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Le blog d'Olif - Page 47

  • Quand Mamina sort à nouveau (de) sa coquille...

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    ...Saint-Jacques priez pour elle! La saison démarre à peine que voilà déjà le retour de la sérial-coquille-killeuse! J'ai nommé Mamina, grande bâtonnière dans l'ordre de Saint-Jacques, et qui a fait plusieurs fois l'aller-retour Bourges-Compostelle sur les genoux pour expier toutes les Pecten maximus qu'elle a sacrifiées sur l'autel de la gastronomie, et toutes les noix qu'elle a cuisinées, et surtout mangées! A tel point qu'elle ne sait plus quoi faire de tous ces jolis cendriers qu'elle entasse inutilement dans un coin. Ben c'est vrai, de nos jours, plus personne ne fume, surtout à table! Et les pélerins de Compostelle arborent de plus en plus rarement la coquille autour du cou, mais ce n'est pas la peine de chercher, il n'y a pas de contrepéterie.

    "Ultreïa! Ultreïa! E sus eia Deus adjuva nos!"


    Idée de menu

     

    Cette semaine, pour le 15 ème menu hebdomadaire de Mamina, j'ai droit officiellement (mais exceptionnellement?), à deux vins, car il sera dur de boire le même sur l'entrée, même balsamiquée, et le plat. Au menu, donc, des COQUILLES SAINT-JACQUES, VINAIGRETTE DE BALSAMIQUE AUX NOIX suivies d'un PAVE DE BŒUF DE SALERS ET SA COMPOTE DE QUEUE DE BŒUF A LA POLENTA CREMEUSE et d'une FOUGASSE AU RAISIN.

    Un vin du coin, celui de Mamina, avec les coquilles, un beau Sancerre, voilà qui ne pourra que faire plaisir à Monsieur Mamina, j'espère, et pour la viande, un beau rouge charpenté, un vin du Sud encore un peu jeune, mais je viens de le rentrer en cave alors il fallait absolument que j'y goûte!

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    Cette cuvée de Sancerre 2006 de Sébastien Riffaut s'appelle Akméniné, ce qui signifie  "A ta santé Mamina" en patois berrichon du XIVème siècle. Le nez est très mûr, sur les agrumes et l'ananas, l'attaque  est tonique, avec une petite pointe de perlant, particulièrement discrète  pour moi (Mme Olif y est plus sensible!). Personnellement, je trouve que cela renforce la tension et la minéralité de ce vin, à l'équilibre plutôt riche et puissant. Tout à fait ce qu'il faut pour accompagner les CSJ de Mamina, qui sont très réhaussées en goût. A ta santé, Mamina!

    "Ultreïa! Ultreïa! E sus eia Deus adjuva nos!"

    15€ aux Jardins de Saint-Vincent, mais on en trouve également chez Saint-Antoine.

    "Ultreïa! Ultreïa! E sus eia Deus adjuva nos!"

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    Place ensuite à un Faugères cuvée Jadis 2004 de Didier Barral. C'est encore jeune, bien jeune, avec des arômes presque primaires de syrah, sur le versant végétal et floral (artichaut, olive noire). La matière est  serrée, avec une acidité bien présente, et une petite note balsamique croquante finale, plutôt habituelle sur cette cuvée. Je ne le goûte pas aussi bien que le 2001 et le 2003 à ce stade, mais je reste néanmoins confiant pour l'évolution ultérieure. Sur un beau pavé de boeuf bien saignant, il a tout à fait sa carte à jouer, même dans sa jeunesse!

    19€ aux Jardins de Saint-Vincent, toujours!

    Quant à la fougasse aux raisins, on en mangerait, même le verre vide!

    Olif

  • Besançon: le Marché élevé au rang des Beaux-Arts!

    Formulation à peine exagérée pour qualifier le marché couvert de cette bonne ville de Besançon, situé  juste derrière le musée des Beaux-Arts. Besançon, que je ne fréquente plus guère depuis que j'ai terminé mes études, cela fait plusieurs bonnes paires d'années maintenant, voire à peine plus. Plus trop le temps de descendre faire mes courses à la capitale (de la Franche-Comté) et puis, on a quand même tout ce qu'il nous faut dans le Haut! Plus trop le temps, sauf ... le dimanche matin, quand je dois faire le taxi pour emmener mon fils et sa copine à la gare!

    Officiellement, ils profitent de mon véhicule puisque je descends à Besançon. En réalité, comme je n'ai guère le choix, je profite du trajet pour faire une ou deux courses! L'occasion de revoir Didier Tardiveau, le crémier du Trou de Souris, parti faire le sien là-bas, et de redécouvrir ses talents d'affineur.

    Et puis d'acheter quelques spécialités italiennes à la Casa Alimentare. Ambiance joviale garantie et produits réjouissants! Sublimes charcuteries de Toscane, les meilleures, "si Dottore" !

    Et puis, de se rendre sur les coups de 11 heures 30 au Vin et l'Assiette, pour déguster un verre ou deux, souvent accompagné d'un petit toast, et mettre deux ou trois bouteilles dans le panier (Richaud, Domaine Cazeneuve, domaine du Tabatau, domaine Montgilet, Michel Gahier, le plus discret des grands vignerons d'Arbois, fils spirituel et digne héritier de Puffeney, et tant d'autres choses...). Plein de beaux flacons que le chaland vient chercher, en général pour son repas du midi, et que "Jimmy" se fait un plaisir de conseiller. Ce dimanche, dans le verre de l'habitué ou du simple passant, un superbe Arbois Chardonnay Les Crêts 2002 de Michel Gahier, tendu comme un arc, un opulent Côtes du Jura La Bardette 2003 d'Alain Labet, un tonique Arbois Poulsard 2004 du Puf, et un vigoureux Madiran 2004 de Bouscassé, aux tanins marqués, se civilisant à peine, mais très prometteur. Avec un petit toast "thon-curry" impeccable, s'accordant superbement avec les Jura blancs, notamment.

