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  • Jean-Claude FAVRE, à Chamoson, un vigneron «hautement sélectif»!

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    La patrouille du vignoble valaisan, le retour! Lâchement abandonnée à son triste sort il y a quelque temps, pour cause de surbooking et, peut-être, de manque d’inspiration, la revoici, plus fringante que jamais! Nous la retrouvons dès l’aube (10 heures pile!), en ce dimanche 30 avril 2006, sur les hauteurs de Chamoson, goûtant à la fois la beauté du paysage, la fraîcheur de la bise valaisanne et la présentation du vignoble par Jean-Claude Favre, célèbre vigneron de l’appellation. Chamoson et son cône de déjection, un cas unique dans toute l’Europe viticole, à l’origine d’un terroir très particulier et de la spécificité de l’appellation.
    Chez Jean-Claude Favre, on pratique une sélection rigoureuse, «élevée», d’où le nom du domaine, Sélection Excelsus, qui confine par là même à l’excellence!

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    C’est dans le tout nouveau caveau de dégustation des encaveurs de Chamoson que nous nous rendons pour y déguster la production de Jean-Claude, un très grand moment de cette Rencontre Autour des Vins Valaisans concoctée par notre ami Valais_006.

    Fendant Excelsus 2005
    Un fendant d’école, simple, vif, apéritif, possédant un joli fruit et de la tonicité. Il se boit tout seul!

    Johannisberg Excelsus 2005

    Encore tout en fruit, mais avec une minéralité sous-jacente, il n’est pas dépourvu d’élégance.

    Johannisberg Excelsus 2000

    Belle maturité de fruit, du gras, de la minéralité et un toucher de bouche patiné, velouté, avec une finale sur de beaux amers.

    Johannisberg Excelsus 1997

    Un vin issu d’un millésime moyen en Valais. Le nez est un peu évolué, légèrement champignonneux, lactique. La bouche possède une certaine tension mais la longueur est moyenne.

    Pinot Gris Excelsus 2005
    Jolies notes de mangue au nez. Gras et puissant, il reste frais en bouche, même si la finale est un peu crayeuse. Un vin parfaitement sec, presque une prouesse dans ce millésime!

    Humagne Blanche 2003

    Le premier millésime de ce cépage commercialisé par Jean-Claude. Ce traditionnel « vin des accouchées » a bénéficié d’un élevage en barrique et explose de notes de macaron à la noix de coco. Gras et riche (effet millésime), la finale retombe un peu mais garde de la fraîcheur.

    Dole 2004

    Une des dernières "véritables" Doles, constituée uniquement de Pinot noir et Gamay dans des proportions à peu près identiques. Point d’ajout d’autres jus, ceux que l’on n'a pas cru bon de faire figurer dans la cuvée mono cépage! On a affaire ici à un vin simple et franc, avec un côté légèrement lactique.

    Cornalin Excelsus 2004

    Le nez exprime un cassis giboyeux à la manière d’un Carignan sudiste, sur lequel vient se greffer des notes musquées. Porté par une acidité fraîche, la finale est encore un peu tannique.

    Cornalin Excelsus 2000
    Nez profond, intense, évoquant le lard fumé, la suie, un peu à la manière d’une syrah. Beaucoup de corps, de la longueur, de la fraîcheur et une finale à peine tannique, mais sans astringence.

    Cornalin Excelsus 1995
    Nonante-cinq! Un beau millésime potentiel, considéré comme grand en nonante-sept, mais qui n’a pas eu l’évolution attendue. La robe est encore brillante, le nez est épanoui, évolué, avec des notes balsamiques et chocolatées. La bouche est limite tertiaire, assez évoluée, mais possède beaucoup de corps. Les tanins sont malheureusement un peu secs en finale.


    Une dégustation d'un excellent niveau, qui met en évidence le prince de Chamoson, le Johannisberg, qui a trouvé sous le cône de déjection un terroir de prédilection! Le Cornalin n'est pas en reste, un cépage difficile mais qui, dans des mains expertes, mérite une grande renommée!

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    Olif

  • Pechigo, OVNI Limouxin!

    Dans la catégorie vins étonnants, Sylvain Saux a brillament démontré le théorème qui dit que la mathématique mène à tout, à condition d'en sortir! Le domaine familial, sis à Limoux (Aude), est à reprendre? "Péchigo, j'y go!" Non convaincu par la tradition, raisonnée ou biologique, il rentre en biodynamie par intime conviction et un peu par hasard, si l'on en croit l'article de Sylvie Tonnaire dans Terre de vins de mai 2004, retranscrit par Eric Reppert sur son site étonnant. Tous ses vins allant "où ils veulent", ils sortent du cadre de l'AOC et sont donc commercialisés en Vin de table. Biodynamiques et le plus nature possible (juste un peu de soufre à la mise), ils laissent difficilement indifférents! A la fois des vins de terroir et des vins de vigneron! Etonnant, non?

