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  • We are the Pipettes!

    Take us, Take us to your planet
    We've got enough we can't stand it
    give us a sound and we'll can it,
    Can it can it can it
    We've taken all we can manage
    Just say the word and we'll ban it
    Make us a deal and we'll land it and we'll brand it

    We are the Pipettes 
    And we've got no regrets
    If you haven't noticed yet
    We're the prettiest girls you've ever met

    The_pipettes Tout le monde connaissait jusqu'à présent Cloclo et ses Claudettes, il va maintenant falloir compter avec PhR et ses Pipettes!

    Trois jolies pépées en robe à pois, au look très sixties, qui débarquent pour asséner leur pop fruitée et bien gaulée aux habitants du XXIème siècle. C'est frais, léger, intelligemment recyclé, plutôt agréable à l'oreille et mignon à regarder! Plein de tubes potentiels pour égayer la rentrée 2006!

    Alors qu'on l'imaginait tous peinard, en train deSavoie_2006_022 déguster chez le vigneron, se balader dans les vignes avec Roma la chienne, puis devant son PC, rédigeant des notes pour sa Pipette, version Blog et/ou papier, ou alors sur la plage de la Mine, en train de barboter un peu, avant de faire griller le homard sur le barbecue, notre ami PhR, travailleur de l'ombre, cachait bien son jeu pour assurer sa promotion ! Dorénavant, on ne le regardera plus du même oeil! 

    Take us, Take us to your planet...
    We are the Pipettes...
    We're the prettiest girls you've ever met

    Olif

  • L’Auberge des Morainières à Jongieux: le bien-manger au royaume de l’Altesse

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    Au cœur du cru Marestel, il est une enclave au milieu des vignes, qui domine le village de Jongieux, avec vue panoramique sur cette haute vallée du Rhône injustement méconnue. Un cadre somptueux, qui méritait bien une cuisine à la dimension royale de l’Altesse du cru, j’ai nommée la Roussette de Savoie Marestel (prononcer Marétel)!

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    L’Auberge des Morainières de Michaël Arnoult (et son épouse), fraîchement débarqué de Megève en 2005, où il officiait aux Flocons de sel, devrait s’imposer rapidement comme la table incontournable du secteur, du Bugey à la Savoie, la halte gastronomique obligée du dégustateur, du passionné, en passant par le blogueur, la blogueuse ou  tout amateur, amatrice, des bonnes choses de la vie. Sans oublier les critiques gastronomiques officiels, qui ne devraient pas tarder à se l’approprier, cette bonne adresse-là! Parce que la cuisine de Michaël Arnoult est raffinée, goûteuse, élégante et chaleureuse comme les flancs de la « Montagne chaude *» sur lesquels sont adossés plein Ouest le cru Marestel et par conséquent l'Auberge des Morainières.

    Une cuisine qui convient particulièrement aux mardis pluvieux, mais pas aux lundis au soleil, puisque c'est le jour de fermeture! Sous le soleil, en été, par contre, on peut manger sur la terrasse panoramique, et le spectacle est alors autant dans l’assiette qu’au dehors, en totale symbiose!

    Menu fraîcheur pour température fraîche en cette fin août, météo humide et programme viticole chargé, nous sortirons rassasiés mais légers comme l’air, avec l’envie furieuse de gambader comme des bouquetins dans les coteaux pentus de Marestel, s'il n’était la pluie insistante qui tombait!

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    En images, le menu "Retour de marché", pour la beauté des yeux, à défaut du palais! Juste quelques précisions: le foie gras, c'était un petit extra offert par le chef, puisque nous avions été présentés par un habitué fidèle comme les futurs Gault et Millau de la Blogosphère gourmande! Et puis, la fera, elle était tellement fraîche, qu'elle bougeait encore sur la photo! C'est pour cette raison qu'il en manque un morceau! Et enfin, pour les amateurs de chocolat, le fondant est à tomber, avec son petit craquant aux noisettes et sa grosse boule à la bergamote le surplombant! Le tout arrosé d'une Roussette de Savoie Marestel 2002 du domaine Dupasquier, un vin caméléon qui s'est adapté à tous les mets. Encore bien jeune, mais déjà magnifique, s'épanouissant au fur et à mesure de l'aération.

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    L'Auberge des Morainières à Jongieux, une adresse à ne pas manquer. Il est d'ailleurs prudent de réserver!

    Auberge les Morainières
    Route de Marétel
    73170 Jongieux
    Tél.: 04 79 44 09 39

    Olif






    * la Montagne chaude, c’est le Mont de la Charvaz, sous lequel prennent naissance les sources chaudes de la ville thermale d’Aix-les-Bains, rien de sulfureux là-dedans, donc, encore que je ne connaisse pas la teneur en soufre de cette eau-là!

  • La Marque jaune

    Big Ben vient de sonner une heure du matin. Londres, la gigantesque capitale de l'Empire britanniques'étend vaste comme une province, sous la pluie qui tombe obstinément depuis la veille. Sur le fond du ciel sombre, la tour de Londres, coeur de la City, découpe sa dure silhouette médiévale.

    Tout paraît dormir dans l'antique forteresse. Cependant, à l'abri de ses murs crénelés, une ronde du "Royal fusiliers" achève d'inspecter les sentinelles qui montent une garde vigilante autour de "Wakefield tower" où sont gardés les joyaux de la couronne d'Angleterre, puis passe sous l'arche de "Bloody tower".

    Mais, à cet instant même, toutes les lumières du corps de garde s'éteignent à la fois. Un ricanement sadique  s'élève en haut des tours. Parant au plus pressé, les soldats se précipitent dans l'obscurité en direction de la salle qui renferme les joyaux de la couronne.  "En haut! Non, en bas!" La confusion la plus totale semble régner parmi les sujets de sa Sainte Majesté. C'est alors que Zorro est arrivé, en la double personne du Capitaine Blake, membre du  MI 7, les Services secrets britanniques, et du Professeur Mortimer, bon savant et bon vivant.

    -"Poussez-vous", s'écria Mortimer! "C'est moi qui ai la clé de la cave!"