          

    Le Vin et l'Assiette, c'est également une cave et un restaurant, situé en haut de la rue Battant. Une vilaine rumeur préjudiciable se répand actuellement, telle un blob visqueux, laissant croire que l'assiette est vide et qu'il n'y a plus rien à la cave. Que nenni! On y trouve encore à manger et à boire, à profusion, et ce serait misère de s'en priver! Donc, je répète, à l'intention toute particulière des mal-comprenants:

    LE VIN ET L'ASSIETTE, C'EST TOUJOURS OUVERT!

    Et  enfin, l'occasion d'opérer une petite translation "purement chocolat", à la rencontre de Jacques Belin, célèbre Maître-chocolatier bisontin. Pour un petit dessert et goûter en prime à un "vin de cacao". En résumé, VinoCacao, c'est un vin de Bordeaux élevé dans des fûts où macèrent des cabosses de cacao torréfié. C'est mieux que des copeaux de chêne, et, surtout, cela donne un "vin" qui s'allie divinement avec certains types de chocolats, en blanc comme en rouge. Des vins parfaitement secs, à l'opposé des Banyuls ou Maury, ce qui peut constituer une alternative intéressante.

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    Finalement, le métier de taxi a du bon!

    Olif

  • La dégustation est un art difficile!

    Si si, c'est vrai! La preuve:

    Mais c'est vrai, ça! Comment on fait pour y arriver? Persévérante, cette Zazon!

    Olif

  • Les Vendredis du Vin # 6: votre 20 tout 9!

    vdv_logo1Les VDV, le retour, après une pause estivale propice aux découvertes. En principe, parce que la fraîcheur aoûtienne n'incitait pas à trop à se découvrir. Mais Gildas, du cercle de Maigremont aimerait bien connaître nos bouteilles estivales toutes neuves, celles que l'on n'a pas hésité à goûter pour la première fois, bravant le froid et la pluie. Notre 20 tout 9, en jargon mathématicien. Dur, comme sujet de rentrée, le blogueur consciencieux n'ayant pas hésité à publier au creux de l'été, çà et là, quelques notes au sujet des vins consommés pour se réchauffer. Il va falloir lui trouver de l'inédit, à Gildas! Pas simple! Mais on va chercher! De l'inédit ou presque, dans un premier temps, avec un vin non encore commenté en provenance d'un domaine "découverte de l'année" en ce qui me concerne, tout ça grâce à Saint-Antoine. Peut-être pas mon préféré parmi leur production, mais un vin intéressant!

    Mon 20 tout 9 a moi s'appelle donc 9neS. A moins que je ne tienne la bouteille à l'envers. Ah! oui, pas bête! Au temps pour moi! Sau6, va! Il n'en manque que 3! C'est un vin de table du domaine Saurigny et c'est un sauvignon, tout le monde l'aura supputé!

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    Un nez sur la pomme, une bouche franche et ronde, gourmande, par la présence d’à peine de résiduel, une finale croquante, agaçant un peu les gencives, du fait de la présence d’acidité volatile. Sur le versant oxydatif et pas très oenologiquement correct, ce Sau6, mais cela contribue à son charme. Un sauvignon bien mûr, sans notes variétales, dans un style résolument nature, complètement débridé, dont la gourmandise incite à l’indulgence. A déconseiller aux amateurs de sauvignons classiques et au Fan-club de Michel B..

    Sinon, j'ai trouvé 1 autre 20 tout 9 le week-end dernier, près de Chinon, à 8smes, très exactement. Mathématiquement, ce n'est pas très loin et ça devrait pouvoir le faire, surtout que j'ai goûté 1 blanc et 1 rouge.

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    2 vins de table 2005, produits par 1 couple de vignerons naturels et gouailleurs, Florent et Claire Bejon, des Caves Sauty à Huismes. La Gouaille, c'est le nom du vin, et ils y ont apposé leurs mains. Le blanc, c'est un beau chenin sur le fruit, tonique, à l'acidité mordante en attaque, mais avec une belle maturité de raisin. 1 vin stimulant pour les papilles! Le rouge, c'est 1 beau cabernet franc, présentant une réduction première au nez, mais développant par la suite 1 superbe fruit, charnel et pulpeux, avec une belle acidité fraîche, de la gourmandise et des petits tanins croquants en finale. 2 vins "coup de coeur", recommandés par les Caves Voltaire à Chinon, et je plussoie.

    Pour une rentrée, c'est déjà pas mal, mais j'en ai d'autres en stock. Un genre de VDV # 6 permanent à venir, en fait!


    Olif

  • Quando Mamina li porta in Italia...

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    Ah! Mamina et l'Italie! Une véritable histoire d'amour! Volubile avec son clavier lorsqu'il s'agit de raconter les vacances qu'elle y a passées, on l'imagine bien aussi parler avec les mains pendant qu'elle cuisine, puisqu'il ne passe pas beaucoup de recettes qui ne soit égayées d'une touche rouge-blanc-verte dans un coin, aussi petit soit-il. La Squadra azzura lui aurait même proposé en 2005 de prendre le poste de cuisinière en chef de l'équipe, offre qu'elle a du décliner afin de privilégier par solidarité la cantine du FC Bourges, déjà fort mal en point. Les bons petits plats italiens de Mamina n'ont pas réussi à doper suffisamment les joueurs berruyers et éviter au club de déposer le bilan, ce qui n'a absolument rien à voir avec le sujet qui nous préoccupe, c'est juste pour prouver que je me documente un peu avant de raconter des bêtises.

    La touche italienne de Mamina, en plus des pâtes, c'est un copeau de parmesan par ci, une pointe de ricotta par là, un ravioli de ce côté, une tranche de mozzarella de l'autre, quand ce n'est pas du mascarpone, hou! la gourmande! A tel point que les membres de l'Amicale des sympathisants berruyo-romains l'ont surnommée la Louve d'Avaricum. Un titre familier et honorifique qu'elle accepte bien volontiers, tout en refoulant courtoisement, mais d'une main ferme, les indélicats qui aimeraient bien se prendre pour Romulus et Rémus.

    Du point de vue sommellerie, du coup, je me suis senti un peu dépourvu, ma cave ne regorgeant pas de crus toscans ou piémontais gorgés de chaleur et de soleil qui pourraient s'allier de façon optimale à cette cuisine d'inspiration transalpine.

    Idée de menu

    Et pour ce quatorzième menu hebdomadaire de Mamina, impossible de botter en touche et moucher la botte italienne, tout vient ici de la botte!