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    - Pechigo "Pechige" 2004
    Un rouge costaud, assemblage de Carignan (70%) et d'Alicante (15%), avec 15% de Mauzac (du blanc, donc!), parce que! Pourquoi de l'Alicante? Parce que semble t'il, Sylvain Saux ne se résout pas à arracher ses vieilles vignes de ce vieux cépage languedocien! Pourquoi du Mauzac? Parce que l'adjonction d'un cépage blanc vient amadouer les deux rougeauds costauds! C'est à la fois puissant et rond, plein et charnu, avec un soupçon de végétal pour le croquant, des épices et une finale un peu métallique. Une expérience enrichissante!

    - Pechigo "La Mothe" 2004
    Assemblage Mauzac-Chardonnay élevé dans la droiture, avec ouillage. Un peu déroutant à l'ouverture, avec des notes difficiles à caractériser, mélange de fleurs, de fruits et de minéralité, mais inhabituelles! C'est droit, riche, un peu fermé à ce stade, et il faudra le revoir demain ou après-demain, avec un peu plus d'aération!

    Olif

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette .

  • Alesia jacta est!

    Ce que l'on pourrait traduire, approximativement et à peu près, par  Le sort d'Alésia n'en est pas jeté! Ou bien encore, de façon plus libre, mais tout aussi juste, Alésia n'a pas fini de faire jacter!

    Et d'abord, c'est où Alésia?

    Si l'on en croit Alambix, l'aubergiste arverne qui fait visiter le Massif Central à Astérix*, " Ch'est quoi Alégia? Hmm??? Qu'eche que vous lui voulez à Alégia? Nous ne chavons pas où ch'est Alégia!"

    Eh! bien moi, je n'ai pas chômé, chet après-midi! J'ai retrouvé Alégia! A Chaux des Crotenay (prononcer Chaux) et à Chyam (prononcer Syam), très exactement! Ch'est très chérieux!

    En 2006 après J.C., une bande d'irréductibles Séquanes résiste toujours à la thèse officielle qui veut situer le haut lieu de la défaite de Vercingétorix à Alise Sainte-Reine, en Bourgogne, ce qui est une totale aberration à tous les points de vue, surtout jurassiens, si l'on veut bien! Pour en venir à bout, il faudra démontrer qu'ils ont tort, ce qui est loin d'être le cas, aucune nouvelle autorisation n'étant délivrée pour effectuer des fouilles dans le Jura, de peur qu'ils aient raison! La thèse d'André Berthier dérange! Mais franchement, Alésia à Chaux des Crotenay, ça aurait de la gueule! Cela rendrait même justice à Vercingétorix, un grand chef gaulois que l'on imagine mal se laisser prendre au piège de la bête taupinière que constitue le Mont Auxois, vers Alisiia!

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    L'oppidum, vu de la plaine de 3000 pas, celle de Syam, là où se situait le camp de César et où se déroula en partie la fameuse bataille d'Alésia où Vercingétorix s'était replié avant d'être assiégé. Cette citadelle se devait d'être imprenable et située sur l'axe Langres-Genève, César ayant décidé de regagner la province des Allobroges. Alesia Mandubiorum, l'Alésia des Mandubiens, les habitants de la Mandoubie (les ancêtres des gens du Doubs) se situe forcément dans le Jura (le massif)!

    Pas chauvin pour un sou, ce soir j'ai débouché une bouteille de vin du pays des Eduens. Un Bourgogne  1999 du Domaine Leflaive, à point, droit, complexe, acidulé, développant une petite pointe de gras! A ta santé, vieux Jules!

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    Olif

    P.S.: Alesia à Chaux des Crotenay et Syam (39), c'est du sérieux! Pour ceux qui veulent en savoir plus sur le sujet,  Alesia a Syam dans le Jura. Tellement convaincant qu'on se prend à regretter de savoir où ch'est, maintenant, Alégia! Hein, Alambix?

     

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    * In Le Bouclier Arverne, Une aventure d'Astérix,  en vente dans toutes les bonnes librairies

  • L'Ardèche, le twist et le reste

    "Tous les deux on pousse nos haillons
    Dans un igloo à bon marché
    Sous les toits d'une masure bidon
    En compagnie des araignées...
    Twiste et chante, moi je fuis..."

    Histoire de cultiver l'hermétisme de mes intitulés, cette introduction ne signifiera quelque chose qu'aux fans de la première heure d'Hubert-Félix Thiéfaine, le plus grand monument franc-comtois après la Saline royale d'Arc-et-Senans, sauf que lui est encore vivant et qu'il y a chanté le 20 juillet à l'occasion du bicentenaire de Nicolas Ledoux, l'architecte visionnaire du lieu. Ceux qui ont pris en ce temps-là (celui des seventies) l'ascenseur de 22 heures 43 pour aller retrouver la fille du coupeur de joints me comprendront à demi-mot!