    Repoussant les lourds vantaux, les hommes se précipitent vers la cage d'acier et de verre épais qui se dresse au milieu de la salle et ...

    La glace est brisée, et au sommet de la pyramide formée par les bijoux royaux, il y a une place vide!

    -"Heavens!" fulmine le Capitaine Blake, qui vient de montrer, s'étalant insolemment sur la porte d'acier, le signe fatidique de la Marque jaune!...

    Pas celle-ci,

    Marque_jaune_1

    ni celle-là!

    Mc_do_1
    Non, la marque en question est ovale, en relief, et on peut y lire, même en braille, gravés dans le verre, ces quelques lettres mystérieuses...

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    ...Château Chalon!

    Que fait Scotland Yard? Douze heures après le vol du Clavelin impérial de la couronne, la Marque jaune lance un nouvel avertissement!...

    La suite de l'épisode, vous pourrez la lire dans la RVF de septembre 2006, sous l'intitulé : "Voyage au mystérieux royaume des vins jaunes". Une joute amicale entre le Château Chalon du domaine Macle et le Vin jaune d'Arbois du domaine André et Mireille Tissot. Avec un sympathique portrait des fils des deux familles, Laurent et Stéphane, qui assurent désormais la relève.

    Le Colonel Olrik n'a qu'à bien se tenir!

    Olif

    NB: le texte en italique est extrait de "La Marque jaune", d'E.P. Jacobs, une aventure de Blake et Mortimer

    NB2: à part cette intéressante comparative de vins jaunes, une verticale de Château de Fargues et les vins de vignobles maritimes, pas grand chose à se mettre sous la dent, dans cette sempiternelle RVF de septembre qui fait l'apologie de l'achat en GD! Mieux vaut relire Blake et Mortimer!

  • Bienvenue à Aloha!

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    Une bouffée d'air vendéen dans la grisaille jurassienne actuelle, et un petit retour sur les 3èmes REVEVIN de Saint-Jean de Monts pour un compte-rendu en retard sur un tout nouveau domaine digne d'intérêt. L'occasion de saluer l'existence du blog de Samuel Mégnan, que je viens tout juste de découvrir. Un blog sur lequel Samuel nous distille (parcimonieusement) l'apprentissage de son métier de vigneron en Vendée.

    Aloha à Aloha, ce qui signifie Bienvenue à Aloha, en vendéo-hawaïen! Tous les vins sont du millésime 2005, le premier du domaine.

    Aloha, version blanc:
    3/4 Chenin, 1/4 Chardonnay, pour un assemblage plutôt mordant, droit, vif et tonique, au nez possédant encore des arômes fermentaires.

    Aloha, version rosé:
    50% Pinot Noir, 25% Gamay, 25% Cabernet franc. Un joli rosé, rond en attaque, frais, acidulé en finale.

    Aloha, version rouge:
    Assemblage Pinot noir-Gamay, 50/50, en macération carbonique. Un vin élégant et fin en attaque, s'élargissant progressivement. D'une franchise agréable et sans rusticité.

    Aloha, L'âme de fond:
    80% Cabernet franc, 20% Gamay. Robe violine, nez intense, épicé, floral et végétal, sur la violette. Solide structure tannique, mais pas dure ni astringente. C'est bon!

    Aloha, Belharra:
    80% Cabernet sauvignon, 20% Pinot noir. Nez fermé, peu expressif. En bouche, c'est riche et concentré, les tanins sont soyeux, mais serrés et denses. Bonne longueur. Un vin qui mérite d'être attendu, avec la patience du surfeur!

    Un joli tir groupé pour un premier millésime, béni des dieux du surf, il faut bien le reconnaître!

    En bonus, une note sur un vin d'un des "mentors", Christian Chabirand, dont les vins du Prieuré La Chaume commencent à être connus des initiés.

    Prieuré La Chaume, Orféo 2003:
    Robe noire, opaque. Nez puissant, racinaire, sur la gentiane, torréfié, avec des notes de fruits mûrs. La bouche est large, fraîche, tannique, marquée par une amertume finale non déplaisante.

    Olif

    P.S.: pour parfaire ses connaissances sur Aloha, on se replongera avec délice dans les notes de PhR et d'Eric.

  • 2006, les vins d'un été!

    Un été multicolore, du Sud au Nord. Quelques comptes-rendus de dégustation, bruts de tonneau, des vins qui ont favorisé ma sieste estivale:

    - Domaine de la Suffrène, Bandol Rosé 2005
    L’unique rosé de ce mois d’août pourri! Le choix fut excellent! Un Bandol à la belle robe saumonée, acidulé et épicé. Rafraîchissant mais suffisamment vineux pour ressembler vraiment à du vin! J’aime, avec gourmandise!

    - Mas Mortiès, La mauvaise Herbe 2004:
    De celle qu’on a pourtant envie de ruminer et de mettre en gerbes! Fraîche, croquante, digeste, un vin de plaisir, néanmoins solide  et corpulent. 100% carignan.

    - Mas Mortiès, 2004, Coteaux du Languedoc:
    La cuvée d’entrée de gamme,qui reflète parfaitement la philosophie du domaine. Agréable, simple, franc et frais, cette cuvée a toutes les qualités pour réunir de nombreux adeptes!

    - Mas Mortiès, Jamais content 2004, Pic Saint Loup:
    Pour le coup, l’amateur devrait l’être, content, et même y trouver largement son compte. Belle définition de fruit pour un vin reflétant magnifiquement son terroir. Un domaine qui a décidément le vent en poupe et qui propose une gamme originale et parfaitement homogène!

    - Domaine de la Roche Buissière, Flonflons 2005, Côtes du Rhône:
    Tout jeune, tout frais, sincère et gouleyant, voilà un excellent vin à partager avec les copains, autour d’un casse-croûte improvisé. Un domaine -et des vins- vraiment séduisants, à l’image du P’tit Jo, goulûment bu tout l’été!

    - Domaine de la Roche Buissière, Gaïa 2003:
    On attaque le haut de gamme, avec cette cuvée Gaïa, irrésistible dans ce millésime 2003. Très riche, mais bien équilibrée, pas compotée, fraîche, une bouteille taillée pour la garde.

