, conception artistique avec deux fresques murales monumentales de Charles Belle, le décor répond désormais comme un écho à la cuisine artistique, colorée et épurée de Pierre-Ivan.

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    Pour cette soirée d'inauguration, le 6 août 2007, on sentait une grosse pression sur les épaules frêles de la maîtresse d'hôtel. Le chef avait-il déjà trouvé ses marques, la porte coulissante allait-elle s'ouvrir à temps, la lumière de l'alarme incendie n'allait-elle pas se déclencher inutilement et éblouir les convives, les téléphones portables des clients n'allaient-ils pas sonner inopportunément, bref, est-ce que tout le monde allait être à la hauteur?

    Mission accomplie, 3 bonnes heures plus tard! Un repas marquant à tous points de vue. Côté cuisine, mention spéciale aux Goujonnettes de carpe de l'amuse-bouche, à tremper dans une petite sauce à se damner, puis aux Jus de légumes solidifiés, glace au Parmesan, tellement jus, tellement légumes, tellement solidifiés, tellement glace au Parmesan, tellement naturellement bons, qu'on se rend tout juste compte de la performance culinaire. Ensuite, accessit très mérité à l'Espuma de pommes de terre sarladaises accompagnant le magret de canard, tellement espuma, tellement pommes de terre, tellement sarladaises, qu'on l'avale comme par inadvertance, et à la tomme de Savoie aux poires séchées présentée en ciabatta, d'une exquise originalité à croquer avec les doigts. Enfin, coup de coeur final pour le Chocolat-Menthe, tellement chocolat, tellement menthe, tellement chocolat-menthe que c'en est un véritable bonheur!

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    Côté liquidités, un triple hourrah pour le Pinot Noir Z 2005 de Fanfan Ganevat, une version Julien zans zoufre, un Côtes du Jura tellement qu'il est bon, tellement qu'il est bon! Préalablement, la cuvée En Billat 2000 d'Alain Labet avait développé une jolie minéralité argileuse et du gras en bouche, la rendant d'une séduction extrême. Si l'on remonte dans le temps, de façon encore plus apéritive, le Saint-Aubin 2004 "Murger des dents de chien" du domaine Larue avait montré les crocs et joué son rôle incisif sur les papilles. Pour conclure, le Vin de Paille 2000 du domaine de Montbourgeau déroula ses jolies notes de raisins de Corinthe macérés sur une belle acidité et une tension remarquable. De quoi finir en apothéose et en douceur!

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    Pour sûr, on reviendra!

    L'Alchimie

    1, Avenue de l'Armée de l'Est
    25300 Pontarlier
    03 81 46 65 89

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    Olif

    P.S.: Message personnel pour Pierre-Ivan: il ne reste plus qu'à relooker le site web! (maintenant, c'est fait!)

  • Hôtel de Carantec: le Show Jeffroy!

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    Troisième séjour à Carantec, sur la Côte du Léon et du Francis, et première opportunité pour aller découvrir la cuisine de Patrick Jeffroy. Auparavant trop petits pour nous accompagner, les enfants sont désormais suffisamment grands pour rester seuls à la maison, trop contents de se faire une petite soirée crêpes-télé peinards! Alors, let's go to the Show!

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    Vue panoramique sur la plage du Kélenn et Champagne rosé Bruno Paillard à l'apéritif, la soirée s'annonce belle. L'air, la mer, la terre, la cuisine aérienne de Patrick Jeffroy fait la part belle aux produits marins mais sait rester terrienne quand il le faut. Après un régime marin exclusif d'une dizaine de jours, une petite viande fut la bienvenue, surtout qu'elle fut accompagnée d'un vin rouge de qualité, à point, dont il faut songer à s'occuper si l'on en possède quelques exemplaires en cave. A la carte, un plat me tentait tout particulièrement, associant homard et tête de veau, mais nous opterons finalement pour deux menus différents, d'où la multiplication des petits plats. Précision des cuissons, subtilité des saveurs, justesse des textures, un magnifique repas qui nous a laissés repus pour un repos bien mérité.

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    Amuse bouche

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    Pressé de crabe « tourteau » aux herbes, artichaut et petits pois frais, wakamé en vinaigrette d’échalotes, crème de coco et curry thaï.

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    Grosse langoustine et foie gras de canard rôtis, asperges vertes du sud et crème de céleri rave, nage de citronnelle.
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    Carré de porcelet au caramel au miel d'épices, figue rôtie et marmite de légumes.