    En entrée, un RAVIOLI-FLEURS, un régal pour la vue et, je suppose, le palais, initialement destiné au KIKI mais dont tout le monde pourra bénéficier, suivi d'un SPARE RIBS, un travers de porc à l'italienne avec une sauce au miel et plein plein d'herbes, à moins que je n'aie compris de travers, et comme dessert, une  PANNACOTTA AU GRANITE DE FRAMBOISES, un régal de fraîcheur inspiré d'une recette de Régal.

    Alors, j'ai empoigné mon petit cabas et je me suis rendu corps et âme chez mon caviste  à la Biocoop du coin, où j'ai trouvé par le plus grand des hasards, en plus d'un poivron en vue d'une pipérade et pour à peine 10€, un Barbera d'Alba La Bettola 2005, de l'Azienda Vitivinola Erbaluna.

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    Bio, évidemment, à ma plus grande satisfaction mais sans préméditation aucune (si ce n'est que j'étais chez Robiocoop, quand même!), comme pour me rassurer inconsciemment, car j'avais initialement cru lire La Bettana sur l'étiquette! Le premier nez est fougueux, un peu sauvage, fourrure d'animal, mais se discipline bien à l'aération, libérant des notes de fruits rouges, de fraise écrasée sur un fond de fraîcheur végétale bienvenue. Car c'est un costaud, ce Barbera titrant 14°, mais un coeur tendre, avec de la rondeur et de l'harmonie, et une finale tonique, déjà bien fondue, ne faiblissant pas d'un pouce ni ne procurant aucune sensation alcooleuse. Un vin prêt à affronter une cuisine de Madone, du genre de celle qui parle avec les mains.

    Per la più grande felicità di tutti!

    Olif

    P.S.: l'italien dans le texte, c'est ImTranslator, je me dégage donc de toute responsabilité si finalement c'est du chinois!

  • La cave Voltaire, au pays de Rabelais

    La bonne adresse de ce week-end chinonais, si l'on excepte l'Hôtel de France, the Best western I ever see, et son restaurant Au chapeau rouge, que nous n'avons pas eu le plaisir de fréquenter cette fois-ci (mais les souvenirs d' il y a quelques années, lors d'une étape sur la route bretonne, sont remontés à la surface). En consultant l'ardoise, l'envie fut grande de se régaler du menu découverte à 26€, mais nous avions de la route, et le pique-nique était déjà dans la glacière. Pas question donc de faire dans le gastronomique. Mais comme il fallait bien rapporter un souvenir de cette bonne ville de Chinon, qui nous avait honorés la veille... Pas uniquement des rillons, même si c'est trop bon. Un souvenir du genre qui se garde quelques années, mais que l'on peut quand même consommer le moment venu. Et pour cela, il faut s'écarter un tout petit peu de la place centrale, idéalement située, il faut bien le reconnaître, et remonter la rue Voltaire en direction des Caves Painctes.

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    La Cave Voltaire, sous-titrée "Les papilles font de la résistance", ne figure pas sur le carnet d'adresses de Michel B., désolé pour la redondance, mais j'aime bien le comique de répétition, si tant est que l'on puisse qualifier de comique ce cher Mr B., dont la récente et malheureuse tentative d'humour l'a décrédibilisé aux yeux d'un pan non négligeable de son lectorat. A la cave Voltaire, on boit et on mange, tout à fait dans la tradition rabelaisienne, mais surtout on découvre bon nombre de produits respectueux du sol, de l'environnement et du consommateur. De beaux vins de Chinon, ceux de Béatrice et Pascal Lambert, à Cravant, ceux plus connus de Bernard Baudry, ceux du domaine des Roches, de la famille Lenoir, pas toujours compris à leur juste valeur (petit clin d'oeil amical à Chinbourg), et puis plein de découvertes (dont on reparlera bientôt, VDV 6 oblige, mais chûûûût!) et même les vins de Jean-François Mérieau, "Gueule du Boâ" et "Tu le Boâ", un Sauvignon sous voile qui a fait grimacer dernièrement un blogueur spécialisé dans les vins de Loire. Bref, que du tout bon, le plus naturel possible, et carrément en dehors des sentiers battus.

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    Finalement, on se laisse facilement tenter par une petite assiette de charcuteries hautement sélectionnées et/ou de fromages dûment affinés, sur la terrasse, avec un petit verre de vin pour la soif et un excellent café. Tant pis pour le pique-nique! Patrice Claire est intarissable, lorsqu'il s'agit de faire la promotion du bon vin, et en plus, c'est la faute à Voltaire!

    Une adresse qu'on ne peut manquer, c'est juste à la sortie des Caves Painctes de ce bon Rabelais!

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    La Cave Voltaire
    13, rue Voltaire
    37500 CHINON
    Tél.: 0247933768
    Fax: 0247933487

    Olif

  • Le Layon, cap à l'Est, is back! Une petite douceur angevine au coeur de l'automne jurassien!

    Un jardin d'automne angevin au coeur du Jura, c'est le pari lancé par Philippe Rapiteau, du Blog de la Pipette. Une rencontre gorgée de sucre qui s'annonce passionnante et qui devrait ravir tous les passionnés du Jura ou d'ailleurs.
     

    Jardins

    Grâce à l'amicale participation de Stéphane Planche, des Jardins de St Vincent, ce rendez-vous de passionnés se déroulera à la Closerie Les Capucines, à Arbois donc, le samedi 24 novembre 2007, à partir de 10h.

    Demandez le programme!

    10h : Val de Layon et d'Aubance 2004

    Cette première séance est entièrement consacrée au millésime 2004, pour des vins issus des appellations Coteaux du Layon, Coteaux de l'Aubance, Bonnezeaux et Quarts de Chaume. Un tour d'horizon, d'au moins, vingt liquoreux, à priori encore disponibles dans la région.

    12h : Buffet jurassien, etc...

    Pour permettre aux participants de découvrir Arbois, une petite visite de la ville est prévue en début d'après-midi. Histoire de saluer la mémoire de Louis Pasteur et, peut-être, de découvrir sa maison.

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    16h : Coteaux et merveilles!