    - Rully 1er cru rouge Les Clous 2000, domaine Jacqueson
    Après un premier échantillon bouchonné, le deuxième a tenu toutes ses promesses. Légèrement floral, charnu, long et minéral. J’en reste cloué à ma chaise!

    - Domaine de Jonquières blanc 2001, VDP de L’Hérault:
    Jonquières, terre à blanc? Avec celui du Mas Jullien, voici certainement l’un des plus beaux spécimens de vin blanc du Sud que j’aie goûté! De la fraîcheur, de la minéralité, de la droiture, un équilibre exempt de lourdeur. Et la patine des ans qui lui sied bien au teint! Assemblage de plusieurs cépages dont du Chenin.

    - G. Roumier, Chambolle Musigny 1er cru Les Cras 1998 :
    Nez floral, un peu épicé, fruité, évoquant le pinot noir à maturité. Tout en élégance, presque aérien, long. Un côté féminin et classieux, évoquant irrésistiblement Chambolle. Un beau vin que l‘on peut savourer dès à présent! Ah! la Bourgogne!

    - B. Dugat-Py, Gevrey-Chambertin VV 1998:
    Servi en parallèle avec le précédent, il est encore marqué par des notes boisées grillées non insistantes mais bien présentes. La matière est dense, se libérant peu à peu. Un style radicalement opposé à Roumier. Pour un épanouissement plus complet, on l’attendra encore quelque temps.

    - Domaine Roulot, Meursault Les Tessons, Clos de Monplaisir 2004:
    Une couleur très pâle et un premier nez très fin. Après une attaque nette, une acidité marquée s’impose, avant que le vin ne s’installe en bouche, se développant dans toutes les dimensions et gagnant en épaisseur et en complexité. La minéralité murisaltienne s’exprime à plein, surtout après un moment d’aération dans le verre. Un vin d’une grande pureté qui nécessite un peu (beaucoup?) de vieillissement ou alors un carafage préalable.

    - La Cuvée des Amoureux 2003, Michel Gahier:
    Cuvée collector 100% chardonnay, passerillée sur la paille. Hors appellation, car élevage insuffisamment long et degré minimum requis non atteint. Elaboré sur la fraîcheur, il est néanmoins marqué par de légères notes oxydatives témoignant de ses origines. Concentré, élégant et subtil, c’est un style de Paille que j’affectionne tout particulièrement. Ce vin ne sera commercialisé qu’à la fin de l’année et ne sera disponible qu’en quantités très limitées.


    Olif

  • Qui habite à Bû boira!

    , petite ville d'Eure et Loir, une aubaine pour les amateurs de bons mots faciles et les cruciverbistes.

    , 1689 habitants, son curé, son maire, son boucher (moustachu?), son caviste. Caviste à , il y a des métiers qui ne s'inventent pas! En feuilletant le catalogue des Vins de Saint-Antoine, le nom de sa boutique sur eBay, on peut se rendre compte que Laurent Baraou est un homme de goût!

    "Parlons bien ,parlons vins", c'est son credo, c'est aussi le nom de son blog. Un blog au contenu salivant, avec des notes de dégustation, des comptes-rendus de visites au domaine, des photos, de l'humour, de la poésie (dixit Eric), un peu de fesse aussi, pour l'audience.

    Parlons bien, parlons vins! Et du reste aussi, un peu!

    Bienvenue dans la vitiblogosphère!

    Olif

  • Le fil de lin

    Une histoire d'eau dans un blog sur le vin, voilà qui va faire jaser! J'entends aller bon train les commentaires, comme disait Brassens, mais qu'importe! J'assume! Tout comme j'assume cet intitulé (légèrement modifié) dont je ne suis pas l'unique dépositaire, le jeu de mots était facile. Ce sera néanmoins le fil blanc de cette Chronique estivale 2006, qui m’a souvent conduit cette année dans ce Jura Monts et rivières, la nouvelle dénomination touristique pour l'entité administrative de la Haute vallée de l'Ain, qui englobe les cantons de Nozeroy, Champagnole et Les Planches en Montagne. Un Jura fait de rochers, de sapins, de rivières et de sites historiques en quête de reconnaissance et de réhabilitation. L’Ain, 190 km de long, prend sa source à Conte, sur le plateau de Nozeroy. D’emblée, son parcours est tumultueux, constitué de cascades, de remous, de gorges, s‘autorisant par moment une pause dans la verdure. Petite descente de rivière, en Pentax istDL, baskets de randonnée et VW 4 Motion, de la source de l’Ain à la plaine de Syam, en plusieurs épisodes rétablis suivant le fil de l‘eau.


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    Au commencement était la Source, résurgence de toutes les eaux karstiques collectées sur le plateau de Nozeroy. Une eau tellement verte qu’elle pourrait sentir l’Absinthe si elle était bénie des Fées!


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    L’Ain, peu après sa source, et déjà quelques rapides!

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    Le Saut des Maillys, une véritable chute du NiagarAin!

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    Avis de recherche: on a perdu l’Ain, à proximité de Bourg de Sirod!

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    Les Pertes de l’Ain, à Bourg de Sirod

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    On a retrouvé l’Ain, à la sortie de Bourg de Sirod, là où il s‘engage dans la plaine des 3000 pas de Jules César, en direction de l‘Alesia Mandubiorum.

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    L’Ain à Syam.

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    L’Ain aux Forges de Syam

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    L’Ain…ou l’autre! En l’occurrence, la Saine, à l’extrémité distale de la plaine de Syam. L'Ain a préféré bifurquer auparavant en direction de Champagnole!

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    La Lemme, juste en amont de son confluent avec la Saine, au pied des Gyts de Syam.

    Le fil de l’Ain s’est donc pour l’instant interrompu à Syam en ce qui me concerne. 3000 pas plus tard, je me suis retrouvé face à l’Oppidum d’Alesia, mais c’est une autre histoire! La rivière Ain poursuit donc sans moi son chemin jurassien cahotique, qui la verra passer par Champagnole et Pont de Poitte, avant qu'elle ne déverse ses eaux dans la retenue artificielle de Vouglans. Le département Ain  est prêt à la recevoir et lui emprunter son nom. Son parcours la conduira dans le Bugey, au pays du Cerdon. Voilà qui méritera peut-être une exploration plus poussée un de ces jours! Histoire de mettre un peu de vin dans mon eau!