    Dans ce billet, point de twist, ni de reste d'ailleurs, mais il sera question de petite caille et d'Ardèche, 07. Comme James Bond, mais avec un zéro de moins!

    "Sous le pont de Vallon,
    On y nage, on y nage,
    Sous le Pont de Vallon,
    On y nage tous en rond!"

    On y boit aussi quelques petits vins sympas, pour accompagner les caillettes ardéchoises. Celles-ci ont été capturées vivantes sur place, à l'étal d'un boucher de Vallon Pont d'Arc, et rapportées dans le Haut-Doubs, où elles ne se sont pas acclimatées bien longtemps, s'affaissant sur un lit de mesclun avant de rendre l'âme de la manière la plus noble qui soit. Une tranche de caillette aux herbes, une tranche de caillette aux marrons d'Ardèche, la troisième aux pommes de terre. Légèrement tiédies à la poêle, avec quelques petites patates sautées. Et c'est toute l'Ardèche qui s'invite à votre table!

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    Avec en accompagnement un fort sympathique Viognier 2004 du Domaine des Vigneaux, à Valvignères, franc du collier, frais et croquant, puis un Marselan 2004 du Domaine du Couron, charnu et fruité, gouleyant. Né en 1961 d'un croisement entre le cabernet-sauvignon et le grenache, ce cépage peu connu réserve de jolies surprises!

    Et je ne parle même pas de la Haute Vigne 2004 du domaine Gallety, bue sur place, ni de la cuvée Domaine 2003, toujours de chez Gallety, rapportée en souvenir de là-bas et déjà goulument avalée, à la dimension autrement supérieure.

    L'Ardèche, ça vous fait twister le palais! Et le reste!

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    Olif

  • Le Corton Charlemagne le plus haut du Monde...

    ... c'est sans doute celui-là!

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    Convoyé à dos d'homme jusqu'à 6008 mètres, au sommet de l'Uturuncu, en Bolivie. Il n'a pu être consommé sur place pour cause de -15°C tout là-haut. Pas la bonne température de service!

    Un exploit signé Le Seb, qui a porté là bien haut les couleurs du Corton, de la Bourgogne et du GJP*! God bless him!

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    Merci Le Seb, pour cette petite carte postale rafraîchissante!

    Olif

    * GJP: Grand Jury Pontissalien, secte d’adorateurs de Bacchus, basée sur les hauts plateaux du Doubs et qui n'a de jury que le nom!

  • Qui que quoi dont Who...

    "We come from another place,
    we come from another time,
    Before you were born..."

    Ainsi débuta l'un des plus grands moments musicaux que j'ai vécu (pour l'instant) en 2006.

    Petite parenthèse dans la vinologie, les festivals de l'été sont pour moi l'occasion de me désaltérer (un peu) à la bière et de m'adonner aux joies du tabagisme passif, voire du cannabisagisme, toujours à l'insu de mon plein gré, mais en musique, de bonne humeur et pleinement consentant.

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    L'autre soir, j'ai donc eu le bonheur de me frotter à un mythe non liquide, j'ai vu les Who.
    - Les comment?
    - Les Who!
    - Les Qui, donc!
    - Oui, Les Who!
    - Et où?
    - Au Paléo!
    - Au quoi?
    - Au Festival de Nyon!
    - Tu t'es battu?
    - Pour y aller, oui!

    Encore en forme, les papys du Rock. Enfin ce qu'il en reste! Un Roger Daltrey à peine empâté, au chant encore bien assuré, et un Pete Townshend en tricot de corps moulant, aux moulinets encore diablement efficaces! Talking about my generation! Un peu la mienne, celle des seventies (la fin!), voire début des eighties!

    Auparavant, Louise avait attaqué plutôt solidement, mais gentiment, sans forcer. Et le vrai frisson, il est venu de ce rock d'un autre âge, encore tellement moderne, et qui m'a douloureusement rappelé que moi aussi je prenais de la bouteille! Même lorsque je faisais une pause dans mon parcours vinique!

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    Olif

  • Le Rouge & le Blanc & le Jaune!

    Les sourires de la journée, après le passage du facteur : le mien, à la lecture de cette toujours excellente revue Le Rouge & le Blanc et du non moins excellent article sur Les hommes et les femmes d'Arbois, celui de Manu Houillon, de Pierre Overnoy, de Stéphane Tissot, de Pascal Clairet, de Jean-Marc Brignot ("un futur grand de l'appellation"), la queue de cheval de Benoit Royer, en plein labour, et celle de sa jument Kigali, et plein d'autres bons domaines, commentés ça et là au fil des dégustations.