    Une dégustation "pur plaisir"!... Seront proposées des cuvées qui montreront ce dont l'Anjou, version chenin "Grains nobles" est capable!... Quelques millésimes anciens seront également présents. Une sélection pour laquelle les vignerons angevins ont carte blanche. Il s'agira là de flacons qui sont estimés représentatifs des domaines, par les producteurs eux-mêmes. Attention! Sensations fortes garanties!...

    Voici la liste des domaines et vignerons ayant confirmé qu'ils apporteraient leur contribution à cette manifestation : Domaine des Baumard, Château Pierre Bise de Claude Papin, Domaine Ogereau, Domaine Jo Pithon, Château Soucherie, Domaine des Forges de Stéphane Branchereau, Domaine de la Bergerie d'Yves Guégniard, Richard Leroy, Domaine Patrick Baudouin, Mark Angeli, Philippe Delesvaux, Domaine des Sablonnettes de Joël Ménard, Domaine de Juchepie, Domaine de Bablut, Domaine du Roy René, Domaine Les Griottes, La Grange aux Belles, Château de Fesles, Domaine Les Grandes Vignes, Château de Suronde, Domaine des Petits Quarts, Château de Bellerive, Domaine Richou et Domaine de Montgilet. Ils sont tous là!... Un immense merci à eux, pour leur confiance.

    Comment participer?

    C'est très simple! Pour vous inscrire, vous devez éditer le Bulletin de participation, le compléter et l'envoyer à l'adresse indiquée, accompagné de votre règlement. Prenez garde! Seulement vingt personnes pourront y prendre part. Les inscriptions seront admises jusqu'au 17 novembre 2007, dans la limite des places disponibles.


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    Tous les renseignements sur le Blog de la Pipette!



    Olif

  • Au coeur de Chinon, dans les Caves Painctes

    Samedi 22 septembre 2007. Aujourd'hui, je ne m'en fouterai plus, n'en déplaise à Georges!

    Les Caves Painctes se remplissent peu à peu, et la fraîcheur humide laisse la place à une grande chaleur humaine.

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    Le chapître des vendanges peut commencer, les Bons entonneurs rabelaisiens ont revêtu leur habit et les impétrants sont au grand complet! Accueil excellent, ambiance bon enfant et pas du tout guindée, jazzy et dansante en fin de soirée, festin bien arrosé, dodo bien mérité!

    Le deuxième blogueur récompensé a fait ce qu'il a pu avec Chinon rosé, et il s'en est plutôt très bien tiré! Bravo Nicolas!

     


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    Après avoir sacrifié de bonne grâce au folklore local, ce qui m'a valu une belle médaille et un beau diplôme, en plus d'une très agréable soirée et d'un léger mal de crâne le lendemain matin, il fallait reprendre la route, non sans avoir visité au préalable le Château de Chinon et son chantier du siècle. Pique-nique léger, accompagné d'une eau à la bulle tonique, c'était le menu prévisionnel ultérieur, mais, finalement, place  à l'improvisation. Et départ légèrement retardé, la faute à Voltaire! Cela vaudra bien un billet dans les jours à venir, catégorie Bonnes adresses!

     

     

    En attendant, merci non pas Simca, mais merci Chinon rosé!

    A vôtre santé!

    Olif

  • Chinon, Rabelais et moi

     

    Me voici  donc Chevalier dans l'ordre  des Bons entonneurs rabelaisiens. Echec du mo-blogging  hier soir, malgré la présence du Directeur de France Telecom, qui assurait la présidence du chapitre des vendanges: pas de réseau dans les caves painctes, situées sous le château  de Chinon !
    Cette intronisation, je la dois évidemment au concours Chinon rosé, qui a coulé à flots dans la blogosphère tout l'été.
    Pas le temps de m'arreter à Bourges, ce sera pour une autre fois, Mamina!

  • "Messieurs les beuveurs..."

     

    C'est  parti pour une soirée sous le haut patronage de ce bon Rabelais!

  • Âme d'antan...

    Dernière petite révision avant l'intronisation, qui ne devrait plus tarder à l'heure où vous lirez ces lignes.

    Pas le temps de relire l'intégrale des oeuvres de François Rabelais, un petit verre de Chinon, rouge et pas rosé, suffira pour retrouver une Âme d'antan! Gouleyant, aimable, harmonieux et fondu, il est parfaitement à point aujourd'hui, ce vin de Cravant les Coteaux vinifié par Patrick Lambert.

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    Dites-moi où, n'en quel pays, sont donc partis Mr et Mme Olif, pour un week-end qui s'annonce haut en couleurs?

    Olif

  • Sulfureux...

    ... mais sans soufre!

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    Cornas 2001,Thierry Allemand

    Un vin culte! Envoûtant et sulfureux, évidemment, quoique sans soufre. Chaque été qui passe voit poindre chez moi la crainte qu'il ne souffre en cave (le comble pour un vin sans soufre?), même si les chaleurs de 2007 n'ont certainement pas été à la hauteur. Après trois années de stress, je me suis enfin décider à abréger ses souffrances. Et les miennes aussi, par la même occasion. L'occasion, celle qui fait le larron, aussi, sans doute, et fait dégainer le tire-bouchon! Trois heures de carafe lui ont fait le plus grand bien. Le premier nez évoque la pastille Vichy. Frais et mentholé, avant d'évoluer sur des notes d'olive noire et de tapenade puis de suie et de fumée. Une belle syrah, quoi! Ce qui épate, surtout, c'est sa structure en bouche, bien dimensionnée, c'est à dire pas trop, dense et serrée, au grain très fin, que l'on sent prêt à se donner, mais qui se retient. Patiente encore un petit peu! Une gorgée veloutée et longue, que l'on garde en bouche avant de déglutir avec volupté. Allez! maintenant, viens!

    C'est certain, on pouvait l'attendre, mais la bouteille n'a pas survécu à la soirée, donc on pouvait aussi la boire!

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    En face, un Châteauneuf du Pape 2001 du domaine Font de Michelle, bien ouvert, dans un registre très différent, plus "grenache", a procuré bien du plaisir également. Plus fondu, plus facile, plus harmonieux. Mais peut-être moins sulfureux?

    Olif

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

  • Quand Mamina nous invite à r'dîner...