    Olif

  • La Fée verte, l'Edelweiss et le Contrebandier

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    Terroirs sans frontière! Et pourtant, celle-ci est matérialisée sur le terrain par un petit muret enMarch_francosuisse_012 pierres sèches, que l’on démonte soigneusement à certains endroits, pour mieux le remonter March_francosuisse_013_1 plus tard, et que l’on enjambe grâce à un petit pont de bois à d’autres. Cette édition 2006 du Marché franco-suisse annuel au lieu-dit La Grand’ Borne, entre Les Fourgs (25) et Sainte-Croix (VD) a réussi à éviter partiellement la pluie, contrairement à l'habitude, même si les températures ne sont pas des plus clémentes pour une mi-août. L’occasion d’un échange transfrontalier des plus enrichissants. Ici, le double affichage des prix (€ versus CHF) est pratiqué, les deux monnaies étant acceptées d’un côté comme de l’autre. Quel plaisir, secret et jubilatoire, de payer un artisan compatriote hexagonal en Francs suisses! Même pas vrai, en plus, je ne l'ai pas fait!

    Après un passage obligé à l’étal du fromager de L’Auberson, y faire provision de Contrebandier, un fromage collector élaboré à cette occasion avec du laitMarch_francosuisse_007 mi-français, mi-suisse, auquel on rajoute une lichette d’Absinthe (celui que l'on est en train de fabriquer sur la photo sera vendu l'an prochain!), cette année fut pour moi l'année verte! L’heure, plus exactement! Avec la découverte de différents produits locaux, dont certains ne sont pas commercialisables sur le marché français, pour cause de composition et d’étiquetage non conformes à la législation actuelle. Ah! Le bonheur de contourner la douane et de passer, de manière légalement illégale, une ou deux bouteilles de spiritueux à base de plantes médicinales! Des plantes qui soignent presque tous les maux, y compris les règles douloureuses! Jeunes filles, vous savez ce qu’il vous reste à faire! Aller tout droit dans le Val de Travers y faire des provisions! A consommer avec modération, pas plus d’une fois par mois toutefois!

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    Pour calmer ma dysménorrhée à moi, j’ai donc goûté à La Valote, anisée et poivrée, et puis à l’Absinth’love, une absinthe à 69°, forcément, la grande sœur de La Ptite, très sèche, avec une jolie amertume finale (dégustée sans sucre, avec un peu d’eau), très digeste! Une Absinthe bénie des fées, puisque celle de la Ciergerie des Fées  veille sur elle! De véritables objets d’art créés avec passion par Dorette Leuba dans son atelier de Fleurier (NE) et brassant bon nombre de thèmes, divers et variés, de la Fée Verte au Seigneur des Anneaux. Tellement belles, ces bougies, qu’on prendra soin de ne pas les allumer, surtout la grosse noire, là, dans le fond, elle pourrait vous être utile, Mesdames! Non, non, pas de photo, ne cherchez pas!
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    Et puis un nouveau produit qui devrait devenir emblématique de l’Helvétie (qui n’est pas un pays plat, Obélix! Farpaitement!): une liqueur à base d’edelweiss! Une edelweiss de culture, évidemment, plantée en Valais, qu’il n’est pas besoin d’aller cueillir au plus haut de la montagne. Edel’eis est son nom, c'est le fruit de la collaboration entre un chimiste et un spécialiste en spiritueux. Une liqueur plutôt sympa en bouche, douce, miellée et épicée!

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    La Fée Verte du Val de Travers et l'Edel'Eis du Valais, une rencontre bien sympathique lors de ce traditionnel Marché Franco-Suisse. Ne cherchez pas le Contrebandier, il n'est pas sur la photo!

    Olif, blogueur sans frontières

  • Quand c'est trop, c'est Trosset!

    A la manière de Tropico, qui n'a aucune raison d'avoir l'exclusivité!

    Divers_002_2 Arbin Mondeuse Confidentiel 2002, les Fils de Charles Trosset
    La Mondeuse de Savoie est vraiment un cépage injustement méconnu! C'est bon comme une belle Syrah, logique puisque les deux cépages sont cousins. Le nez est marqué par la tapenade, l'olive noire, un côté végétal très friand. La bouche est corpulente, fraîche, acidulée, épicée et fort bien constituée. On en redemande, pour un prix largement compétitif! La Savoie, le nouvel Eldorado?

    Olif

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  • Surfin' Petite Arvine!

    Divers_001_3 Hawaii et Wallis, deux grandes patries du surf, aux antipodes l'une de l'autre. L'idée, aussi subite qu'improvisée, fut de les réunir à l'apéritif. Neige et cocotier, sable blanc, vin blanc et exotisme.
    Sur le cure-dent, une brochette d'écrevisses hawaïennes, des petites bêtes aigres douces, plutôt douces qu'aigres, d'ailleurs, agrémentées de petits dés d'ananas (recette tenue secrète par la maison Georges Bonnet, mon traiteur favori à Pontarlier). Dans le verre, une Petite Arvine 2004 de Vétroz (recette tenue secrète par Romain Papilloud, roi de l'Amigne, pape de la Syrah, empereur du Cornalin, sa Petite Arvine, c'est pas mal non plus!). Un accord parfait! Le spot ultime! Les arômes d'agrumes de l'ArvineDivers_003_1 prolongent les saveurs d'ananas, dont la légère sucrosité se fond dans les notes salines du vin qui viennent ainsi rappeler l'écume de l'océan! On en ressort transi, humide, ivre de bonheur. La planche à la main, en sifflotant les Beach Boys!

    A Bar bar bar bar Barbar Ann
    Bar bar bar bar Barbar Ann
    (Bar bar bar bar Barbar Ann)
    Oh Barbara Ann take my hand
    (Bar bar bar bar Barbar Ann)
    Barbara Ann...