    Un numéro qui fait plaisir à lire!

    Olif

  • Back to Cassis [Kasi]!

    A la manière de Robert Parker qui regoûte systématiquement, deux ans plus tard, tous les vins d'un millésime après la mise en bouteilles, mais en toute modestie en ce qui me concerne, je suis allé vérifier mes impressions sur Cassis [Kasi] un an après y avoir effectué un petit tour de vignoble. Dans le simple but (avoué) d'y passer quelques jours, au soleil et en famille, sans refaire le même parcours que la fois précédente, vacances obligent!

    2006 s'annonce sous le signe du cagnard, pas une seule goutte d'eau (ou presque!) depuis le mois de mars, mais le niveau de la Méditerranée et celui des piscines n'a pas baissé pour autant!

    Côté adresses, la bouillabaisse de Chez Nino est toujours aussi bonne et bien servie à table. Un plat convivial dans un lieu qui ne l'est pas moins! J'adore!

    A recommander également, sur le port, Chez Gilbert, dont la cuisine est plutôt recherchée, malgré l'environnement touristique: petite mise en bouche, pré-dessert exquis ce jour-là (mini tarte au citron meringuée servie dans un verre, sans la pâte, donc!).

    Pas d'exhaustivité concernant les vins, cette fois, simplement un Cassis [kasi] blanc 2005 du Domaine du Paternel, frais et désaltérant, et un Clos Val Bruyère 2004, impeccable, à la dimension un brin supérieure, idéal pour la bouillabaisse. Passage express à La Ferme Blanche, histoire de goûter à leur cuvée Excellence 2004, passée en fût, à la belle étoffe, qui sera peut-être à même de rivaliser avec la cuvée Kalahari 2004 du Clos Val Bruyère, pas encore goûtée, mais ça ne va peut-être pas tarder.

    Et puis sinon, il reste les Calanques, immuables, dont l'accès est néanmoins restreint en cas de risque sévère d'incendie, ce qui est le cas actuellement (Port-Miou et Port-Pin toujours accessibles, En-Vau à atteindre avant 11 heures le matin, pour rester à moins de 250 mètres du bord de mer).

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    Olif

  • Christophe Abbet, artiste vigneron éleveur, Martigny (VS)

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    M-art-igny, Valais, au pied du Grand Saint-Bern-art, ville d’art-chéologie, de pin-art et d’art tout court.

    La fondation Pierre Gianadda accueille cet été les chefs d‘œuvre de la peinture européenne du Metropolitan Museum of Art de New-York, tandis que Christophe Abbet, artiste vigneron éleveur,  expose ses œuvres en permanence à Martigny-Bourg.

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    Quelques douelles de tonneaux usagés, et hop!, une ambiance ethnique dans le caveau! Quelques grains de Gamay artistiquement vinifiés, et hop!, une bouteille d‘A Propos d‘ailes!. A l’étiquette joliment calligraphiée. Et il y en a plein d’autres, dans ce style-là! Des œuvres au bon goût de raisin, qu’on peut toucher et goûter, totalement dédiées au vivant. Des œuvres pour ainsi dire slurpiques, comme dirait l’esthète Helvète Estèbe, qui ne perd pas une occasion d’égarer ses notes de dégustation lorsqu’il s’intéresse à l’art vinique.  Charité bien ordonnée commençant par moi-même, je n’ai pas retrouvé son calepin, mais le mien, que je m’empresse de déchiffrer, là, tout de suite, maintenant.



    Petite Arvine 2004

    Une petite arvine sèche, mais avec néanmoins un poil de sucre, vraisemblablement très peu, pas volontaire mais témoignant de la grande maturité de raisin, et qui, malgré tout, reste tendue grâce à sa grande acidité. Ne serait-ce pas cela qui permettrait le vieillissement harmonieux du cépage, comme le suppute Christophe Abbet? L’équilibre me ravit, superposable à celui d’un noble riesling alsacien.

    Gamay de Fully Vieilles Vignes 2004

    Que voilà un beau Gamay bien gouleyant, frais, épicé, réglissé, soyeux, charnu et d’une grande buvabilité.

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    L’un dans l’autre 2004
    Robe soutenue, nez épicé, légèrement lactique, avec un petit côté syrah marqué. Tanins un peu serrés, mais de la fraîcheur et du croquant, de par une acidité végétale friande. 50% Gamay, 50% Syrah, à y bien réfléchir, on retrouve l’apport des deux cépages.

    Piège 2004
    Nez original, floral et fruité. Un vin plaisir, avec de l’acidité, de la fraîcheur et de la gourmandise plein les yeux! C'est du Gamay!