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    F0014406 Iconotec Libres de Droits


    Voilà l'automne qui pointe tout juste le bout de son nez sur le calendrier et Mamina nous fait déjà ranger la cartouchière et le fusil pour ressortir masque et tuba. Direction Messine. Pêcher la sardine, évidemment, et pas le maquereau ni le hareng, je le précise à l'intention des jeunes novices lectrices du blog de Mamina. Mamina, que l'on surnomme volontiers la Maman des poissons, dans les quartiers bourgeois de Bourges (non, ce n'est pas un pléonasme!) et les milieux piscicoles berrichons branchés.

    Et je ne sais pas pourquoi, ce menu de Mamina me donne envie de chanter. Pas une paillarde, tant pis pour ceux et celles qui en rêvaient, mais une ode à la Maman des poissons, écrite par ce cher Boby, et réarrangée légèrement à ma sauce, pour la plus grande gloire de Mamina. Musique, Maëstro!

    "Si l'on ne voit pas pleurer les poissons
    Qui sont dans l'micro-onde
    C'est que jamais quand ils manquent de cuisson
    Mamina ne les gronde

    Quand ils sont pris en sandwich entre jambon
    Et piment d'Espelette
    Et qu'ils voient rouge à cause des poivrons
    Elle reste muette

    La maman des poissons elle est bien gentille !

    Elle ne leur fait jamais la vie
    Même entre deux tartines
    Ils sont mangés quand on en a envie
    Et quand ça a dîné ça r'dîne!

    La maman des poissons elle a l'oeil tout rond
    On ne la voit jamais froncer les sourcils
    Tout le monde l'aime bien, elle est bien gentille
    Finalement, et si c'était bon.


    La maman des poissons elle est bien gentille !"

    Idée de menu

    Eh oui!, elle est bien gentille, Mamina, mais pour le Menu n°13, elle est allée piquer une recette de millefeuilles chez Cess in the City, ce qui pourrait lui valoir une amende et un lancer de tomates si les aubergines n'étaient pas aussi conciliantes et appétissantes. Avant de faire amende honorable en proposant un "SANDWICH" DE SARDINES AU JAMBON CRU, OIGNONS ET POIVRONS ROUGES, issu de sa propre production, puis de revisiter la Belle Hélène et les recettes de Philippe Guignard, le célèbre pâtissier d'Orbe, dans le Jura vaudois, connu jusque dans les moindres recoins berrichons.

    Alors, avec l'entrée et le plat, forcément, il faut ouvrir un blanc, à la limite un rosé. L'accord terre-mer oriente vers la minéralité et la salinité. La pierre et le sel! On ne bouge pas, je crois bien que j'ai ce qu'il faut!

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    Les Terres Salées 2005, de Christophe Barbier, un Vin de Pays des Côtes de Pérignan cultivé sur un ancien marais salant, dans le secteur de la Clape, du côté de Narbonne, fera parfaitement l'affaire. Un pur Bourboulenc, ce qui en soit n'est déjà pas si banal, avec une belle fraîcheur, de la droiture et de la tension, plutôt bienvenue dans un vin sudiste, un premier nez légèrement grillé, très élégant, et une finale qui révèle la salinité du terroir. Impeccable pour les sardines de Mamina! Et un vin réellement étonnant! 11€ le 2004 chez le caviste étonnant, justement! Et le 2005 approximativement au même prix chez Pinpin, aux Vignes de Merlin à Saint-Pol-de-Léon, là où je me suis procuré ce flacon.

    Cette fois-ci encore, pour le dessert, je vais être obligé de tricher, car avec la Belle Hélène, on n'a pas envie de salé, mais de sucré. Alors, peut-être que l'on pourrait faire preuve d'Audace, en débouchant une bouteille de cette cuvée de Poulsard passerillé made in Jura français by Stéphane Tissot? Un vin fait pour le chocolat, a fortiori s'il est d'inspiration vaudoise!

    Olif 

  • Les Chalasses 2007 de Fanfan Ganevat: bourrues, mais affables!

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    Crédit photo: Pierre-Ivan Boos, pour L'alchimie

    Grâce à la réactivité de Pierre-Ivan Boos*, qui est allé superviser les vendanges dans la Combe de Rotalier ce mercredi, j'ai eu l'opportunité de goûter en primeur à du chardonnay bourru cueilli sur la parcelle des Chalasses exploitée par Jean-François Ganevat, plus connu dans la sphère des amateurs de bons vins sous le diminutif de Fanfan. Ce jus de raisin commence à perler à peine et possède surtout une phénoménale tension acide et une minéralité impressionnante, moins de 24 heures après le coup de sécateur. Du coup, j'en reste sans voix, comme après un coup de sécateur mal placé! Le terroir parle à ma place!  Vivement qu'on les goûte en bouteilles, ces 2007!

    Olif

    *célèbre alchimiste pontissalien, découvreur de la cuisine philosophale, celle qui change les aliments en or

  • Quand Mamina essaie de nous pigeonner…

    …c’est un peu fort de cacao ! Anticipation et prémices de senteurs d’automne, pour le dernier menu en date de Mamina, puisqu’il va falloir chausser ses bottes, sortir son Laguiole ou son Opinel, enfiler sa cartouchière et empoigner son fusil de chasse pour faire ses courses en prévision du menu de ce jeudi. Pas de problème, la chasse est officiellement ouverte depuis ce week-end, les températures sont de saison, voire moins, car on a essuyé notre première gelée matinale dans le Haut-Doubs la semaine dernière. De quoi tempérer un peu les ardeurs! La saison des cèpes bat néanmoins son plein et celle des pigeons dure toute l’année, la crédulité des gens n’ayant pas de limites.

