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  • Une bonne bouille ...

    ... mais de dos.

     

     

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    26 septembre 2010. Dimanche bourguignon. Au saut du lit, direction Monthélie. Pour une séance de vendange impromptue dans la Côte des blancs, côté rouges. Sixième jour de vendanges au domaine Rémi Jobard. Les blancs sont tous rentrés, hormis les aligotés, ce qui sera chose faite sur les coups de midi. En rouge, seuls les Volnay-Santenots (climat précoce qui excite les convoitises?) ont été coupés. Bilan des courses: peu de raisins, mais de qualité, qu'il faudra néanmoins trier. Des vendanges au petit trot, loin d'être au petit trop! 50% de récolte en moins par rapport à 2009. Accélération finale pour cause météorologique. Ici, en principe, tout sera bouclé demain ou mardi au plus tard.

     

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    Statut: assistant chef de rang.

    Mission: tenir compagnie à Charles Jobard lors de sa supervisation, au doigt et à l'œil, d'une armée de vendangeurs dans les Champs Fulliots.

    Profil exigé: avoir de la conversation, quelques rudiments de patois bourguignon, des notions en indépendance algérienne et en diagnostic pré-implantatoire, une bonne paire de bottes, accessoirement un appareil-photo.

    Salaire: une potée du vendangeur, un fringant Monthélie Champs-Fulliots 1997 pour l'accompagner et une excellente journée passée au grand air.

     

     

     

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    Olif

     

     

     

     

  • Vendredis du vin #29: La quille, bordel!


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    29ème session des Vendredis du vin. Du peu au jus, mais quand même! Vivement la quille, bordel! "Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse", disait le poète. "Eh bien non!", s'exclame le bourguignon en direct. On ne veut pas être ivre avec n'importe quelle boutanche. Pas avec n'importe quel contenant, ni même - et surtout?- n'importe quel contenu. Et peut-être même pas avec n'importe qui non plus. S'abandonner corps et biens, oui, mais dans les règles de l'art, avec un emballage ou un emballé dignes de ce nom. 

     

    À petite ivresse, petit flacon. À méga-uber-große caisse, prévoir plus large. Douceur non exclue. Habituellement embouteillée en dé à coudre (37,5cl voire 50cl pour les gros gourmands), la cuvée Ambre de Christophe Abbet vaut tous les Martigny on the rocks du monde. Un liquoreux de l'extrême, assemblage de marsanne et petite arvine, élevé longuement en fût (jusqu'à 44 mois, si cela le justifie). Un vin qui souvent défie la mécanique des fluides et dont le grain oxydatif, apporté par l'élevage long, accentue le caractère exceptionnel et superlatif. Pour se la mettre bien profond, ou, plus élégamment formulé, toucher à l'ivresse des profondeurs, rien ne vaut les grands contenants. Jamais sans mon magnum, une mise réservée à ceux qui le méritent. Autant dire qu'ils sont rares.

     

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    "Zéro, zéro, zéro, zéro..."

     

    Olif

     

    P.S.: Un flacon géant non ouvert pour l'occasion, mais qui me rend ivre rien que de penser au jour où je le ferai!

  • Un sommelier qui en a sous la semelle...

    Ustensible indispensable, à la ville comme à la plage, sur la route des vacances mais aussi, évidemment, dans la cuisine, le tire-bouchon sert aussi bien à Bison Fûté pour délester les autoroutes encombrées qu’à Blaireau Affûté pour ouvrir proprement ses bouteilles de vin. Pour goûter, pour boire, pour cuisiner. Un outil dont le sommelier use et abuse, dans le simple but d’exercer son métier de la meilleure façon qui soit. Ne criera-t-on jamais assez la souffrance du bouchon extirpé au forceps, qui couine sous la vrille, gémit sous la lame, se brise en deux quand il ne s’émiette pas, sous la violence d’efforts expulsifs incontrôlés de la part d’un apprenti tire-bouchonneur de bouteilles que l’on n’oserait qualifier de sommelier, à peine de déboucheur de WC *?

     

    La suite, c'est sur Fureur des Vivres.

     

    P.S.: Petit jeu  bonus, spécialement pour le Blog d’Olif: notre ami sommelier, en vacances au Cap d’Agde, se trouve démuni, lorsque l’été fut venu.  Son tablier FdV abandonné au vestiaire du camp de naturistes, saurez-vous donc l’aider à retrouver son nu-stensile de sommellerie?

     

     

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  • Un sommelier qui en a sous la semelle...

