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pinot noir

  • Quand le Jura voit rouge...

     

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    Le Jura, pays du jaune, nul ne saurait le contester, si ce n'est Marseille. Mais là, difficile de rivaliser, à moins de tenter une piscine au Château Chalon, une expérience extrême qui n'a, à ma connaissance, jamais été tentée, même par le plus aventureux des buveurs de vin jaune. Peut-être faudra-t-il remédier à ça un de ces jours..? Non, Mon Dieu, pitié, ne me tentez pas!

     

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    Le Jura, l'autre pays des grands blancs, ceux qui n'ont plus à rougir de la comparaison avec le prestigieux voisin bourguignon, même qu'il serait peut-être bientôt temps d'arrêter de vouloir comparer deux régions aux terroirs aussi dissemblables. Le chardonnay s'y décline en différents clones, qui apportent diversité, richesse, originalité et caractère, ce que les Bourguignons, eux, ne savent plus faire. Avantage Jura, finalement. Le savagnin, avant de virer jaune, peut aussi s'apprécier en blanc. Notamment dans sa version ouillée, non oxydative, ce qui change un peu des arômes de noix verte et de curry.

     

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    Et vous faites du rouge, dans le Jura? Oui, Madame. Du pur, du vrai, du primitif, de l'indigène, du caractéristique, de l'authentique. Grâce à une jolie collection de cépages qui ne demandent qu'à s'épanouir, en cuve, en fût, voire en amphore. Des vins qui peinent encore parfois à vaincre les préjugés d'amateurs aux certitudes viniques boursouflées aux entournures et engoncées dans une pensée œnologiquement bien pensante qui les conduit à ne point trouver de salut dans leur verre en dehors de vins standards au grand standing, classés avec plus ou moins de bonheur par des moines cisterciens, des exposants universels ou bien je ne sais quel besogneux de la dégustation comparative à l'intention de l'acheteur compulsif du mois de septembre (ne pas hésiter à biffer les mentions inutiles). Le rouge, dans le Jura, tente sa propre percée et ça commence à plutôt bien fonctionner.

     

    Le Trousseau:


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    L'origine de ce cépage rouge plutôt bien troussé est ancestrale. On en retrouve la trace depuis 1731 en Franche-Comté, mais il existait probablement antérieurement, peut-être importé dans le Jura par des immigrants savoyards ou valaisans, sans doute détrousseurs de grand chemin.

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    Le  Troussot figurait en cinquième position sur la liste des bons cépages établie par le parlement de Besançon en 1732. Il était cultivé un peu partout dans la région où il prenait des noms différents, selon l'accent patois en vigueur à cet endroit: Trousseau à Montigny et Arbois, Triffaut à Besançon,  Trusseau ou Trussiau encore ailleurs. Il a été formellement identifié en Galice sous le nom de Merenzao et on le trouverait même jusqu’en Argentine, usurpant la dénomination de Pinot gris du Rio Negro! Les trousseaux sont pluriel, mais le singulier n'est pas exclu.

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    Son nom viendrait du mot ancien « toursel», qui signifie « paquet». Il faut reconnaitre que sa grappe est bien troussée. Un raisin plutôt couillu, donc, dont la variété la plus qualitative est représentée par le "trousseau des dames". La gent féminine en connait un rayon, lorsqu'il s'agit de mettre la main au paquet.

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    Son terroir de prédilection : les marnes rouges du Trias et les éboulis argilo-calcaires de Montigny-les Arsures, capitale officielle du Trousseau. Sur les 80 hectares plantés dans le Jura, on en trouve plus de 52 ha en Arbois, dont la moitié à Montigny, seul vignoble à voir s’accroître la proportion de ce cépage.

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    Quelques cuvées de Trousseau particulièrement recommandables (liste non exhaustive), dans des styles variés: Singulier et Amphore de Stéphane Tissot, Trousseau des Corvées (cuvée du Nain) et Commendatore de L'Octavin, le Clousot et les Grands Vergers de Michel Gahier, Trousseau des Corvées de Pascal Clairet (La Tournelle), Plein Sud de Fanfan Ganevat, Les Bérangères du Puf, le Ginglet de Philippe Bornard, Arbois de Renaud Bruyère, Rouge de colère de Catherine Hannoun,...