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    Pigeon fermier au sang en salmis, cocotte de légumes de printemps.

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    Fromage blanc « faisselle » à la crème, sucré ou salé aux herbes.

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    Terrine de Roquefort aux fruits secs et pain de mie au cacao.
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    Soupe de cerises pochées, sorbet fromage blanc, gelée de Guignolet.

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    Marquise au chocolat noir « Maralumi 1er cru »,
    kir en aspic de fruits rouges, sorbet cassis.
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    Mignardises
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    Au rayon liquidités, un soupçon de Mas de l'Espanet blanc (vin de Pays d'Oc) avec l'entrée, un bon gros verre, voire plusieurs, de Grange des Pères 2001 avec la iande et le fromage. Et une bouteille de Sanpé pour la soif.

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    Une excellente alternative aux crêperies bretonnes, pour un budget légèrement supérieur toutefois!


    Olif

  • Slurp in Geneva (4): dans les coulisses de Top Slurp

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    Après toute cette préparation physique en vue du de la participation au grand Jury de la presse genevoise, il fallait bien se restaurer. On aurait pu tenter le régime pâtes à l’eau préconisé chez tous les athlètes endurants de haut niveau, mais que nenni ! Pas assez slurp ! Une CPE ? Il fait trop chaud, actuellement, en terre genevoise; les porcs laineux sont tous partis chez le coiffeur ! Alors, quand le grand chef Slurp reçoit, c’est du 3 étoiles sur l’échelle de Girardet! Et pendant que le chef cuisine, on poursuit l’entraînement ! Un blanc de Pinot noir  de Jean-Michel Novelle qui réussit l’exploit de réunir les 3 couleurs, ce n’est pas rien ! Il n’y a qu’à Genève que l’on peut voir ça ! Ben oui ! ce blanc de noir affiche une superbe couleur … légèrement rosée ! Mais c’est très bon, voluptueux, légèrement tannique, gras, presque trop pour l’apéritif, alors on le met de côté pour accompagner la féra, par exemple. Et puis on débouche une « A » (initiale d’un cépage non encore autorisé dans le canton de Vaud), un vin blanc de Monsieur Cruchon, à Echichens, mais servi en bouteille. Suivi d'un Plant Robert, même si on n’a pas non plus écouté Led Zeppelin. Et puis encore -soyons fous !- un Ermitage valaisan Primus Classicus 1998 avec le dessert.

    Et c’est là que je me vois dans l’obligation de révéler un scoop à toute la blogosphère culinaire. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Monsieur Slurp a une conscience ! Elle ne se nomme pas Jiminy Criquet, mais Madame Sonson ! Sans elle en cuisine, il a parfois du mal à retrouver ses casseroles. Et ce serait dommage. Vraiment ! Elle est aussi sa muse, lui susurrant à l’oreille quelques idées lorsqu’elles lui font défaut. Et c’est plutôt heureux. Vraiment aussi ! Madame Sonson est parfois secondée par M'zelle Sonson, qui apporte fraîcheur et insouciance à la cuisine de Mr Slurp. Son seul défaut est d'aimer la (bonne) guimauve. Alors Mr Slurp la lui arrache des mains. Pour jouer, bien sûr. Et pour la lui manger, aussi. Entre deux petits plats qui mitonnent en cuisine. Sacré Mr Slurp!

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    Crostini, féra, fromage, dessert, un entraînement avec Mr Slurp, c’est une vraie compétition ! Les assemblages genevois rouges n’ont qu’à bien se tenir ! La guimauve aussi!

    Olif

  • Mon terroir s'appelle Maury!

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    Rien à voir avec Chevallès et Laspalier, dont la femme de l'un s'appelait Maurice, à moins que ce ne soit celle de l'autre, mais cela n'empêchera nullement les cinéphiles de dormir la nuit. Maury, haute vallée de l'Agly, célèbre pour ses vins de Grenache noir, ne s'endort pas non plus au pied de la forteresse cathare de Quéribus. La toute nouvelle Maison du Terroir vient d'ouvrir ses portes à l'entrée du village. Un endroit regroupant la production de la quasi-totalité des vignerons de l'Appellation, ainsi qu'une boutique de divers produits régionaux et, surtout, une table qui devrait rapidement s'imposer comme l'une des meilleures de la région. Le talentueux chef Pascal Borrel, ancien du Chapon fin à Perpignan, n'a pas tardé à trouver ses marques, nous gratifiant d'une cuisine légère, raffinée et  et ensoleillée. Le restaurant n'est ouvert que depuis 10 jours mais toute l'équipe est déjà bien en place. La carte des vins est exclusivement centrée sur les producteurs de Maury. Les prix, cave et restaurant, sont très proches des prix propriété, ce qui n'incite pas à se priver, une aubaine pour tous les Mauryces et les Maurycettes Maurynats et les Maurynates, mais aussi pour tous les autres, fussent-ils francs-comtois.