    Humagne rouge 2004
    Nez très baroque, sur le cassis, le cassissier, le cuir et la fourrure. Assez typique de l’humagne, finalement, animal, fruité et végétal. La robe est plutôt claire, rubis, malgré une longue macération. Une humagne rouge très réussie, expressive et goûtue

    Syrah 2004
    Noir, c’est noir! Olive noire, cerise noire, tapenade, le tout se fondant dans une belle structure acidulée et fraîche. Ça joue!

    A Propos d’Ailes 2003
    Un Gamay surmaturé récidiviste, après une première expérience en 2000! Une récidive, mais différente. Nez sur le poivre de Séchouan, le bois exotique, la griotte. Pas trop cuit, ni trop surmaturé, de l’originalité, de l’élégance, un vin d’une grande séduction!

    L’air du Temps 1999
    La robe dore légèrement, c’est dans l’air du temps! Le nez est d’emblée puissant, sur les épices, les fruits secs, la pomme à cidre. Un style indéniablement oxydatif, même si la volonté n’est pas de faire un succédané de vin jaune, contrairement à ce qui a été dit dans la presse. La bouche est riche, la finale tonique, la longueur conséquente. Petite arvine et Marsanne (+ une petite « touchette » de Chardonnay) en élevage long, sans ouillage.  En accompagnement de quelques fromages et charcuteries valaisannes, préparées par Christophe pour l’occasion, c’est le top!

    « Je ne sais pas si vous estimez que c’est de la chance, mais j’ai plusieurs millésimes d’Ambre au frais, du fait d’une verticale prévue! »

    Il faut croire que c’en est une, de chance! Pas moins de 6 millésimes à déguster, dont un collector, pas (encore?) commercialisé. Ambre, un vin sans concession, qui commence à se tailler une solide réputation dans l’univers des vins liquoreux. Marsanne et Petite Arvine en proportion variable selon les millésimes, suivant la qualité de la vendange, l’évolution des fûts et l’inspiration de Christophe, à la recherche perpétuelle du "caractère intime et mystérieux, sans âge," des vins liquoreux. « Ah! Mon Dieu! Mon Dieu! » s’extasiait-il le nez dans le verre en humant de l’Ambre en direct live, sous les caméras de la TSR et le regard mutin d’Annick Jeanmairet. Je confirme! Ah! Mon Dieu! Mon Dieu!

    Ambre 1998
    Un vin qui n’avait pas jusqu’à présent trouvé grâce aux yeux de son géniteur, et qui attendait là, tout seul, dans son fût, perdu au fond de la cave. Battant sa coulpe et se jurant de finir par plaire! La durée de l’élevage, un élément déterminant dans l’expression du vin! A l’origine du style légèrement oxydatif de l’Ambre, particulièrement marqué ici: fruits secs, café, notes de torréfaction. La liqueur est très riche et onctueuse, mais non dénuée de fraîcheur. Les pièces du puzzle se mettent en place!

    Ambre 1999
    La robe est ambre, presque acajou. Un millésime d’une grande richesse: 9° d’alcool, 285 g de sucre résiduel, une densité et une concentration hors du commun, mais avec de l’acidité, qui tient le vin dans la durée et la fraîcheur, sur des notes d’abricot confit!

    Ambre 2004
    Encore embryonnaire, il s’exprime sur un fruité primaire à base d’ananas, d’agrumes confits. Pas encore complètement fini, il présente encore beaucoup d’acidité volatile et à peine de gaz en finale (léger picotement de la langue). La vivacité de l’arvine!

    Ambre 2003
    Nez plutôt original, fumé, sur le thé vert. Ultra liquoreux, il possède de la vivacité et de la fraîcheur, indispensables pour digérer tout ce sucre. Toujours en cours d’élevage, évidemment!

    Ambre 2002
    Un vin « tensio-actif », le côté acidulé sur les zestes d’agrumes, prédominant à ce stade, qui voit co-exister la liqueur et l’acidité, non fusionnelles pour l’instant, mais pas complètement dissociées. Là encore, la poursuite de l’élevage est indispensable pour atteindre l’harmonie.

    Ambre 2001
    Nez « fini », sur les fruits secs, le thé fumé, et un boisé un peu perceptible. Un vin aérien, qui n’empâte pas la bouche, l’harmonie est presque atteinte, le caractère acidulé de l’arvine apportant fraîcheur et vivacité.

    Pour une chance, c’en était bien une!

    Christophe Abbet, Martigny, Valais, un nom (ou plutôt trois!) que tout amateur d’art se doit de retenir! Le randonneur également, si jamais l'envie lui prend d'user ses semelles dans le Valais viticole!

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    Olif

  • Au menu du 9 juillet...