    Ustensible indispensable, à la ville comme à la plage, sur la route des vacances mais aussi, évidemment, dans la cuisine, le tire-bouchon sert aussi bien à Bison Fûté pour délester les autoroutes encombrées qu’à Blaireau Affûté pour ouvrir proprement ses bouteilles de vin. Pour goûter, pour boire, pour cuisiner. Un outil dont le sommelier use et abuse, dans le simple but d’exercer son métier de la meilleure façon qui soit. Ne criera-t-on jamais assez la souffrance du bouchon extirpé au forceps, qui couine sous la vrille, gémit sous la lame, se brise en deux quand il ne s’émiette pas, sous la violence d’efforts expulsifs incontrôlés de la part d’un apprenti tire-bouchonneur de bouteilles que l’on n’oserait qualifier de sommelier, à peine de déboucheur de WC *?

    Dans la cuisine, des tire-bouchons, il en existe un modèle pour chaque type de bouchon : articulé, à vrille, à bras, à lames, à vis sans fin, pneumatique…

     

     

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    Et à la ville ou à la campagne, il en existe également pour chaque instant et chaque saison: à talon, en cuir, à lanière, taille basse ou haute…

     

     

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    De sommelier à semellier, il n’y a qu’une voyelle de différence. Un pas, ou plus exactement une chaussure, désormais franchi allègrement aujourd’hui. Grâce à Youtube, tout le monde sait ouvrir sa bouteille de Mouton-Rotschild avec un escarpin, et même parfois se couper un bras dans le même temps. Une technique à réserver aux situations extrêmes et dont il ne faudra pas abuser sur le mur de la salle à manger, sous peine d’être contraint de refaire les plâtres. Petit rappel en image :

     

     

     

    Les cordonniers ne sont plus les seuls à être mal chaussés, les sommeliers leur font désormais de la concurrence.

     

    Oncle Olif

     

    * WC : wine cork, dans le cas présent

     

    Article publié sur Fureur des Vivres en septembre 2010

     

    P.S.: Petit jeu  bonus, spécialement pour le Blog d’Olif: notre ami sommelier, en vacances au Cap d’Agde, se trouve démuni, lorsque l’été fut venu.  Son tablier FdV abandonné au vestiaire du camp de naturistes, saurez-vous donc l’aider à retrouver son nu-stensile de sommellerie?

     

     

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  • Ceci n'est pas une pipérade.

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    Ceci n'est pas une pipérade.

     

    Non, Marguerite. Même pas pour faire ton bonheur. On peut la voir, certes, mais on ne peut pas la humer, pas la palper, pas la mettre en bouche, pas la mâcher. La sémiotique est une théorie de la connaissance mais pas une théorie du lard.

     

    Le lard, c'est de l'Iberico espagnol (ben oui, forcément!) de premier choix, gentiment chauffé sur une brouillade d'œufs et une pseudo-pipérade maison, à base de piment d'Espelette frais, de poivrons multicolores, d'oignon, d'ail et de tomates. Un frichti plutôt hot, si Paulette n'y va pas de main morte sur le piment. Pour que l'illusion soit parfaite, il fallait déboucher du lourd: Lur Uméa 2005, déjà apprécié in situ, un vin qui voyage et vieillit bien. Une matière solide et fraîche pour un Irouléguy qui répond sans faiblir à la force du plat.

     

     

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    Que la force basque soit avec toi!

     

    Olif

     

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

  • Une grosse claque dans le Beudon!

    Très certainement la grosse découverte lors de Vinéa 2010! Des vignes dans le ciel, des vins célestes, une grosse claque dans le bedon. Le nom de Beudon vient de là, d'ailleurs, parait-il. Cette langue de terre tirée par la montagne, au dessus de Fully, est exposée plein sud, comme un bon gros ventre bombé surplombant la vallée. On y accède par téléphérique privé ou par des sentiers de chèvre rendant périlleux le retour à Fully, des cartons plein les bras.

     

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    Ces vignes dans le ciel du Domaine de Beudon, à Fully, ont été plantées par un notable illuminé dans la première moitié du XXème siècle, puis reprises à son décès en 1971 par Jacques Granges, alors frais émoulu d'une école d'ingénieur. Un pari un peu fou, pour un amoureux de la nature à la recherche d'un paradis perdu. Par conviction, il est le premier à appliquer les principes de la biodynamie en Valais, et ce depuis 1993. Ce qui lui permet de préserver la biodiversité  de son terroir unique et de cultiver, en plus de la vigne, plein d'autres plantes médicinales. Beaucoup plus intéressé par les plantes et leur cultures que par la vinification proprement dite, Jacques Granges confie celle-ci à un ami dans la vallée.