    Olif

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  • Les vins de l’été aux Jardins

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    Dernière session de la saison aux Jardins de Saint-Vincent, sortirons-nous les pieds devant à la Saint Alban? Sacrément en retard pour le compte-rendu, parce qu’actuellement, vivent les vins d‘hiver, la soif estivale n’ayant duré que le temps d’un caniculaire mois de juillet

    A souligner que le tableau est, comme à l’habitude et jusqu‘à nouvel ordre, enluminé par la gracieuse Véronique, dont le graphisme égale sans problème celui des frères copistes bénédictins, mais son physique est largement plus avenant!

    A la Saint Alban, ouvrons le ban! A l’aveugle, évidemment!

    Sylvaner VV 2005, André Ostertag
    La robe est très pâle. En bouche, fraîcheur et simplicité, qui plaisent aux amateurs de chewing-gum. Un rien amylique, donc, mais très digeste, avec une pointe d’amertume finale.

    Roussette de Savoie 2005, Gilles Berlioz
    Malgré une température de service légèrement trop chaude (la bouteille a quasiment fait le trajet Savoie-Jura dans la journée), le nez est un peu fermé. La bouche est par contre bien balancée, avec de la minéralité et de la richesse, une certaine droiture et une acidité salivante en finale. Un très beau vin d’un rapport Q/P imbattable!

    Coteaux du Vendômois blanc 2005, Domaine de Montrieux
    Nez racinaire, sur la gentiane, le radis noir. Bouche un peu bancale, avec du résiduel, mais gourmande. Pour tout dire, un peu « space », mais pas inintéressant. Certains apprécient!

    Côtes de Provence Rosé Les Fenouils 2005, Domaine de Jale
    Robe légèrement irisée, très pâle, originale pour un rosé. On croirait un blanc! Nez soufré, amylique, bouche acidulée. Manque de netteté aromatique et de séduction actuellement. A revoir!

    Rosé de Syrah 2005, Aurélien Chatagnier

    Robe groseille, brillante. Premier nez à peine réduit, puis explosion de fruits, avec un peu d’épices. Bouche arrondie et acidulée, un peu bonbon anglais. Sympa, mais termine un peu chaud!

    Coteaux du Vendômois rosé 2005, Pineau d’Aunis, Domaine de Montrieux

    Robe très pâle, lilacée. De la réduction initiale, du gaz, du sucre (un peu!), des épices en finale, la filiation avec le blanc dégusté précédemment est évidente! Tout cela me paraît pour l’instant dissocié, et j’ai du mal à être convaincu, alors que j’aimerais l’être!

    Coteaux du Vendômois rouge 2005, Pineau d’Aunis, Domaine de Montrieux

    Nez expressif, végétal, sur le céleri, le poivre, la racine de gentiane. La bouche est droite, avec des tanins un peu amers en finale. Du croquant, mais une palette aromatique un peu déroutante…

    K5, L’oustal blanc 2005, Vin de Table

    Nez fruité, cassis. Bouche charnue, tannique, avec des petits tanins un peu serrés mais un début de patine. Un vin carré, assez puissant et monolithique, à boire sur son fruit. 100% carignan, produit en Minervois.

    Muscat de Beaumes de Venise 2004, Domaine de la Pigeade
    Robe jaune, mirabelle. Nez muscaté, donnant l’impression de croquer dans du raisin. Bouche gourmande, pleine de fruits. Finale avec une pointe d’amertume et d’alcool. Malgré cela, bel équilibre, tout en finesse et en délicatesse.

    Chardonnay mousseux 1998, Jean-Louis Denois
    Pas très bien goûté ce soir-là! Nez levurien sur les fruits blancs, bulle grossière, longueur moyenne! Personne de ceux qui le découvraient à l’aveugle n’a eu envie de le prendre pour un Champagne! Une déception!

    Boisson rouge, Domaine de Montrieux

    100% Gamay en Pet Nat! C’est rouge, ça bulle, c’est festif, naturel, vif et pétillant! On retrouve la petite note poivrée de céleri déjà présente sur les autres vins du domaine. Mais cette Boisson rouge, c’est un vrai bonheur à avaler! Pas de doute, Emile Hérédia et le domaine de Montrieux méritent qu’on leur laisse une autre chance pour convaincre, les vins ne se goûtaient pas très bien ce jour-là!

    Fin de la session, on passe au casse-croûte et à un petit bonus des plus palpitants: une dégustationDivers_011 de Comté d’âges et de provenances différents. Pas pris de notes, mais l’exercice est passionnant. Analyse des différents terroirs (de plaine, de montagne), appréciation des saveurs, de la texture, éducation du goût! Manquait juste un petit verre de Château Chalon!

    La prochaine saison va bientôt recommencer, il va s’agir de ne pas louper la rentrée!

    Olif

  • Une belle mort!

    Imgp1466_1

    Principe de précaution maximum! Pascal Simonutti, un jeune vigneron mouvance Nature, que ça ne gêne pas de marcher dans la boue, a bien raison, par les temps qui courent! Voici un bien beau vin de table, sans précision aucune sur l'étiquette, hormis le code postal: 41150. C'est du Gamay, sans soufre, frais, charnu, avec une jolie pureté de fruit derrière un premier nez un peu réduit, un véritable produit de beauté, idéal avant de se rendre six feet under!

    Pour une mort plus rapide, préférer les grands contenants, même si rien n'interdit de partager avec les copains!

    Pascal Simonutti produit d'autres cuvées de Gamay, dans le même esprit, étiquetées différemment. L'une d'elles est à déguster à fond la caisse, décontracté du gland, en écoutant les Sex Pistols! (Merci 20sang!) 

    On_sen_bat_les_couilles
    Même si boire tue, Punk is not dead!

    Never mind the bollocks!

    Olif


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  • Chinon, Chinon ti ti pi di bi…

    Chinon, Chinon ti ti pi di bi
    Chinon, Chinon ti ti ti
    Chinon, Chinon ti ti bi di bi
    Bi di bi di bi di bi di di di di

    Chinon, Chinon ti ti pi di bi
    Chinon, Chinon ti ti ti
    Chinon, Chinon ti ti bi di bi
    Bi di bi di bi di bi di di di di

    Petite virée virtuelle entre Vienne et Loire, sur les coteaux de Cravant la bien nommée, en compagnie d’Henri Salvador pour la musique, avec cette belle série de Chinon, décroissant de 2 en 2. Que du bonheur, que n’aurait certainement pas renié le plus célèbre enfant de la ville!