    Forza_italia_013_1 ...Mozzarella di Buffala, Braesaola de la Valtellina, Mortadella Bologna, Salame di Milano, Grancotto di Vignola, Parmesan di Reggiano, Olio di Oliva Villa Magra dei Franci, Montiano di Falesco 2000.


     

    Il ne reste plus qu'à les croquer tout cru! Chez moi, aucun problème. Du côté de Berlin, c'est pas gagné!

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    Même quand on n'est pas fan de foot, à défaut de marquer un but, il faut bien marquer le coup!

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  • Y'a pas de patates en fer...

    "Y'a pas de patates en fer
    Et y'a pas de patates en bois,
    En Haute-Patate,
    Mais y'a d'la patate en terre
    Et des tas de patates en tas"

    70, Haute-Saône, département français, région Franche-Comté, plus familièrement connu sous le nom de Haute-Patate. Berceau du Très véritable groupe Machin,  le pionnier du folk comtois dans les seventies, gavé de cancoillotte directement à la source auprès d'Hubert-Félix Thiéfaine, avec qui il a collaboré à ses débuts, à partir de 1977.

    (Extrait de La Rousse aux petits Roberts, tous droits déposés)

    Mini râle folk en forme de clin d'oeil composé par Tony Carbonare, ce couplet ne reflète qu'imparfaitement toutes les richesses de la Haute-Saône. Parce qu'on y trouve également de la vigne! Entre deux plants de Bintje!

    A Champlitte, village qui cultive une véritable identité viticole ancestrale, mais aussi à Charcenne, et Gy. Charcenne, célèbre pour son fromage carré à pâte molle, le Charcennay, très prisé des enfants lorsqu'ils sont lassés de faire des caprices de dieux, mais également réputé pour ses plants de vignes expédiés dans le monde entier par les Pépinières Guillaume. De la production de plants de vigne à la production de vin, il n'y a qu'un pas, allègrement franchi et avec bonheur par la famille Guillaume, qui truste les récompenses dans les différents guides et salons, ce qui mérite d'être quand même salué bien bas, vu le handicap géographique infligé dès le départ!

    Petit flashback en été 2004, aux sympathiques Terroirs sans frontières organisés à cheval sur la frontière Franco-Suisse, à La Grande Borne, entre Les Fourgs (25) et l'Auberson (Vd):

    Terroirs sans frontières! Une rencontre devenue traditionnelle maintenant, la vitrine du savoir-faire de l'Arc Jurassien franco-suisse. La manifestation a cette année élu ses quartiers à  la Grand' Borne, sur la frontière, en lieu et place du petit marché franco-suisse, annuel et alternant, entre Les Fourgs et L'Auberson.

    Manifestation conviviale et éminemment sympathique, au cours de laquelle on peut goûter et faire provision de quelques denrées montagnardes...ou de la plaine!

    Le point d'orgue de cette rencontre, c'est l'élaboration du désormais célèbre Contrebandier, un fromage réalisé sur place chaque année avec 500 l de lait français, 500 l de lait suisse, un soupçon d'Absinthe ...et quelques gouttes d'eau, car la pluie semble vouloir s'inviter à ce marché de façon systématique. Affinage pendant un an et commercialisation l'année d'après. Un vrai fromage collector!

    Profitant d'une éclaircie, qui permet de contempler la majesté du cadre, entre Chasseron et Aiguilles de Baulmes, je m'en suis allé y faire un tour, mon p'tit panier sous l'bras. Les quelques rayons de soleil et un vent plutôt frais avaient beau avoir « ressuyé » un peu le terrain, il valait mieux être équipé de bottes de jardin que de sandales. Tant pis pour moi !

    Premier stand, premier arrêt! Vignoble Guillaume, Charcenne! L'occasion de faire connaissance avec le vigneron, puisque les vins, je les connais déjà  ! Enfin, cela ne m'empêche pas d'y goûter quand même! Mais tout d'abord, je m'enquiers de quelques précisions sur ce terroir haut-saônois de Gy et de Charcenne, où la vigne est implantée depuis le XIème siècle grâce aux archevêques de Besançon : les vignes sont exposées de sud à  ouest sur des sous-sols du Jurassique recouverts d'argiles à  chailles d'une part, et d'argilo-calcaire d'autre part. Des terres rouges, ferrugineuses, et des terres blanches, séparées par une faille géologique, et qui marquent les vins différemment.

    Tous les vins sont en appellation Vin de Pays de Franche-Comté.

    Chardonnay 1998
    On attaque fort d'emblée avec un chardonnay déjà  âgé, témoignant de l'aptitude au vieillissement de ces vins. Un vin au nez très mûr, sur les agrumes, le foin coupé, beurrant très légèrement en bouche, avec de la fraîcheur et de la longueur.

    Chardonnay VV 2002
    Sur les agrumes, avec un boisé encore à  peine perceptible, il possède de la vivacité et de la fraîcheur qui soulignent bien la minéralité.