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    Tellement bien, qu'on a bissé le lendemain soir, pour un repas plus copieux mais sans appareil photo! Une adresse à ne pas manquer!

    Olif

  • Le Verre de Terres, à Colmar

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    Heureuses alsaciennes! Non contentes de faire des biscuits que l'on trouve aussi à Paris, elles peuvent aller les tremper dans un verre au coeur de la vieille ville de Colmar... Inutile cependant d'y aller en rampant, à ce Verre de Terres, même si la carte des vins aurait tendance à vous faire tirer une langue comme ça (voir figure 1).Image_002

    Pour 12 malheureux petits euros, un plat et un dessert d'une élégance et d'une simplicité gastronomiques, tel ce tartare de thon aux légumes suivi de fraises comme ma grand-mère, crémées et d'une onctuosité remarquable. Un menu accompagné d'un Vouvray 2004 du domaine Lemaire-Fournier, un fort joli chenin aux arômes de coingImage_004 et de mirabelle, très mûr, sur un versant légèrement oxydatif, et d'une Sainte Epine 2003 d'Hervé Souhaut, une petite merveille de Syrah produite sur un des plus beaux coteaux de Saint-Joseph, appréciée également dans les milieux culturels du Soif Art.

    Une adresse immanquable, si l'Alsace  vous tape du pied dans le coin de l'oeil!

    Le Verre de Terres
    11, rue Wickram
    68000 Colmar
    Tél.: 03 89 23 61 10

    Olif

  • Le balcon du Jura Vaudois

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    Sainte-Croix - Les Rasses, au pied du Chasseron, c'est le balcon du Jura Vaudois. Une vue imprenable sur toute le plaine helvétique, en surplomb d'Yverdon et du lac de Neuchâtel, que l'on a le droit d'appeler ainsi jusqu'à Genève, contrairement au lac de Genève qui devient Léman au fur et à mesure que l'on s'éloigne du célèbre jet d'eau, susceptibilité vaudoise oblige! "Les cocus, au balcon!", mais je ne me suis pas senti concerné ce matin, la vue n'était pas bien dégagée! Roméo n'y aurait même pas aperçu sa Juliette!

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    La combe des Cluds, véritable grenier à neige situé à une altitude minimale de 1200 mètres, permet la pratique du ski de fond dans d'excellentes conditions et ce, souvent, lorsqu'elle est impossible ailleurs. Ce qui n'était pas le cas en ce dimanche 25 mars 2007 où le soleil avait fait sa réapparition après 6 jours de neige ininterrompue sur le massif jurassien, mais c'est là que j'avais envie d'aller. 50 centimètres de poudre, moins une fois tassée et damée, mais on n'en a pas eu autant de tout l'hiver. Sortie à skis de rigueur par une température encore hivernale, une brume tenace et habituelle s'accrochant aux sommets. Piste excellente, comme à l'accoutumée, plutôt facile et rapide car peu de reliefs, même si la neige est un peu collante, printanière. En skatant vers le lieu-dit La Caravane, le soleil fait une percée, laissant apparaître le sommet du Chasseron. A partir de là, on peut prolonger plus loin, jusqu'au creux du Van, ou choisir de boucler prématurément la boucle pour un retour aux Cluds, le vent en poupe et le Van derrière soi. Et pourquoi pas, s'arrêter au Warm-Up, une bulle futuriste au milieu des fermes, boire une Rivella rouge, au sérum de lait, ou, pour un coup de fouet plus violent, une tasse de vin chaud. Le vin chaud, c'est pour Mme Olif, je sais personnellement être plus raisonnable.