    Divers_002_1 Chinon 2004, Philippe Alliet
    Le nez est d’une grande netteté, légèrement poivronné, mais bien mûr. La bouche est déjà fondue, agréable, le vin se laisse boire avec grand plaisir.

    Chinon Âme d’antan 2002, Patrick LambertDiv_004
    Une cuvée qui revendique la tradition, vendangée à la main et élaborée dans un esprit ancestral. C’est une belle réussite, harmonie et longueur sont au rendez-vous. Les tanins sont encore légèrement croquants, incitant à en avaler une autre gorgée.

    Divers_003 Chinon  VV 2000, Philippe Alliet
    Un peu de vieillissement en cave a apporté une grande profondeur à cette bouteille qui se laisse plutôt bien approcher. Belle maturité de fruit, sans arôme variétal de cabernet, mais plutôt curieusement des notes de suie, légèrement lardées. Belle longueur. Très bon.

    Chinon Coteau de Noiré 1998, Philippe Alliet

    Un coteau qui porte bien son nom tellement la robe de ce vin est noire. Ici encore, des raisinsDivers_004 récoltés visiblement à parfaite maturité, exprimant la quintessence du Cabernet franc sur un beau terroir, avec une minéralité et une densité exceptionnelles. C’est droit, complexe et profond. Des senteurs nobles de cèdre et de havane se mêlent au fruit encore bien présent. Un vin splendide que l’on peut encore attendre un grand moment!



    Si d'un mort qui pourri repose
    Nature engendre quelque chose,
    Et si la generation
    Se fait de la corruption,
    Une vigne prendra naissance
    De l'estomac et de la pance
    Du bon Rabelais, qui boivoit
    Tousjours ce pendant qu'il vivoit…

    (Epitafe de François Rabelais par Pierre de Ronsard)


    Olif

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  • Mycose toujours…

    Amis cophiles, cophages et cologues, bonsoir!

    Il ne s’agira pas ici d’un exposé sur Candida albicans, le microscopique ami estival de la gent250pxcandida_albicans préférentiellement féminine, un ami intime, qui s’immisce au plus profond d’elle, dans ce qu’elle a de plus émouvant. Et qui n’hésite pas à convoquer ses congénères, le traître, pour se livrer à des débordements moussus qui font monter le rouge aux lèvres de la dame. Non! Point de cette chose-là! Pas comestible! Immangeable, même!

    Après une période caniculaire en juillet, où le sol a emmagasiné de la chaleur, les pluies d’août sont propices à la fructification des carpophores Comme le chante involontairement mais fort judicieusement le groupe Silmarils, « il va y avoir du spore, mais moi, j’reste tranquille! ». Enfin, moi, pas tout à fait, car je n’ai pas hésité à enfiler mon K-Way et mes bottes, à affûter mon Laguiole de poche et à partir dans les bois, avec mon petit panier sous le bras. Direction le Larmont et ses sapinières, regorgeant de bons coins.

    Cueillette fructueuse et humide pour un casting alléchant au repas du soir:

    Imgp1456 Clitopilus prunulus, dit Le Meunier, dit le Farineux, dit Petite Prune. Signes distinctifs: espèce fragile et délicate qui embaume la farine.


    Imgp1457 Boletus edulis
    dit le Cèpe d’été, dit Le Ventru, dit Mon p’tit Bouchon. Signes distinctifs: petit gros avec un chapeau melon.


    Imgp1458 Gomphus clavatus
    , dite La Chanterelle violette, dite La Massue. Signes distinctifs:  a le mal de plaine et vit plutôt en montagne. Peu connue mais particulièrement goûtue.
    Imgp1460
    Avec en guest star, des Tortellinis à la truffe d’été fraîchement récoltés chez l’épicier et agrémentés d‘huile d‘olive des Baux, de feuilles de basilic et de Parmesan.
    Imgp1462
    Pour faire glisser, une petite poignée de Languedoc 2001, totalement jouissifs. Sainte Agnès de l’Ermitage du Pic Saint Loup versus la Copa Santa du domaine Clavel. Plus de droiture dans l’Ermitage, plus d’épanouissement dans la Copa, deux beaux vins solaires languedociens, élaborés avec maîtrise et faisant pousser un râle de plaisir.
    Rhââ lovely!

    Olif

    P.S. hors sujet: ayant lu à retardement la délicieuse note culinaire de Caroline sur le pet et la digression qui s’en est suivi sur les pets vaginaux, je suis en mesure d’apporter une ou deux précisions très sérieuses sur l’origine de cette particularité sonore exclusivement féminine et parfois invalidante: les deux principales causes pathologiques en sont l’insuffisance périnéale (post-accouchement principalement et d’apparition parfois tardive dans le temps), qui aboutit à une « inspiration » vaginale d’air extérieur, et la fistule recto-vaginale, détournant les valeureux pets de leur route habituelle. Dans les deux cas, on a néanmoins affaire à incompétent!
    Désolé!

    Olif

  • Parfum de blogosphère!

    Tu la sens, ma ... grosse odeur?  Euh! Bon, rentrons tout de suite dans le vif du sujet!

    Quelle est votre eau de toilette?

    Mon eau de toilette de tous les matins, c'est celle du robinet! Prélevée par pompage de la nappe phréatique de la plaine de l'Arlier ou du lac Saint-Point. Elle est assez neutre, alors, pour l'épicer un peu, je l'agrémente d'une vaporisation d'Harmani Black Code, rien à voir avec Da Vinci! Mais en fait, je change souvent la marque!

    Quelle odeur de cuisine préfériez-vous enfant?

    Celle qui me revient le plus régulièrement à l'esprit, c'est celle des tripes à la mode de ma vieille Mamy (paix à son âme), qui mijotaient sur le feu pendant 48 heures avant Noël et que nous mangions traditionnellement au réveillon. Ah! Nostalgie...