     

     

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    Une grande partie des cuvées du domaine était proposée à la dégustation lors de Vinéa. Y compris de vieux millésimes, toujours disponibles à la vente. Au sommet, la Petite arvine 2008, qui dépasse le stade purement variétal, le Gamay 2008, poivré et gentiment tannique et le Pinot noir 2006, gourmand, frais et finement acidulé. Le Fendant 2005, rapporté en souvenir, est étonnant de maturité et de fraicheur, rien à voir avec le standard que l'on peut déguster chez la majorité des vignerons locaux. Moins de gaz, mais pourtant une belle vivacité, de la densité et une belle profondeur qui en font un vrai vin de terroir, apte à la garde.

     

     

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    La  Dôle 2004 est toujours debout, pour quelque temps encore, je pense. À mille lieues de l'archétype du Passetoutgrains, qu'il soit bourguignon ou helvétique. Un exceptionnel grain de vin, pas passe partout, qui la rend extrêmement buvable, mais sans céder à la facilité. Un vin qui a du fond ... et des ailes. Une Dôle adorée, une Dôle adulée!

     

    Olif

     

    P.S.: les vins de Beudon sont disponibles à l'œnothèque de Fully, quasiment au pied de la langue rocheuse, au prix propriété.

     

    P.S.2: malgré le vertige occasionné par la montée en téléphérique, le Châ, qui en a fait sa grosse découverte 2009, a publié un article très complet sur Beudon pour Vin-Terre-Net, après s'être rendu sur place. Le court historique écrit dans ce billet s'en est largement inspiré, à l'insu de son plein gré.

     

  • Crus classés du Médoc

    Il ne s'agit pas là d'un nouvel avatar du guide Vidal parlant de molécules pharmaceutiques haut de gamme pour aristocrates emperlouzés, non! L'ouvrage d'Eric Bernardin et Pierre Le Hong tourne autour de la fameuse D2, dans le Médoc. Plus exactement, il la remonte, de Ludon à Saint-Estèphe, de La Lagune à Montrose, passant ainsi au crible 20 grands châteaux médocains, de la cave jusqu'au grenier (parfois médocain lui aussi), en musardant et s'attardant volontiers sur les hommes, le chai, la vigne, le terroir, le sous-sol. Rarement telle étude aura pris autant son temps comme celle-ci. Et cela se sent dans le résultat.

     

     

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    Une belle aventure médocaine commencée il y a plus de 3 ans, qui s'achève (provisoirement?) à la publication de cet impressionnant pavé édité par Sud-Ouest, assez exhaustif et étonnamment facile à lire. Les 20 crus classés répertoriés sont étudiés de façon plutôt exhaustive, à travers les hommes qui les accompagnent et les font, recensés  parcelle par parcelle, terroir par terroir, à l'aide de cartes graphiques 3D très précises et magnifiquement documentées par Pierre Le Hong, déjà auteur d'une fort pratique et bien conçue carte œnotouristique du vignoble bordelais.

     

    Mon chapitre coup de cœur ira à la reconstitution généalogique de la division des 3 Léoville, ainsi qu'au long et bel entretien avec Anthony Barton, un personnage marquant que j'ai eu la chance de rencontrer et avec qui j'ai pu échanger, même si ce fut de façon fort brêve. Le Léoville-Barton 2007, débouché pour l'occasion, se révèle très "drinkable", un vin comme il les aime, et moi aussi d'ailleurs.

     

    En s'attaquant à ces forteresses connues du monde entier, la prise de risque pouvait sembler minime. Mais, que des amateurs non-professionnels (non, ce n'est pas un pléonasme!) viennent ainsi damer le pion aux plus grands spécialistes, livrant une étude aussi poussée et minutieuse de ces châteaux mythiques qui font rêver tout amateur de vins et de certitudes viniques, voilà qui mérite d'être souligné. Hugh Johnson, qui signe la préface, ne s'y est pas trompé, trouvant là le livre qu'il aurait toujours rêvé d'écrire, mais que les moyens de l'époque, associés à quelques réticences de la part des châteaux, ne lui ont jamais permis de réaliser. Il se console en faisant de ce "Cru classé du Médoc" son nouveau livre de chevet.

     

    Avec Éric Bernardin et Pierre Le Hong, la D2 n'en finit plus de jouer en première division. Tant mieux, même si cela peut paraitre injuste pour tous les autres vins du Bordelais, parfois tout aussi méritants, qui n'ont pas les mêmes moyens.

     

    Olif

     

     

  • In Arcadie...