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    Curieusement, la veille au soir, nous nous sommes déjà retrouvés au même endroit, à l'Auberge des Les_cluds_009 Cluds, par un ciel étoilé et une température frisquette de -8°C, pour manger des filets mignons à la crème et aux champignons. Servis au choix sur assiette ou en plat, c'est à dire à volonté, pour uneLes_cluds_010 poignée de petits francs suisses supplémentaires. Et pour terminer, un petit gâteau meringué, comme seuls les Helvètes savent les réussir, n'y manquait que la double crème de la Gruyère pour un petit plus si déraisonnable mais tellement bon, que, pour le coup, ce fut presque déraisonnable de s'en passer! Le tout arrosé d'une Dôle des Monts 2005 de Robert Gilliard, à Sion, un vin ma foi fort honnête, fruité et épicé, robuste, pour un plaisir simple et authentique.

    Pour les randonneurs gourmands, il existe, en partenariat avec le marchand de skis saisonnier du coin, une formule "location de skis-forfait journalier-filet mignon" à 35 CHF, de quoi ne pas se faire prier pour avoir envie de skier de et à fond!

    Olif

  • L'Ami Jean, un très bon copain dans le VIIème!

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    Nom: Jego, prénom: Stéphane. Plus connu dans le VIIème sous le nom de L'Ami Jean. Situé 27 rue Malar, à deux pas de l'affriolante cuisine du voisin Thierry Vérola (L'affriolé, au 17), L'Ami Jean est un excellent copain, même s'il s'appelle désormais Stéphane, comme on l'a vu plus haut. Issu de l'écurie Camdeborde, l'ancien chef de la célèbre Régalade, Stéphane Jego cuisine tendance bistro pour mieux flirter avec le gastro, ce qui donne, évidemment, un ... "Bistronomique"! A l'inspiration basco-béarno-bretonnante. Bretagne, pour les origines lorientaises du chef, Sud-Ouest pour celles du bistrot, ancien repaire à troisième mi-temps que fréquentait Roger Couderc, et où les jambons de Bayonne pendus au plafond cotoient les cordes de piment d'Espelette. Irouléguy et Jurançon sont bien représentés sur la carte des vins, mais si l'on en a l'occasion, on se tapera un petit galichet: le Bourgueil 2004 Les Galichets de Catherine & Pierre Breton est une petite merveille de fruits soyeux et concentrés, parfaitement mûrs. Parfait en accompagnement d'un peu de moelle grillée sur effilochée de gibier à poil et à plumes et d'une langue de veau façon grand-mère, mais façon aussi Ami Jean, avec plein de bons légumes qu'on n'a pas oublié de mettre dedans.

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    L'Ami Jean fut, avec L'Epi Dupin, qui aura droit aussi à un petit billet, je pense, la révélation "bistronomique" de ce séjour parisien. Tout comme Les Galichets du domaine Breton fut le Top du Bourgueil 2004. Même s'ils n'ont pas démérité, La Coudraye 2004 de Yannick Amirault et le Bourgueil de Pontonnier-Caslot, n'ont pas suscité le même engouement.

    Bistronomiquement vôtre,

    Olif

  • La Tour de Montlhéry, prends garde!

    Paris_008 Sous-titré "Chez Denise", voilà un bistrot parisien à l'ancienne, dans leParis_009 quartier des Halles, où il fait bon venir s'encanailler en avalant de larges bouchées de cervelles d'agneaux meunières ou en ferraillant à grands coups de brochettes d'onglet. Déco classique, façon bistrot, avec nappe à carreaux rouges, carte présentée sur ardoise, quasiment immuable, peu de choix sur les vins, mais corrects (Brouilly à la tireuse et Quincy en bouteille, ne variant que selon les millésimes), service jusqu'à très tard dans la nuit,  pas toujours égal, on va le voir.

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    Ce soir-là, Denise, je sens que je vais piquer une crise. Denise, il faut que je te dise, je crois que, je crois que tu vas beaucoup trop loin! Rien à redire sur la cuisine, roborative et goûtue, à défaut d'être inventive, mais sur le service, légèrement grippé, à l'image de ce serveur qui nous a eu dans le nez et pris en grippe toute la soirée, nous faisant poireauter chaque fois qu'il était possible, tardant à apporter les assiettes et encore plus à débarrasser. Il n'aurait plus manqué qu'il nous souhaite "Bonne continuation"!

    Un petit rien qui apporte une note d'amertume à tous les plats, et encore plus à l'addition. Mais c'est quand même une adresse recommandable, quand les serveurs sont à la hauteur, et dont on pourra trouver les coordonnées ici!


    Olif

    P.S.: merci à Jacques Higelin pour sa contribution involontaire.