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    Le Ploussard ou Poulsard (l'important c'est d'en boire):

     

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    L’un des trois cépages rouges qui donne droit à l’appellation Arbois ou Côtes du Jura. Le plus girly de tous lorsqu'il se porte en tee-shirt ou quand il est étiqueté rosé. Pas vraiment sa vocation, en fait. Parce que c'est un vrai rouge, même s'il est peu coloré. Raisin noir à jus blanc, il débourre très tôt et concurrence le savagnin sur ses terres de prédilection. Pas de chance pour lui! Les marnes bleues et irisées du Lias se laissent difficilement partager. Il occupe néanmoins à lui seul une surface de 300 hectares, soit la moitié de la superficie plantée en rouge dans le Jura.

     

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    Son nom est un véritable sujet de controverse. L'important, finalement, c'est d'en boire. Etymologiquement, le Ploussard tire son nom de la prunelle, dont les grains ont la même couleur, parfois la même forme. Un nom qui se prononce de façon très différente en patois local selon que l’on habite à Salins (pleusse ou plesse), Arbois (plusse) ou Poligny (plousse ou pelosse) ! L'important, ça reste toujours d'en boire.

     

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    Le  Poulsard, quant à lui, dériverait du latin "pulsare", et c'est vrai que, bien vinifié, il pulse drôlement. Cultivé dans le Jura depuis le XIVème siècle (on parlait alors de Polozard!), c'est un vrai cépage d'ici, ça ne fait guère de doute. Même si l’on en retrouve un peu dans le Bugey sous le nom de Mescle. Il fut inscrit dans la liste des bons cépages publiée en 1732 par le Parlement de Besançon et son identité est fortement jurassienne. Manquerait plus que quelqu'un veuille nous le piquer, tiens!

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    C’est pourtant bien le terme de  Poulsard qui sera retenu en première place dans les décrets d’AOC, au grand dam des habitants de Pupillin, proclamée Capitale mondiale du Ploussard. Un crime de lèse-majesté qui alimente les débats et finit par donner soif. L'important, ça reste quand même d'en boire!

     

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    Quelques cuvées de Ploussard (ou Pousard) particulièrement recommandables (liste non exhaustive), dans des styles variés: Overnoy-Houillon, Point Barre et la Chamade de Philippe Bornard, En Billat de Julien Labet, L'enfant terrible de Fanfan Ganevat, Cuvée Marc de Jean-Marc Brignot (5% de Trousseau), En Chôné du domaine Pignier, les Gruyères d'Étienne Thiébaud, Par ici et Par là de Raphaël Monnier-Ratapoil, Jean-Michel Petit (domaine de la Renardière), Dorabella de L'Octavin, L'Uva du domaine de la Tournelle,...

     

    Le Pinot noir:


     

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    Présent dans le Jura depuis la fin du XIVème siècle, sous le nom ambigu de Savagnin noir, il vient tout comme le Chardonnay de la Bourgogne voisine. Surnommé  Maurillon en raison de sa couleur noire, on ne sait s‘il faut l‘appeler Pinot (du latin «pinus», le pin), ou Pineau (du grec « pinein », boire).

     

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    Si le vocable Pineau est très typé Charente, on l'utilisait aussi en Haute-Saône, tandis qu’à Salins, Arbois ou Poligny, on le préférait Petit Noirin, ceci afin de ne pas le confondre avec le Gros Noirin, qui n'avait pourtant rien à voir avec lui! Besançon penchait pour Noirum, mais dans le sud Revermont, on le qualifiait de Savagnin noir pour profiter de l’analogie avec la star des cépages jurassiens.

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    Classé en deuxième position sur la liste des bons cépages en 1732, juste derrière le Poulsard, mais très critiqué du fait de sa maturité précoce, on le considèrait comme « peu recommandable » au XIXème siècle. Certains allaient même jusqu’à préconiser l’arrachage de ce «raisin des mouches», surnom qui avait le mérite d‘être très évocateur! De nos jours, encore, vestige d'un passé qu'il serait temps de renier, il n'est pas rare d'entendre quelques généralisations déplacées. Du style: "Dans le Jura, le Pinot noir, t'oublies!".
    Ce qu’on lui reproche, en fait, c’est de ne pas produire des vins aussi bons qu’en Bourgogne lorsqu’il est vinifié seul! Mon œil! Sous l’égide du Dr Guyot, plusieurs expériences furent faites afin de rivaliser avec le modèle bourguignon, sans grand succès alors. Mais les Jurassiens persévérants ont toujours su en tirer quelque chose, de ce fichu cépage!

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    Il représente actuellement environ 10% du vignoble rouge. Il est fréquemment utilisé en assemblage pour structurer les rouges et augmenter leur aptitude à la garde. Il faut pourtant se faire un devoir de le goûter seul, pour ne surtout pas avoir à l'oublier.