    Idée de menu

    Cette fois-ci, Mamina nous a donc dégainé de sa gibecière une TATIN AUX CEPES en entrée ("tatatin", comme dirait le chanteur énervé et repenti, Renaud, adulé pendant sa jeunesse et la mienne, embourgeoisé et empâté par la suite, enfin surtout lui, de mon point de vue forcément subjectif) et un PIGEON CACAOTE ET SES POIVRONS en plat principal. Pour un tel menu, j’ai hésité ! Flagorner Monsieur Mamina, qui n’en perd pas une pour ouvrir ses grands Bourgognes rouges ou bien faire mienne la devise du TGJP, une «secte» d’adorateurs de Châteauneuf du Pape, pour qui « il n’y a de grand vin que de grenache ». Finalement, j’ai opté pour un formule personnelle intermédiaire, un assemblage de syrah-grenache, à un prix qui reste tout à fait abordable, même s’il est préférable que le vin choisi ait quelques années de cave, pour développer des notes cacaotées aptes à sublimer l’accord avec le pigeon. Je vous propose donc pour cette fois un Côtes du Rhône Gaïa 2003 du domaine de la Roche Buissière, dans le Vaucluse. Un domaine en bio certifié, sis à Faucon, ce qui n’était absolument pas prémédité, mais un faux bio-con et un vrai bon vin, riche et concentré, qui laisse la part belle à la syrah au nez et en attaque, avec des notes fruitées et florales, évoquant la tapenade et l'olive noire à l'aération, juste soulignées par une petite touche fumée. La finale se fait sur des tanins croquants, dans un registre balsamique, très légèrement cacaoté.
    Pile-poil ce que je cherchais pour accompagner le menu de Mamina, l'exterminator de la place Saint-Marc! De quoi faire bien des heureux, pour seulement 12€35 sur le site des bouchons bios. Pour preuve, le commentaire avisé de Madame Olif, rentrant fort tard de sa soirée de travail, après que j'aie moi-même mangé et fait manger les enfants: "Il n'y en a plus du vin de ce midi? Il était bon!" Ben non, il n'y en avait plus, j'avions tout bu!

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    Avec le dessert, un CANNOLI A MA FACON (enfin, pas la mienne, celle de Mamina!), d’inspiration sicilienne, on pourra toujours s’essayer à un Passito de Pantalleria qui ne manquerait pas de Bouquet, si l’on en a envie et/ou les moyens. Juste pour rester dans l'ambiance italienne...

    Olif

  • Les Jardins de Saint-Vincent envahissent la toile

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    "Les vins "nature". Ces vins étranges venus d'une autre planète. Leur destination: la Terre. Leur but: régaler les consommateurs. Saint-Vincent les a vus. Pour lui, tout a commencé par un jour clair, le long de la grande rue d'une petite ville de campagne, alors qu'il cherchait un local pour s'installer. Cela a commencé par une cave, et par un homme que la soif de découverte a incité à partager ses connaissances. Cela a commencé par l'arrivage de vins venus d'une autre galaxie. Maintenant, Saint-Vincent sait que les Envahisseurs son là, qu'ils ont pris forme de bouteille, et qu'il lui faut convaincre un monde incrédule que le bonheur a déjà commencé. Ici, dans ses Jardins!"

    Ce remake des Envahisseurs avec Stéphane-"Saint Vernier"-Planche dans le rôle de David Saint-Vincent, il ne fera certainement jamais partie de la vidéothèque de Mr B.. Mais l'amateur avisé, lui, il sait que si jamais un jour ses pas le guident du côté d'Arbois, la célèbre petite cité jurassienne, il lui faudra s'arrêter aux Jardins, le petit doigt de préférence replié, et déguster quelques merveilles hautement digestes et buvables, en provenance du Jura mais pas seulement. Beaucoup de vins "nature" mais pas que, dans la sélection de Stéphane, parce que c'est sain, parce qu'il aime ça, parce que c'est bon. Et surtout beaucoup de noms qui font envie: Barral, Chaussard, Pfifferling, Overnoy, Macle, Gahier, Labet,  Gramenon, Allemand, Richaud, Selosse, Tollot-Beaut, Leflaive ...

    Désormais, l'amateur avisé saura aussi que toute la sélection des Jardins est accessible depuis son salon, en tapotant Les Jardins de Saint-Vincent.com sur son PC, le petit doigt en l'air ! Elle n'est pas belle, la vie? Et ce n'est pas de la science-fiction!

    "Nous ne sommes pas les héritiers de la terre de nos ancêtres  mais les locataires de celle de nos enfants ", nous dit en substance Stéphane. C'est ben vrai, ça!

    Stéphane

    Olif

  • Unbelievable...

    ...but true!

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    Voilà que pour la première fois de ma vie, on m'a reconnu dans la rue! Enfin, ce n'est pas tout à fait la première fois que ça se produit, il n'est pas rare que quelque voisin ou un ami de longue date, voire une vague relation, m'adressent un salut de la main lorsque l'on se croise après Vêpres ou au sortir de chez un marchand de quelque chose, de liquide ou à manger de préférence.

    Cette reconnaissance publique, je dois également confesser que ce n'était ni à l'église ni dans la rue, et il n'est pas impossible que j'essuie un regard réprobateur de la part de Saint-Antoine lorsque j'avouerai que c'était devant le rayon vins d'une grande surface, tellement grande qu'elle en est géante, pour ne par la nommer et risquer de lui faire de la publicité! A ma décharge, j'étais là pour la foire aux eaux pétillantes et faire le plein de la citerne. Les roues du caddie étaient-elles télécommandées à distance, pour que je me sois retrouvé au coeur du "Salon des vins" (terme plus approprié ici et qui sonne quand même beaucoup mieux à l'oreille que Foire)? Un Salon que l'on se gardera bien, du coup, de qualifier de foireux. Pas vraiment cosy ni feutré, comme ambiance, plutôt anti bio-con, mais sans volonté de nuire, par ignorance sans doute, et légèrement convivial. Et c'est là que soudainement, un inconnu m'offre non pas des fleurs, j'avais omis de me parfumer impulsivement, mais me tourne autour et me dévisage:

    - "Excusez-moi, mais vous êtes ... Olif?"

    Moi, bêtement, je tourne la tête et regarde derrière moi, pensant qu'il s'adressait à quelqu'un d'autre!

    - "Euh!... oui, c'est moi."

    - " Je suis un lecteur régulier de votre blog, vous ressemblez bien à la photo! Je pourrais avoir un autographe? "

    Bon, pour le coup de l'autographe, j'exagère à peine, mais mon inconnu était un vrai inconnu pour moi, un Dijonnais en déplacement professionnel, et pour lui, moi je n'étais pas inconnu! J'en suis encore tout chose! Mais j'ai trouvé ça plutôt sympa et rigolo!