    Chardonnay 2001, Collection Réservée
    Beaucoup de mordant dans cette belle cuvée de chardonnay qui mérite quelques années de garde supplémentaire pour gagner en complexité.

    Gamay 2003
    Nez très mûr, presque cuit, avec une impression de volatile. De la matière mais une structure acidulée. Pas très séducteur à  ce stade.

    Pinot noir 2002
    Le nez s'ouvre sur une pointe de réduction qui s'estompe à  l'aération. Fruité agréable et gouleyant.

    Pinot noir VV 2002
    Plus structuré que le précédent, il possède également plus de longueur et de complexité. A attendre un peu.

    Pinot noir Collection Réservée 2000
    Actuellement sur son fruit, il est dans une phase très agréable et se laisse boire avidement. Les tanins sont bien civilisés et procurent un plaisir immédiat.

    Pinot noir Collection Réservée 1999
    Le fruit est plus dense et se mêle aux notes boisées légèrement grillées. De par sa structure imposante, taillée pour la grande garde, il vaut mieux l'oublier quelque temps en cave et se régaler du 2000.

    Très belle impression d'ensemble pour une gamme assez complète et plutôt homogène. Les 18 et 19 septembre prochains, les caves seront ouvertes et se visiteront dans le cadre de la journée du patrimoine. On pourra y déguster de vieux millésimes, en quelque sorte le patrimoine de la famille Guillaume.

    Poursuite du petit tour d'horizon de ce sympathique marché, histoire de s'approvisionner en Contrebandier et en délicieuses saucisses séchées helvétiques, aromatisées à  l'ail et au cumin, puis pour constater que quelques producteurs suisses habitués sont présents (M. Ryser, D. Gaille), dont je n'aurai malheureusement pas le temps de goûter les vins, ma fille piaffant de froid et d'impatience dans la boue. Les Jurassiens ne sont pas en reste avec quelques domaines inconnus pour moi mais pas moyen de faire connaissance pour les mêmes raisons qu'exposées ci-dessus.

    Juste une curiosité avant de rentrer, le Rubis de César, une boisson fermentée à  base de groseilles, élaborée comme du vin en fait, mais sans raisin, qui existe en deux versions (brut et doux, selon le taux de sucre), et également originaire de Haute-Saône.
    Il est intéressant de noter comme l'acidité de la groseille porte loin en bouche. Une boisson originale, qui titre quand même 14°, chaudement recommandée par son propriétaire, Marc Guillaumot de Chariez.


    Olif, passionné sans frontières, août 2004

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    Ce Pinot Noir "A mon père" Collection Réservée 1999, je l'ai regoûté par deux fois cette année, etValente_firmin_012 on n'est plus obligé de l'attendre. Il est à point, fondu, floral, élégant, et chatouille joliment le palais. Le haut du panier haut-saônois, à servir avec un magret de canard cuit à la peau et quelques patates rissolées. De Haute-Patate, évidemment!

    Olif

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  • Devoirs de vacances slurpiques, ma copie!

    Quel Bacchus êtes-vous?

    1 - Votre rouge d'anniversaire, de mariage, de première communion. De fête, quoi!

    Le rouge d'anni, je m'en rappelle bien, c'est tout frais! Cette année, c'était Châteauneuf du pape. Deux fois, d'ailleurs. Avec les potes, Beaucastel 1998, Hommage à Jacques Perrin, une petite folie, pas chère si l'on compare aux Bordeaux 2005, mais quand même, gustativement, ça impressionne et on n'a pas tous les jours...euh! combien j'ai, déjà? Et puis aujourd'hui, en séance de rattrappage familial, Vieux Télégraphe 1999. Rien à redire non plus, avec la côte de boeuf tip top cuite sur le barbecue (cf question 10).

    Le rouge de mariage, en général, c'est un Château Peybonhomme les Tours 1995, Premières Côtes de Blaye. Bien fait, pas trop cher, idéal pour arroser un paquet de convives. Mais bon, je ne me marie pas tous les jours non plus! Là, c'était en 1997!

    Le rouge de première communion, alors là, j'ai comme un trou! Ce dont je suis sûr, c'est que ce n'était pas un Hommage! Buvais-je déjà du vin, à cette époque? Rien n'est moins sûr! Ai-je fait ma première communion, d'ailleurs? Je ne me souviens pas bien!

    Bref, le rouge de fête, c'est toute belle bouteille que j'ai envie de partager à ce moment précis! Et c'est jamais la même!

     

    2 - La charcutaille qui vous rend fou?

    Une petite salade de museau, arrosée d'un vinaigre de Xéres, ou alors un fromage de tête, à la gelée bien parfumée. Mmmmm!