  • Le GJP bon accueilli à Malbuisson

    Très bien bon accueilli, même, lorsqu'il s'est agi de goûter à la carte automnale concoctée par Marc Faivre, du restaurant Le Bon Accueil, à Malbuisson, au bord du lac Saint-Point (25), qu'on ne se prive pas d'appeler ici lac de Malbuisson, plagiant ainsi les mauvaises manières des Genevois, qui voudraient bien s'approprier eux aussi leur grand lac, la vérité si je Léman! Des Genevois qu'on aperçoit parfois au bord du petit lac haut-doubien et à qui, pour la peine, j'emprunte un cliché pour illustrer ce billet.

    Accueil Même pas d'appareil photo pour immortaliser les mets avant de les engloutir, service minimum sur le Blog d'Olif! Mais de bien belles assiettes et  des vins somptueux pour une addition peu salée, voilà qui mérite que l'on s'attarde un moment sur cette soirée. La pêche aux coquilles Saint-Jacques n'étant pas encore autorisée dans le Jura, il faudra attendre que les Pecten Maximus de la baie d'Erquy transhument jusque par ici pour y goûter. A défaut, quelques cornards bourguignons ont bu le bouillon et poussé leur dernier soupir dans un relent d'ail doux, nappés d'une émulsion de persil. En compagnie d'un autre bourguignon, à la robe brillante, d'une minéralité superbe en bouche malgré son jeune âge, toute la race d'un grand terroir qui transparaît déjà, grâce à des mains expertes. Une bouteille d'exception pour aiguiser l'appétit, à un prix angélique sur table, un Meursault Perrières 2001 de Jean-François Coche-Dury.

    Le GJP* s'est ensuite majoritairement haussé du col vert pour faire sa fête à Oncle Donald. Le filet juste rosé, la cuicuisse délicatement confite et posée sur une purée de céleri, coings et pommes, voilà un premier colvert de l'année qui donne des ailes. D'autant plus qu'il fut servi arrosé d'un Bandol 1990 du Château de Pibarnon, à la fougue bien maîtrisée et d'une jeunesse presque arrogante.

    Pour accompagner quelques fromages régionaux, un Cornas Reynard 1999 de Thierry Allemand fut logiquement plébiscité, un vin immense pour dans quelques années mais qu'est ce que c'est déjà bon! Et puis le Grand dessert, une succession de petits, dont une assiette principale, qu'on pourra accompagner avec bonheur d'un Vin de Paille 1999 du Domaine Puffeney, légèrement oxydatif et pas trop riche en sucres, à l'équilibre plus que parfait. Sans parler des quelques mignardises pour la route, du baume au coeur avant d'affronter la tempête qui fait rage au dehors.

    Un accueil aussi bon mérite amplement d'être souligné!

    Le Bon Accueil
    1 r Source
    25160 MALBUISSON
    Tél.: 03 81 69 30 58

    Olif

    * GJP: Grand Jury Pontissalien, secte d’adorateurs de Bacchus, basée sur les hauts plateaux du Doubs et qui n'a de jury que le nom!

  • L’Auberge des Morainières à Jongieux: le bien-manger au royaume de l’Altesse

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    Au cœur du cru Marestel, il est une enclave au milieu des vignes, qui domine le village de Jongieux, avec vue panoramique sur cette haute vallée du Rhône injustement méconnue. Un cadre somptueux, qui méritait bien une cuisine à la dimension royale de l’Altesse du cru, j’ai nommée la Roussette de Savoie Marestel (prononcer Marétel)!

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    L’Auberge des Morainières de Michaël Arnoult (et son épouse), fraîchement débarqué de Megève en 2005, où il officiait aux Flocons de sel, devrait s’imposer rapidement comme la table incontournable du secteur, du Bugey à la Savoie, la halte gastronomique obligée du dégustateur, du passionné, en passant par le blogueur, la blogueuse ou  tout amateur, amatrice, des bonnes choses de la vie. Sans oublier les critiques gastronomiques officiels, qui ne devraient pas tarder à se l’approprier, cette bonne adresse-là! Parce que la cuisine de Michaël Arnoult est raffinée, goûteuse, élégante et chaleureuse comme les flancs de la « Montagne chaude *» sur lesquels sont adossés plein Ouest le cru Marestel et par conséquent l'Auberge des Morainières.