    Après avoir effectué une sélection drastique suite à mon passage au "Salon" (une bouteille d'Arbois Rusard 2003 des Caves de la Reine Jeanne, que je n'avais pas encore goûté, et deux bouteilles de Chablis Grand Cru Le Clos 2003 de William Fèvre, en provenance d'un carton ayant atterri là par accident, j'ai l'impression, et vendues à vil prix, même si c'est du 2003) puis à la foire aux eaux (Perrier, Salvetat, San Pellegrino), j'ai regagné mon véhicule en relevant le col de mon blouson et en réajustant mes lunettes noires, des fois qu'un Paparazzi traîne dans le coin et cherche à me pipoliser.

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    Alors, ce soir, spéciale dédicace pour ce secret admirateur, un petit verre de Côtes du Jura 2004 du domaine Macle, un vin déjà épanoui, très finement oxydatif, d'une belle profondeur, jouant sur les épices et le malt. Une bien jolie réussite, un vin qui fait plaisir à boire mais que l'on peut attendre le temps que l'on veut ou presque!

    Olif   

  • Marsanne attacks!

    Pour rester dans l'ambiance valaisanne, vite fait, une petite note de dégustation sur un Grain d'Or 2005 de Marie-Thérèse Chappaz, que je viens tout juste de récupérer, avant une petite halte sur l'Abbet Road de Martigny.

    Une bouteille tout à fait dans la lignée des millésimes précédents, qui goûte en ce moment sur le fruit. Les arômes de truffe blanche et d'eau de vie de framboise ne sont pas encore apparus, le vin est plutôt construit sur la richesse du millésime, mais ne manque pas de fraîcheur, il va falloir oublier les autres exemplaires quelque temps à la cave.

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    A signaler que depuis quelques années, Marie-Thérèse élabore un Grain Doux, assemblage de cépages blancs sur un équilibre demi-sec, qui ferait merveille à l'apéritif ou sur un foie gras. Ou alors, à siroter tranquillement sur la terrasse de la Liaudisaz, en compagnie de Valérie, qui venait de me remettre ma commande.

    Olif

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

  • One zi Abérode eugaine...

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    Abérode, suivant la manière dont on l'orthographie, est un nom qui interpelle aussi bien le beatlemaniaque, aimant venir ensemble sous le soleil vouloir quelque chose dans un jardin de pieuvre parce que le ciel est bleu et que sa majesté est une jolie belle fille, que l'ambremaniaque, aimant goûter l'air du temps l'un dans l'autre à propos d'ailes. Abbey Road, la rue qui passe devant le célèbre studio londonien, est virtuellement fermée depuis pas mal de temps, pour cause d'enterrements, Abbet Road*, la rue principale du vieux bourg de Martigny (VS), qui conduit au nirvana chez Christophe Abbet, est fermée pour travaux, en cette fin d'après-midi pluvio-orageuse d'août 2007. Les passages piétons ont disparu comme par enchantement, les piétons aussi, qui courent s'abriter entre deux éclaircies, et aucune Coccinelle n'est garée sur le trottoir, puisqu'ils sont en réfection. Le caveau de Christophe, situé au coeur de cette rue également mythique, est peut-être moins réputé que la fondation Giannada, qui accueille Chagall jusqu'au mois de novembre, mais on y trouve néanmoins de l'art vinique à tous les étages.

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    Venir déguster ici en compagnie de Christophe est un plaisir toujours renouvelé, tant sa conception du vin, que l'on pourrait qualifier de marginale en Valais, trouve sa justification à son contact. Intuitif, attentif à ce que les vins ont envie de lui dire en cours d'élevage, il est capable de fulgurations à l'origine de vins hors normes, qui restent parmi les plus belles "claques" que je me suis prises en matière de découverte! Et cette nouvelle rencontre n'allait pas être en reste! On the Abbet Road again...

    Arvine 2005
    Au nez, salinité marquée, avec une petite note terpénique, type riesling, et des agrumes confits, écorce d'orange amère. La bouche est bien ciselée, ronde en attaque, onctueuse, puis droite, avec une fort belle acidité. Une petite pointe de résiduel parfaitement intégrée, du fait de quelques raisins botrytisés, témoins de la richesse du millésime.

    L'air du temps 2001
    Un OVNI produit par Christophe, dont le 1999 reste encore gravé dans ma mémoire. Derrière une petite note lactique, le nez embaume le cake sortant du four. Un cake anglais, avec des raisins macérés, du fait d'une petite odeur de rhum. Un assemblage d'Ermitage (marsanne), de Chardonnay et de Pinot blanc élevé longuement sur un mode oxydatif. On y trouve à la fois de la finesse, de la longueur et de la puissance. Un vin hors normes, méditatif, à boire pour lui même. L'accord avec un mets ne semble pas évident à trouver!

    Décembre 1998, mis en bouteilles le 10/02/2007
    De l'arvine et de l'ermitage, restées dans un fût de 60 litres pendant 9 ans. 30 litres à la mise, soit 67 bouteilles de 50 cl, une expérience unique, irrationnelle, inoubliable. Nez de malt, un peu sherry. Attaque sèche, qui s'enrobe progressivement, laissant s'exprimer l'alcool, pour donner la sensation d'un vin muté, ce qu'il n'est pas. Longueur exponentielle pour un vin digestif! On n'avait pas fini de méditer sur le vin précédent qu'on est reparti pour un tour, encore plus long!

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    Gamay de Fully Vieilles Vignes 2005
    Très poivré et épicé, il emplit la bouche, laissant une sensation rafraîchissante malgré la jolie concentration. Intéressant de le comparer avec le Gamay 2005 de la Combe des Avasiers, plus fruité, moins épicé, possédant une belle vivacité. Une vigne nouvellement exploitée, pas si vieille que la précedente, mais pas toute jeune non plus.

    L'un dans l'autre 2005
    Assemblage Syrah-Gamay, faits pour aller l'un dans l'autre et dans cette cuvée assez riche en 2005, légèrement marquée par l'alcool.

    Cornalin 2006
    Un joli fruit porté par une pointe d'acidité volatile. Du coup, les tanins sont adorablement croquants et une belle fraîcheur vient souligner la jolie matière de cette nouveauté abbetienne.