     

    3 - Un blanc de bord de mer, quand le soleil rougeoie sur les flots et que le bar de ligne frétille dans l'assiette.

    Si le blanc doit impérativement être élaboré en bord de mer, sentimentalement, celui qui me vient à l'esprit, c'est un Cassis ([kasi]) blanc. Du Clos Sainte Magdeleine, par exemple. Plus près de la mer, y a pas!

     

    4 - Un fromage dont le sillage vous a marqué à jamais

    La cancoillotte, forcément! Je suis tombé dans la marmite quand j'étais petit!


    5 - Un rouge de tous les jours, de comptoir, de pique-nique. De soif quoi.

    En ce moment, ce serait l'Uva Arbosiana 2005 de Pascal Clairet, du domaine de la Tournelle. Du Plouplou nature qui désoiffe à merveille, même quand on n'a pas vraiment soif! Mais ça change régulièrement, on ne va pas se laisser envahir par la routine!

     

    6 - Que mettre dans un sandwich pour le rendre archi slurpique? Hein? Quoi?

    Une tranche de serrano de 24 mois et un filet d'huile d'olive. Avec un Cims de Porrera 2001. Pourquoi pas, même si c'est too much (achos)!

     

    7 - Votre cave flambe, vous ne pouvez sauver qu'une bouteille de blanc. Laquelle?

    Une seule bouteille? T'es dur, là! De préférence un Nabuchodonosor de Montrachet de la Romanée Conti, mais en fait, je n'en  ai pas! Alors un vieux jaune, mon clavelin de Château d'Arlay 1973, celui qui accompagne si bien le vieux Gouda de 96 mois de Pierre-Antoine Rovani!


    8 - Votre littérature gastro ou viticole de chevet?

    Sans hésitation, ou presque, La Pipette, dans sa version papier, parce que c'est un collector. Et Le Rouge & le Blanc, pour son indépendance et sa justesse de ton.

     

    9 - Un vin qui fait des bulles. Ben oui, il en faut bien un.

    Un Pet Nat, du style de Boisson Rouge, d'Emile Hérédia, ou la Foudre d'escampette, de Jean-Marc Brignot, ou encore un Cerdon du Bugey d'Alain Renardat-Fache. Parce que c'est festif, que ça se boit tout seul, et que c'est drôlement bon!

     

    10 – Le barbecue crépite. Que poser dessus?

    Ben... la côte de boeuf évoquée plus haut, servie avec une petite sauce aux herbes façon Robuchon. Et un Domaine du Vieux Télégraphe 1999. Ou à défaut un Lafleur-Pétrus 1994!  Comme la première fois où on a testé la recette. C'était bon!

     

    11 - Le vin et le mets de la fin?
    Pour la  fin, une petite gâterie, une douceur, pourquoi pas un Layon 1993 cuvée Maria Juby de Patrick Baudouin? Justement, c'est celui que j'ai dans le verre en ce moment. Un petit reste de midi, servi avec une tarte aux abricots. L'harmonie parfaite!  Le mot de la fin!

    J'ai tout juste, Professeur Slurp?

    Olif

  • Devoirs de vacances slurpiques

    Maître Estèbe, professeur es slurperies, a remisé sa blouse et son clavier pour aller se dorer la pilule là où il fait bon boire un petit gorgeon quand on a trop chaud. Mais il n'a pas pu s'empêcher de donner des devoirs de vacances aux pauvres blogueurs croulant encore sous le joug du travail. Ramassage des copies avant la fin du mois, il va falloir en boire mettre un coup, comme disait Hugues Aufray avant de tailler la route! J'ai lu ça et là que certain(s) bloguaient plus vite que leur ombre dans l'espoir de décrocher une bonne note. Rien ne sert de courir... Je m'accorde un délai de réflexion!

    Que les ceusses qui sont intéressés par l'énoncé viennent se servir!

    Olif

    Quel Bacchus êtes-vous?

    1 - Votre rouge d'anniversaire, de mariage, de première communion. De fête, quoi

     

    2 - La charcutaille qui vous rend fou

     

    3 - Un blanc de bord de mer, quand le soleil rougeoie sur les flots et que le bar de ligne frétille dans l'assiette.

     

    4 - Un fromage dont le sillage vous a marqué à jamais

    5 - Un rouge de tous les jours, de comptoir, de pique-nique. De soif quoi.

     

    6 - Que mettre dans un sandwich pour le rendre archi slurpique? Hein? Quoi?

     

    7 - Votre cave flambe, vous ne pouvez sauver qu'une bouteille de blanc. Laquelle?

    8 - Votre littérature gastro ou viticole de chevet?

     

    9 - Un vin qui fait des bulles. Ben oui, il en faut bien un.

     

    10 – Le barbecue crépite. Que poser dessus?

     

    11 - Le vin et le mets de la fin


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