    Quelle odeur évoque l’été, l’hiver, l’automne, le printemps?

    L'hiver, ça sent la neige, le feu de bois, le Mont d'or fondu et le vin blanc du Jura.

    Le printemps, ça sent la morille, l'herbe tendre et le foutre.

    L'été, ça sent la garrigue, quand les herbes aromatiques crépitent sur la braise du barbecue.

    L'automne, ça sent les sous-bois, les Gris de sapins et les bolets, quand ma fibre mycologique reprend le dessus!

    Si la blogosphère avait une odeur…. Que sentirait votre blog préféré?

    Si la blogosphère avait un odeur, elle ne sentirait pas le pâté, mais peut-être bien qu'elle sentirait...

    Votre épice parfumée favorite?

    Le curcuma, rien que le nom me met en joie!

    Votre aromate favori?

    Le basilic.

    Bientôt plus de pétrole pour nos voitures… Rouler au colza et sentir la frite? Le carburant idéal à vue de nez?

    Le Beaujolpif, pour alimenter la chaudière des chauffeurs à pédales!

    Quelle l’odeur de rêve pour une maison?

    L'odeur de rêve pour une maison ,c'est celle de sa cave! Où l'on préfère que cela ne sente rien pour ne pas risquer de gâter le vin! Mais l'odeur d'une cave à vieillissement de vin jaune dans le Jura, comme au domaine Macle, par exemple, ça hume tellement bon qu'on n'a plus envie d'en sortir! Ma maison de rêve, ce serait une maison vigneronne, en fait!

    Une odeur de bois?

    Ici, dans le Haut-Doubs, ça sent le sapin! Même quand on n'a pas pris un aller simple pour le cimetière!

    Que ne pouvez-vous pas sentir?

    L'odeur du napalm au petit matin. J'ai jamais essayé, mais je n'en ai guère envie!



     Dis moi ce que tu sens, je te dirai qui tu es! Ben voilà, j'ai trouvé deux minutes pour répondre au questionnaire que m'a refilé Estèbe.

    Et La Pipette, qu'est-ce qu'elle sent La Pipette, hein? Si on le lui demandait? Avant qu'elle ne parte en vacances dans le Valais!


    Olif

  • Pertes et retrouvailles dans le Jura

    Mardi 8 août 2006. Le soleil est de retour après un week-end plutôt boueux et arrosé au Festival de la Paille. L'irrésistible appel du Pays des lacs et des cascades se fait à nouveau sentir en cetteLily_allen hebdomadaire après-midi  de congé. En voiture! Direction Bourg de Sirod et les Pertes de l'Ain, un site naturel assez exceptionnel, réhaussé par les pluies du week-end. Au son de Lily Allen, une réjouissante alternative aux DeadRockstars d' Estèbe: les choisir jeunes et en bonne santé! Intelligent recyclage de la musique actuelle par une fille de (Keith Allen, comédien anglais célèbre en son pays), cette rafraîchissante Allen, friandise acidulée et fruitée, laisse l'haleine fraîche.

    Bourg de Sirod, donc! A l'extrêmité de la plaine de Syam, celle des 3000 pas de Jules César, pour faire le lien avec les épisodes précédents même si ce n'est pas le sujet du jour! L'Ain, rivière tumultueuse qui prend sa source non loin de là, sur le plateau de Nozeroy, s'y perd dans un chaos rocheux étroit avant de gagner la plaine, d'où le nom de Pertes de l'Ain. CQFD!

    Pertes_de_lain_002

    Pertes_de_lain_006

    "Ain de perdu, dix de retrouvés", dit le dicton. Après un petit parcours pédestre dans les gorges et ce calembour plus que douteux, il ne me reste plus qu'à m'éclipser sur la pointe des sandales, direction Château Chalon, à une vingtaine de kilomètres de là, pour rendre visite à Béatrice et Laurent Macle, y retrouver par le plus grand des hasards Saint-Vernier, le jardinier de Saint-Vincent en Arbois, et déguster quelques petites perles au fût (très beau Chardonnay 2004, non encore assemblé, Chardonnay ouillé 2004, dont l'évolution est prometteuse,...), ou en cuves (Chardonnay 2005, impressionnant!), avant de s'attaquer à quelques déclinaisons de Château Chalon, 97 et 99, accompagnés de deux ou trois morceaux de Comté.

    Forêts, rivières, cascades, Château Chalon, Comté, c'est bien là tout le Jura comme je l'aime! Ah! le bel été à la maison!

    Olif

  • Fatale Picardie!

    Si t'aimes bien l'odeur du bois, visite la Syrie.
    Si on t'accuse de meurtre, visite la Lybie.

    Si tu veux faire un régime, évite plutot la Grèce.
    Et si tu veux voir des vrais punks, envole toi pour la Crète.

    Si t'aimes pas les gens méchants, visite le Gabon.
    Si t'es sûr d'exploser évite plutot Grenade.

    Si t'as partout le vertige, y'a bien sûr les Pays-Bas.
    Et si on t'raconte trop d'salades, ne va pas en Macédoine.

    REFRAIN :
    Mais de tous les pays du monde, c'est la Picardie que j'préfère.
    Si on s'y met, ouais, tous ensemble, l'indépendance c'est pour l'hiver

    Picardia Independenza.
    Picardia Independenza.

    Si t'aimes bien les films X il y a les cochons d'Inde.
    Si t'aimes bien dormir dehors, visite le Liban.

    Si tu aimes l'informatique il y a la Micronésie
    Et si tu veux d'l'argent facile, y'a bien sûr la Tunisie.

    Si t'aimes bien les petits pois, il y a toujours l'Ecosse.
    Si tu aimes toucher du bois, il y a toujours les Corses.

    Oh, si tu trouves que tout est grave, envole toi au Bénin.
    Et pour visiter l'Afrique, pars avec un Namibien.

    Pour les ivrognes y'a Agen, pour les camés y'a l'Hérault
    Pour les fêtards, il y a l'Aube, pour mettre le feu y'a l'Anjou.
    ...


    Photo_picardia_independenza

    Décidément, ce n'est pas en écoutant des trucs comme ça que je vais épargner des mauvais jeux de mots à Patrick Chazallet!