    Une cuisine qui convient particulièrement aux mardis pluvieux, mais pas aux lundis au soleil, puisque c'est le jour de fermeture! Sous le soleil, en été, par contre, on peut manger sur la terrasse panoramique, et le spectacle est alors autant dans l’assiette qu’au dehors, en totale symbiose!

    Menu fraîcheur pour température fraîche en cette fin août, météo humide et programme viticole chargé, nous sortirons rassasiés mais légers comme l’air, avec l’envie furieuse de gambader comme des bouquetins dans les coteaux pentus de Marestel, s'il n’était la pluie insistante qui tombait!

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    En images, le menu "Retour de marché", pour la beauté des yeux, à défaut du palais! Juste quelques précisions: le foie gras, c'était un petit extra offert par le chef, puisque nous avions été présentés par un habitué fidèle comme les futurs Gault et Millau de la Blogosphère gourmande! Et puis, la fera, elle était tellement fraîche, qu'elle bougeait encore sur la photo! C'est pour cette raison qu'il en manque un morceau! Et enfin, pour les amateurs de chocolat, le fondant est à tomber, avec son petit craquant aux noisettes et sa grosse boule à la bergamote le surplombant! Le tout arrosé d'une Roussette de Savoie Marestel 2002 du domaine Dupasquier, un vin caméléon qui s'est adapté à tous les mets. Encore bien jeune, mais déjà magnifique, s'épanouissant au fur et à mesure de l'aération.

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    L'Auberge des Morainières à Jongieux, une adresse à ne pas manquer. Il est d'ailleurs prudent de réserver!

    Auberge les Morainières
    Route de Marétel
    73170 Jongieux
    Tél.: 04 79 44 09 39

    Olif






    * la Montagne chaude, c’est le Mont de la Charvaz, sous lequel prennent naissance les sources chaudes de la ville thermale d’Aix-les-Bains, rien de sulfureux là-dedans, donc, encore que je ne connaisse pas la teneur en soufre de cette eau-là!

  • Petit tour à la Tournelle

    Vous venez de visiter Arbois, de déguster aux Jardins de Saint-Vincent, de déjeuner (léger!) chez Jean-Paul Jeunet, d'acheter des chocolats chez Edouard Hirsinger, mais vous trouverez bien encore une Petite Place? Parce qu'au 5 de la Petite Place, il y a le domaine de la Tournelle et que, passant juste devant, il n'aurait pas été correct de ne pas saluer Evelyne et Pascal Clairet. L'occasion également de faire la connaissance de Mathys, le dernier-né de la famille, et de goûter un ou deux vins, hein, pourquoi pas, puisqu'on est là?

    L'Uva Arbosiana 2005, Ploussard de soif sans soufre "ajouté" (paradoxe rencontré sur la plupart de ces cuvées nature non soufrées, la mention obligatoire "contient des sulfites" figure sur l'étiquette, car les levures ont synthétisé quelques grammes de soufre naturel lors de la fermentation!), est un vin très mûr (petite pointe d'oxydation?) vinifié en carbonique et non dégazé à la mise, ce qui lui garde toute sa buvabilité. A boire légèrement rafraîchi tout l'été, ça gouleye plutôt bien!

    Au rayon des blancs, on en goûte quand même quelques-uns et on attaque par une Terre de Gryphées 2002 au nez de crème catalane évoquant celui des Saint-Paul 1987 de Camille Loye, dégusté le matin même aux Jardins de Saint-Vincent. C'est très beau, encore à peine marqué par le fût en finale, ce qui n'était pas une volonté de Pascal, mais le fait d'un renouvellement partiel du parc à barriques. A attendre! Les 2003 démontrent une fois de plus que le Jura s'en est plutôt bien tiré dans cette couleur pour ce millésime solaire. La fraîcheur est là, tant sur Les Corvées sous Curon que la Fleur de Savagnin, qui ont bénéficié de la même durée d'élevage que les années précédentes, contrairement à ce que préconisaient certains. Le terroir s'est réapproprié le vin et la minéralité transparaît, ce qui en fait deux bouteilles qui se goûtent particulièrement bien actuellement.

    On termine par un très joli Vin de Paille 2002, futur Coup de Coeur du Guide Hachette, à la robe légèrement ambrée qui enveloppe magnifiquement ses rondeurs. Bâti sur la fraîcheur, c'est un style que j'affectionne tout particulièrement!