    A propos d'ailes 2005
    Un échantillon prélevé sur fût, ce qui donne un premier nez légèrement boisé. Concentré et charnu, avec de la fraîcheur, c'est un Gamay particulièrement charpenté, mais dans lequel je ne retrouve pas l'originalité et la structure "vintage" du 2003, que lui procurait son caractère surmaturé.

    Syrah 2005, tirée du fût
    Nez réglissé, frais, avec beaucoup de fruit. Bouche volumineuse, riche et concentrée.

    Humagne 2005
    Un "beau voyage" , comme dit Christophe, que cette humagne en dentelles, souple, fluide, fruitée, délicate et élégante. Un joli fond de verre chocolaté vient compléter une aromatique de petits fruits rouges, d'humus et d'écorce d'arbre.

    Ambre 2001
    Ambre! Un nom qui fait désormais rêver l'amateur de vins liquoreux valaisans, l'amateur de vins liquoreux tout court, l'amateur de vins encore plus tout court! Cette dernière version est légèrement différente, plus classique que les précédentes, peut-être, car moins oxydative. Toujours aussi riche et onctueuse, sur les fruits jaunes et les agrumes, les fruits de la passion, elle possède une structure opulente et grasse, soulignée par une acidité exemplaire. Séductrice en diable, sa gourmandise n'incite pas à la raison!

    "On the Abbet Road again, again..."

    Olif

    * Merci à Valais_006 à qui j'ai emprunté  à son insu l'excellent jeu de mots sur Abbey road (il peut venir le récupérer quand  bon lui semble), à Marcel Gotlib, pour son Hamster Jovial, dont le ton et l'anglais approximatif ont légèrement inspiré ce billet, et aux SImpsons, qui ont bien voulu poser sur le célèbre passage piétons, et dont l'image, apparemment libre de droits, a été trouvée sur internet.

     

  • Quand Mamina me met la pression...

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    Depuis que Mamina a pris du galon et eu les honneurs du journal de 20 heures de France 2, j'ai le sentiment que toute la France 2 profonde va regarder dans les yeux de mon verre, ce jeudi. Par ricochet, certes, mais peut-être récupèrerai-je quelques miettes de cet auditoire national, clientèle affamée potentielle du repas hebdomadaire désormais rituel proposé par Mamina. Grosse pression sur mes épaules de sommelier amateur! Je crois bien que je vais m'en jeter un petit derrière la cravate pour tenir le coup. Surtout que mon job, c'est de la sommellerie virtuelle! Ben oui, les plats de Mamina, je ne les cuisine pas avant de tester un vin. Je les imagine! Et je remonte de la cave avec la bouteille que j'aurais envie d'ouvrir dessus. Comme quand Madame Olif cuisine, en fait. Sauf que dans ce cas-là, j'ai le droit à l'erreur et la possibilité de redescendre quelques marches, après avoir goûté le vin et la popote. J'en appelle donc à votre indulgence en cas de grosse "mistake"!

    Elle a beau s'y être prise à l'avance, Mamina, quand elle m'a communiqué son menu, cette fois-ci, je suis descendu à la cave l'estomac noué et la sueur aux tempes, en ruminant intérieurement: "Qu'est-ce qu'on va bien pouvoir boire avec ça?". D'habitude, j'arrive à la jouer plutôt décontracté, mais là, j'ai eu comme l'impression d'avoir le regard de David Pujadas planté dans le dos! A la limite, ça fait peur! Alors du coup, j'arrive timidement, mon petit panier à bouteilles à la main. Le moindre faux-pas et je suis cuit! Il en va de ma réputation! Déjà que je me suis mis le Fan-Club de Michel Bettane sur le dos en jouant au Bio-con! Manquerait plus que la France de 20 heures me prenne en grippe, je n'aurais plus qu'à fermer boutique!

    (Message personnel en aparté: tu ne pouvais pas te contenter de France 3 Bourges, Mamina? Comme le commun des blogueurs ayant fait une télé!)

    Heureusement, Mamina a quand même été gentille avec moi! Cette fois-ci, elle m'a tendu une perche vers mon jardin jurassien, minimisant ainsi mon risque d'erreur! Enfin, j'espère!

    Idée de menu

    Au menu cette semaine donc, plein d'épices ... et d'amour, aussi (Love en anglais)! Après des GROSSES CREVETTES AUX 4 EPICES, honneur à Jeannot et Rachid pour un plat cosmopolite, des FILETS DE LAPIN A LA MOUTARDE PANES AUX ARACHIDES. Encore de la place pour une douceur ? La PETITE CREME AUX EPICES DOUCES vous tend les bras! Avec ça, un seul vin possible, pour tout le menu, c'est une évidence! Un Savagnin, forcément, qui se jouera des épices, des fruits secs, des crevettes et du lapin. Et même de la crème, il y a fort à parier. Alors j'ai choisi un Arbois Savagnin 2003 Le Clos, Château de Chavanes. Ah ! ce nez! Que dis-je, ce nez! C’est un cap, c'est une péninsule! Un nez cyranesque! Elles sont toutes là, les épices de Mamina ! Enfin, je les imagine ! Opulence et richesse, une caractéristique de 2003, avec un boisé élégant qui vient souligner des notes de fruits jaunes épicés et de crème catalane. La tension acide du Savagnin, c’est le corps et l’âme du vin, son panache, ce qu’on ne pourra jamais lui retirer. Tout pareil que Cyrano! Il fallait bien une telle bouteille pour donner la réplique au menu concocté par Mamina, la Roxane de la Blogomiam.

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    A noter qu'il s'agit d'un Savagnin ouillé, élevé sur lies. Le caractère oxydatif, qui aurait pu également s'accorder avec le menu, n'est pas présent ici, mais il est compensé par la richesse et l'opulence! Le 2005 de cette même cuvée est vendu 10€ au domaine. En ce qui me concerne, il s'agissait d'une bouteille cadeau. Un fort joli cadeau, ma foi!

    Château de Chavanes . Quartier Saint-Laurent . 39600 Montigny-les-Arsures

    Tél : +33 (0)3 84 37 47 95
    Fax : +33 (0)3 84 37 47 65
    Contact email : contact@chateau-de-chavanes.com

    Olif