    Quelques cuvées de Pinot noir particulièrement recommandables (liste non exhaustive), dans des styles variés: Arbois 2005 (les raisins de Camille) et En Barberon de Stéphane Tissot, Côtes du Jura d'Alain Labet, Arbois du Puf, la Pépée (assemblage Pinot-Poulsard) de Jean-Baptiste Ménigoz (les Bottes rouges), PP 2005 (assemblage Pinot-Poulsard) de Jean-Marc Brignot, Côtes du Jura du domaine Pignier, Julien et Grusse en Billat de Fanfan Ganevat, Don Giovanni de L'Octavin, ...

     

    L'Enfariné et autres cépages oubliés:

     

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    Recouvert d’une pellicule blanchâtre, d’où son nom, l'Enfariné fut candidat à l’arrachage en 1731. Aussi «désagréable que le nom est déplaisant, son vin léger est acerbe et peu coloré», d'après un certain Chevalier, très acerbe lui aussi, et dont on peut penser qu'il s'est fait rouler dans la farine. Car l'acidité naturelle de l'Enfariné peut faire des merveilles dans des mains expertes. À tel point que certains n'hésitent pas, parfois, à le vinifier seul.

     

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    Ces vieux cépages généralement complantés de tout temps au sein des parcelles sont proscrits dans l'appellation et généralement voués à l'arrachage. C'est compter sans l'opiniâtreté de certains à vouloir les sauver et les préserver à tout prix, tant leur apport est passionnant dans des cuvées qui fleurent bon la simplicité et la rusticité.

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    Quelques cuvées de vieux cépages particulièrement recommandables (liste non exhaustive), dans des styles variés: J'en veux de Fanfan Ganevat, À table avec Léandre du domaine Pignier, Le Ratapoil de Raphaël Monnier-Ratapoil, Vin de Pays de Franche-Comté d'Étienne Thiébaud (domaine des Cavarodes)...
     

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    Olif

  • L'autre versant de la Bourgogne...

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    Depuis Bonnencontre, sur la rive droite de la Saône, près de l'abbaye de Citeaux, le domaine du Val de Saône regarde fièrement, les yeux dans les yeux, ses prestigieux voisins d'en face. Sans avoir à rougir de sa production issue de sols argileux, puisque son Pinot noir 2005 possède une finesse de tanins qui égale volontiers celle apportée par les sols calcaires de la célèbre Côte. Un vin que l'on n'oublie pas de Citeaux!

    Agriculture biologique, vinification sans soufre, authenticité des vins et du terroir, ce domaine, géré par Guy Bussière, a tout pour plaire. Et pourtant, en homme simple, Guy n'a pas chopé le melon, si ce n'est celui de Bourgogne, le seul, le vrai, l'authentique, que le bon Parlement de Besançon voulait éradiquer en 1731. Enfants du Val de Saône, les dernières plantations de melon sont ici amoureusement préservées. C'est une aubaine! Merci qui? Merci Guy!

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    Guy Bussière, un vigneron attachant qui n'a pas chopé le melon! Même en guest star de la Beaujoloise 2008.


    Olif

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    P.S.: les parisiens qui voudraient boire un petit coup pour une bonne œuvre ce week-end, peuvent rendre visite à Eugène Napoléon, samedi 14 mars à partir de 17 heures, du côté de Nation. Ce n'est pas contre le cancer colorectal, mais en faveur des handicapés. Animations, dégustations, soirée dansante et tout et tout. Plus d'infos sur le site créé pour l'occasion: http://www.vybe-event.com/Vybe_vin_particuliers.html
    Voilà, c'était mon post-scriptum caritatif!

    P.S.2: les vins du domaine du Val de Saône sont disponibles dans le tout nouveau tout beau magasin Terra Vinea de Morteau, là où il y a du bon vin au pays de la saucisse. Qu'on se le dise!

  • Lucas Rieffel Pinot noir Nature 2007

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    C'est du Pinot. Noir. Nature. 2007. Ce soir, ça sentait bien la cerise. Plus qu'à l'ouverture ce midi. Rond tout pareil. Avec le noyau. Fallait pas l'avaler. Le noyau, parce que le vin, si!  Un peu de réglisse, aussi. Franchement bon! Comme beaucoup de 2007, de préférence nature. C'est un Alsace. Pinot noir. Nature. De Lucas Rieffel. Mittelbergheim. Alsace du haut, sur la carte, mais en bas du Rhin. Une bouteille qui a transité depuis l'Helvétie, mais cela n'a en rien altéré ses qualités. Comme quoi! Merci l'Helvétie et bravo Mittelbergheim!