    La grande nouveauté, c'est l'ouverture ici, à partir du 21 juin 2006, du Bistrot de la Tournelle, un bar à vins apéritif, dans le jardin de la propriété, à l'ombre des remparts et au bord de la Cuisance, un cadre somptueux qui respire la quiétude. Que des bonnes choses à boire et à grignoter pour s'ouvrir l'appétit : le vin de Pascal, bien sûr, mais aussi celui des copains, une bande de joyeux vignerons triés sur le volet. On ira vérifier tout cela sur (petite) place dès que possible!

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    Olif

  • L'Hôtel Terminus à Sierre (VS)

    Une bonne adresse comme celle-là, ce n'est pas un scoop! Mais le nom de ce jeune chef valaisan arrivé au firmament des bottins culinaires, personnellement, je ne le connaissais pas. Je ne dirai certainement plus cela maintenant car ce dîner chez Didier de Courten restera pour l'instant comme un des plus grands moments gastronomiques que j'aie vécu. La cerise sur le gâteau d'une superbe Rencontre Autour des Vins Valaisans organisée de main de maître par un dégustateur amateur ayant le sens du partage. Qu'il en soit remercié! Fin de l'aparté!

    Cadre historique et design, service stylé impeccable, sans être envahissant, Maître d'hôtel que l'on croirait sorti tout droit des Brigades du Tigre (rarement vu depuis cette époque une moustache  aussi bien roulée!), menu gastronomique sans faute! Je lui accorde bien volontiers un 19/20 au Gault et Millau, ainsi que 2 * au Michelin! Il les a déjà, ça tombe bien!

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    Je n'ai pas mémorisé l'intitulé exact de tous les plats, mais il y avait, en vrac:
    une cuicuisse de grenouille,
    une effilochée d'araignée et de langoustine,
    un tartare de boeuf,
    du ris de veau et des morilles (tiens, tiens!)
    un filet de turbot,
    de la selle d'agneau,
    une mousseline de pommes de terre,
    du beurre d'alpage,
    du sorbet à la rhubarbe-schweppes,
    des mignardises,
    et j'en oublie certainement, mais il n'y avait pas de raton-laveur!

    Pour en savoir plus, on ira fouiner sans vergogne chez Thomasvino et dans les archives de Pique-assiette, le 1/4 d'heure gastronomique du dimanche, mais aussi des autres jours, sur la TSR !
    Et bien évidemment sur le site de l'Hôtel Terminus!

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    Olif

  • Week-end mystère, la solution!

    Bon alors, la soluce du Week-end mystère! Tout le monde a tout faux, mais c'est sympa d'avoir joué (et fait exprès de perdre!).

       



    Pas Châteauneuf, ni Saïgon, chez la taulière de Biénoa ("comment qu'elle s'appelait nom de Dieu?"), ni près d'un vignoble, ni chez les ch'timis, mais pas loin, d'accord!


    Est-ce que comme ça, c'est suffisamment clair?

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    J'en pince pour Bruxelles, contrairement au Manneken qui en pisse!Photo_055

    A Bruxelles, on y boit de la bièèère, mais pas seulement! Du vin aussi, et pas que du Saint-Emilion!

    Du Châteauneuf du Pape, également, et du parmi les meilleurs! Et même des vins oxydatifs, enfin ça, c'était à Anvers!

    Petits comptes-rendus à venir, évidemment! Mais en attendant, juste quelques adresses incontournables, malheureusement réservées à quelques privilégiés dont j'ai eu la chance de faire partie:


    - Pour le dormir, Chez Lab, une bonne vieille maison bruxelloise, en plein coeur de la ville mais au calme reposant et qui n'est pas à "Te Huur",

    -Pour le manger, Chez Elisabeth, à Antwerpen (Anvers pour les non-néerlandophones) où le chef MarcPhoto_085 propose une cuisine soignée et travaillée, s'accordant avec merveille avec les vins oxydatifs. A signaler,  pour l'apéritif, un import de "fondue comtoise": des batonnets de Comté que l'on trempe à loisir dans un bol de cancoillotte! Un véritable must!


    Alleye, une fois, laissez-vous gagner par le charme belge!


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    Olif

  • Retour sur le Mont d'Or...

    Une nuit sur le Mont Chauve d'Or, au sommet également dégarni. Une expérience inoubliable, qui n'a rien de musicale, ni de tennistique, si l'on excepte le scrouitch scrouitch des raquettes dans la neige!