    Mais bon, je n'y peux rien, je suis fan à 100%! Les Fatals Picards, groupe cultissime, mérite que sa reconnaissance dépasse largement les frontières de  la Somme! Ils y travaillent, renonçant même à en piquer un petit (de somme), et multipliant les concerts dans les endroits les plus exotiques, poussant jusque dans les montagnes de l'Est, sans craindre la pluie ni le froid!

    De passage au Festival de la Paille, à Chaffois, dans le Haut-Doubs, les Fatals Picards n'ont pas hésité à tremper leur flammiche dans un verre d'absinthe! Pour une soirée détonnante, débutée sous les auspices de Toutatis, le ciel nous étant un peu tombé sur la tête jusque là! Et puis, les Fatals sont arrivés! Allelouiah! Et ils ont partagé le ciel en deux, faisant apparaître la lune et les étoiles! Peut-être que j'en fais un peu trop, là, non? N'empêche, c'était drôlement bien! Et la pluie s'est arrêtée aussi, pour de vrai!

    Div_002 Par dévotion, ce soir, j'ai ouvert une bouteille de Trousseau 2004 deDiv_001_1 Jean-François Ganevat. Baptisée Plein Sud, tout pareil que la Picardie par rapport à la Belgique, si c'est pas une coïncidence! Un joli vin de fruit, issu de jeunes vignes, replantées récemment juste Sous la Roche. Gouleyant, lisse et charnu, ça se boit tout seul! Justement, j'étais tout seul!

    A la vôtre, les Fatals!

    Olif

    Paille_2me_015


  • Nom de code: Rol 36 MMI

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    Le gentil caviste bien intentionné m'avait dit: "Si tu n'aimes pas, n'hésite pas à me le dire, je te les reprends!" Moi, les rendre, ces bouteilles? Jamais! Plutôt mourir!

    Une fois que l'on a décrypté l'étiquette, c'est facile! 100% Rolle, 36 mois d'élevage, millésime 2001. C'est un vin de table provençale, hors des sentiers battus, produit par le tandem Dupéré-Barrera. Puissant, riche, équilibré, oxydatif, c'est une bouteille à laquelle je ne pouvais rester insensible. Un vin qui vous emporte dans un interminable tourbillon de saveurs épicées et miellées. Rock and rolle!

    Olif

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  • A l'assaut d'Alésia!

    Je dois le reconnaître, c'est un peu devenu une obsession, actuellement! Et si, comme tout le laisse supposer, la véritable Alésia était jurassienne? Après avoir abondamment consulté le site d'André Berthier, celui de la véritable bataille de Gergovie (victime elle aussi d'une imposture, merci Napoléon III!), il a bien fallu me rendre à la raison! "On" s'est trompé, "on" nous a menti et "on" nous ment encore, par pseudo raison d'état! Pas de quoi perturber le quotidien, mais il serait juste de rendre à César ...

    Profitant d'une après-midi de repos, laissée libre par la family, plutôt disposée au farniente, je n'ai pas traîné à rejoindre Syam par la voie romaine rapide D je ne sais plus combien. Première étape, la cascade de la Billaude, dans les Gorges de la Lemme, un des remparts naturels de la forteresse, sur son versant Ouest, surtout pour la beauté du site, et parce que je n'y étais jamais allé!

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    Et puis, direction Syam, au pied des Gîts, les deux mammelles fièrement dressées au dessus du ventre plat de la plaine, et que j'avais envie de titiller, en tout bien tout honneur!

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    D'après mon plan, deux voies d'accès frontal étaient envisageables, et j'y suis allé tête baissée! L'objectif: prendre la citadelle d'assaut et apprécier ses défenses naturelles. Délaissant la voie médiane, celle des notaires endimanchés, j'ai bifurqué à l'Est, suivi mon instinct et des sentiers qui me paraissaient évidents. Pas toujours, car parfois ponctués de pointillés, m'amenant au bord de l'apic et m'obligeant à des acrobaties dignes d'un bouquetin sénile! C'est sûr, par là, on ne pouvait attaquer massivement! Une véritable forteresse peu difficile à renforcer. Les vestiges de sentiers, qui n'ont rien de récent, les gros blocs de pierre dont on imagine aisément pouvoir se servir, les falaises naturelles, tout cela concourt à rendre le site inexpugnable!
    Alesia_014 Alesia_015 Alesia_018_1

    Alors, je n'ai pas fait de découvertes archéologiques miraculeuses! J'ai sué dans la -difficile- Alesia_019 ascension des tétons de Syam, j'ai arpenté le Bois derrière Cornu (la pointe de la citadelle), j'ai croisé la route de l'étang des Perchettes, "tellement sec, qu'il fallait le boire à la fourchette!"*, puis fini par rejoindre l'ancienne voie d'accès principal à la ville d'Alésia, l'axe Poligny-Genève, à l'Ouest, en amont de la Billaude. Un petit parcours santé, physique, de 8 km environ, qui m'a amplement suffi pour une prise de contact. Le site est vaste et accidenté, j'aurai l'occasion de revenir!

    Et même en pleine nature jurassienne, du vert plein les yeux, la civilisation viticole nous rattrappe à grands pas. Un nom certainement aussi célèbre que celui de Jules César par ici, et qui ne conduit pas que de l'eau!

    Alesia_022

    Histoire de ne pas rester sur cette vision prestigieuse-là de l'Arbois, le soir, j'ai ouvert uneDivers_001_2 Mailloche 2003 de Stéphane Tissot.
    Plus Mailloche que 2003, actuellement, c'est certain! Le terroir a largement repris le dessus! Pas de lourdeur, de jolies notes fumées caractéristiques, minérales et argileuses, une acidité bien présente, 100% naturelle, et un bel équlibre, déjà fondu et harmonieux. Si tous les blancs de 2003 pouvaient avoir la classe de celui-ci...

    * Puisque les concours sont dans l'air du temps, une bouteille de Jura (peut-être pas une Mailloche, quand même!) à qui trouvera en premier l'origine de cette citation!

    Alesia_034

    Olif