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    Olif

  • VdV #18: dessine-moi un Pinot Noir!

    Vendredisduvin

    18 ème session des Vendredis du vin, en pleine période de vendanges hexagonales, et notre dévoué Président a repris le flambeau. Est-ce devant le désarroi bourguignon, pour cause de météo difficile et de millésime compliqué en 2008, que le Petit Prince de la Belle Province a décidé de nous sonder sur notre vision du cépage emblématique de la Bourgogne? "S'il te plait, dessine-moi un Pinot Noir!" nous a-t-il dit en substance. Une chance, on aime plutôt bien ça, par ici et on en possède différents modèles à la cave. Même qu'on en produit aussi dans le Jura. Et en Alsace également. Et aussi en Orégon et en Afrique du Sud, mais c'est un peu plus loin de la maison. La Bourgogne n'a donc pas le monopole et la thématique ne s'en trouve que plus ouverte.

     

     

    Arbois Pinot Noir 2005, Stéphane Tissot

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    Les raisins de Camille! Réputé pour ses vins rouges de grande garde, Camille Loye préservait jalousement son secret. Ses vignes de Trousseau des Corvées étaient largement complantées de Pinot Noir, qui apportait étoffe et structure au vin. Lorsqu'il reprit (pendant deux ans) l'entretien de ces vignes en location, Stéphane Tissot isola tous les raisins de Pinot Noir des Corvées sous Curon pour produire une cuvée spéciale, un véritable collector. Dans un grand millésime comme 2005, cela donne un vin plutôt charpenté, à la fine texture grenue. Très jeune, encore légèrement marqué par un beau boisé très fin, à la hauteur de la matière première, c'est un Pinot riche et vigoureux, dans un grand millésime, qu'il faudra attendre patiemment. Ça pinote, il y a du croquant et de la fraicheur, sur une trame légèrement végétale.

     

    Alsace Pinot Noir Les Pierres Chaudes 2006, Domaine Julien Meyer

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    Ce Pinot Noir, dans un style plus gracile et élégant, pinotant en douceur, est une belle réussite signée Patrick Meyer, un vin diaphane, aux notes de fleurs fanées et de griotte. Des tanins en dentelle, d'une finesse remarquable, qui laissent parler la pierre, aussi chaude soit-elle. Le vin, lui, ne l'est pas, chaud, mais digeste, friand, buvable. Pour la petite histoire, cette bouteille sortit largement en tête d'une petite trilogie à l'aveugle, devant la Petite Cuvée Cailloutine 2006 de Paul Louis Eugène (assemblage Pinot Noir-Cinsault, censé tirer plus sur le versant Pinot), trop chaleureuse, beaucoup moins bien goûtée que précédemment, et un Chambolle-Musigny 1er cru Les Sentiers 2000 de Groffier, d'une finesse éléphantesque et pour tout dire surprenante de la part d'un vin de ce domaine, pas du tout à son avantage ce soir-là, même si  je l'ai déjà beaucoup mieux goûté par ailleurs.

    Vive le Jura, vive l'Alsace, vive le Pinot noir, vivent les Vendredis du vin! Et vive la Bourgogne aussi, un peu.

     

    Olif

     

  • La nuit promet d'être belle...

    "... car voici qu'au fond du ciel

    Apparait la ...

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    Saisis d'une sainte frousse
    Tout le commun des mortels
    Croit voir le diable à ses trousses!
    Valais volages et vulgaires
    Ouvrez mon sarcophage
    Et vous pages pervers
    Courrez au cimetière
    Prévenez de ma part
    Mes amis nécrophages
    Que ce soir nous sommes attendus
    Dans les marécages
    ...
    Champagne!"

    N'en déplaise à Jacques Higelin, pour cette fois, ce sera Alsace! Une vendange tardive de Pinot noir vinifiée en blanc pour un résultat étonnant à plus d'un titre! D'une couleur lilacée, il possède une suavité remarquable en bouche. Une texture veloutée, une grande richesse, de la fraicheur et un équilibre épatant. Idéal sur une tranche de melon avec du jambon de Parme.

    Visiblement, Etienne Simonis excelle dans tous les domaines, y compris la vendange tardive de cépages roturiers. Tout pour nous plaire, en fait!


    Olif


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