    Partir à la nuit tombante et à la lampe frontale arpenter la neige du Mont d'Or, voir apparaître les étoiles au fur et à mesure de l'ascension, monter jusqu'au sommet et sortir enfin la tête de la grisaille qui stagne même sur les hauts plateaux ces jours-ci, jeter un oeil sur la chape de brouillard qui plombe la plaine helvétique, sans s'approcher trop du bord de la falaise, puis redescendre jusqu'à la Grangette, altitude 1270 mètres, pour une halte restauratrice à ne pas manquer!

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    La Grangette, une auberge perdue dans la montagne, accessible uniquement en raquettes l'hiver. UnLa_grangette_014 lieu de chaleur et de vie dans la froidure hivernale, où l'on se reconstitue grâce à de copieux Roëstis-jambon-Morteau-salade. Un endroit où il fait bon aller, pour des sensations inhabituelles, exotiques serais-je tenté de dire, avant de regagner sa voiture, garée sur le Parking des Super Longevilles, à 4 kilomètres de là!
    Des Roëstis amplement mérités, tout comme l'excellente tarte aux myrtilles!

    Olif

  • Et un Mont d'Or bien crémeux, un!

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    La protubérance blanche qui dépasse, en plein milieu de la photo, c'est le sommet du Mont d'Or! Crémeux à souhait en ce moment, mais je doute qu'il parvienne à tenir en entier dans la célèbre boîte d'épicéa!

    Un petit tour à skis sur le toit du Doubs, en guise d'apéritif, et il est l'heure de se mettre à table, àMont_dor_014 l'Auberge de la Boissaude , qui affiche complet à midi, en cette saison hivernale, heureusement que l'on peut se restaurer quasiment à toute heure! Il était 14 heures en ce dimanche 12 février 2006.

    Une adresse incontournable pour le randonneur de passage ou pour l'habitué doubien! Pas de la grande cuisine, mais des spécialités, comme on dit ici, le fromage comtois décliné dans toutes ses versions, de la fondue au Comté jusqu'au Mont d'Or, en passant par la cancoillotte chaude. Le jambon et la saucisse de Morteau sont grillés sur le feu, dans une des salles du restaurant, et servis accompagnés de pommes de terre en robe des champs cuites sous la cendre.

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    Après cette petite balade en ski de fond en compagnie de mes seuls enfants, Madame Olif, toujours gourmande lorsqu'il s'agit d'avaler des kilomètres, ayant préféré participer à sa troisième Transjurassienne consécutive, la grande, les 76 km réservés en principe à la gent masculine, il nous fut agréable de nous installer à proximité de la cheminée pour nous restaurer, Jéromine, François et moi! Quelque douzaine d'escargots pour commencer, accompagnés d'un bien décevant Poulsard Mont_dor_0192003 de Frédéric Lornet, plat, presque insipide (est-ce dû au fait qu'il s'agissaitMont_dor_020 d'une demie bouteille?), puis un jambon grillé, sauce échalote (qui aurait mérité d'être plus relevée à mon goût), et enfin une part de tarte aux myrtilles, voilà de quoi réconforter le skieur et/ou raquetteur et/ou randonneur du dimanche et/ou de la semaine et/ou des deux, ce qui est un peu mon cas, lorsque je ne vais pas passer le week-end en Anjou!

    La Boissaude, une adresse à ne pas manquer pour qui s'égarerait sur le Mont d'or, été comme hiver!

    Olif

  • A la claire Fontaine de Mars...

                                                                                                       

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    Mars en décembre! Un endroit que j'aime visiter à cette période de l'année. Pas une planète, ni même un abreuvoir où viennent se réhydrater les petits hommes verts daltoniens, mais une fontaine à proximité du Champ du même nom! Ici, les nappes sont à petits carreaux roses, dans la tradition des vraisDsc02569 bistrots parisiens. Cuisine traditionnelle, revisitée goût du jour pour l'apport d'une petite touche de fraîcheur, avec une légère accentuation sud-ouest. Présentation irréprochable dans l'assiette et carte des vins courte mais judicieuse: Lagrezette des Dames d'honneur au Pigeonnier, Prince Probus, Cauhapé, Brumont pour le Sud-Ouest, Foillard en Beaujolais, Richaud, Gérin, Colombo, Barral, Sénat pour le grand Sud, on a déjà vu pire!

    Une adresse d'une grande régularité, où j'aime prendre mes quartiers, profitant d'un Congrès se tenant rituellement dans celui des Invalides.

    La Fontaine de Mars
    129, rue Saint-Dominique
    Paris 7ème
    01 47 05 46 44