     

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    "In Arcady, your life trips along 
    It’s pure and simple as the shepherd’s song"

     

    Ainsi chantait Peter Doherty en ouverture de Grace/wastelands, son premier album solo tout en gracilité et élégance. 

     

    "In Arcadie, your wine trips along

    It's pure and simple as the winegrower's song"

     

    Ainsi chantait... euh!...

    Du Péloponnèse au Roussillon, de la vallée du Rhône à celle de l'Agly, il n'y a qu'un pas, sauté allègrement par Agnès et Raphaël Graugnard, qui ne font pas partie de la vieille garde, que ce soit celle de Bonaparte ou autre. Ils se sont installés en 2003 à Saint-Arnac avant de migrer à Tautavel. Œnologue de formation, Agnès a bourlingué pas mal, avant de créer Arcadie, petite affaire de négoce transformée en domaine à part entière depuis le millésime 2008. 3 cuvées au programme, 3 coups de cœur. TP3 2008, en Côtes du Roussillon, n'a pas les amortisseurs aussi fermes que le vieux camion de l'armée converti en camion vendangeur, qui lui donne son nom. De la souplesse dans les rapports, malgré un bon gros moteur. Le lledoner pelut a beaucoup plû, même associé au grenache noir et à juste ce qu'il faut de syrah. L'Arcadie rouge 2007, assemblage de lledoner pelut et de syrah à parts égales, complété par grenache  et mourvèdre, possède la dimension des grands malgré une immédiateté séductrice aux suaves arômes chocolatés. Alba 2008, grenaches gris et blancs mélangés, est un blanc puissant et riche, très mûr, à l'équilibre pourtant suffisamment frais, dans un registre aromatique de fruits jaunes et de mirabelle. Trop bon!

     

     

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    A une lettre près, Arcad(i)e aurait pu allumer le feu. Je ne résiste pas, c'est l'album de la rentrée, à ne manquer sous aucun prétexte. Tout comme les vins du domaine, d'ailleurs.

     

    Vins étonnants, non?

     

    Olif

     

     

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  • Le Reculet à reculons

     

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    Le Reculet, deuxième plus haut sommet du massif du Jura, porte sa croix. Un temps, on a pensé qu'il pouvait être le premier, devançant le Crêt de la neige de quelques millimètres, mais il a fini par reculer devant la photo finish, qui a finalement confirmé la victoire du sommet karstique devant le téton marneux au piercing métallique. Mais que diable EDF est-il donc allé implanter un poteau à cette altitude alors qu'il n'y a même pas de prise de courant*? Chacun sa croix et celle du Reculet est bien forgée et implantée depuis plus d'un siècle.

     

     

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    Cette escapade estivale, aussi peu vinique qu'elle ne fut montagnarde, nécessita une longue préparation, afin qu'elle se déroulât dans les conditions idéales. Date flottante dans la semaine, déterminée en fonction de la météo. Merci EmotionJura! Des prévisions à 9 jours, désormais payantes mais un tarif dérisoire au vu de la précision des infos fournies. Windchill** et altitude du 0°C comprises. Le mercredi 1er septembre fut vite retenu comme jour au meilleur karma. Une élégante façon de faire la rentrée à reculons! Manque de bol, le jour que la météo encourageait fortement, le ventre le rejetait. Il fallut pourtant se résigner et tirer finalement un trait sur la partie gastronomico-vinique de l'expédition. Le Bistrot de montagne L'Anversis, adresse sise à Lamoura et remarquée de longue date, était fermé le mardi soir à cette période de l'année, fin de la haute saison touristique oblige. Nouveau passage manqué, après un premier échec l'année dernière, mais ce n'est que partie remise, la plus belle carte des vins d'altitude de tout le Jura mérite fortement une visite, quelle que soit la saison. Cette course en montagne se sera donc faite à la journée, départ aux aurores et des brouettes depuis Pontarlier, Haut-Doubs, direction le Haut-Jura.

     

     

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    Le véritable départ à pied fut donné à 10h30 à La Rivière, altitude 700 mètres, direction le passage du Gralet. Rude! Ligne de crête, jusqu'au bout de l'effondrement des Roches franches, puis arrivée au Reculet, altitude 1718 mètres, sans compter les 10 mètres que mesure la croix, mais que l'on n'ascensionnera pas. 16 km, plus de 1000 mètres de dénivelé positif, autant de négatif, 6 heures de marche, 300 cc de bonne sueur de marcheur, 2 boites de Compeed®, 2 bouteilles d'eau pétillante, 2 sandwiches au jambon, avalés presto sur un banc en terrasse, au refuge du Gralet, 2 parts de cake aux fruits confits pour la régénération énergétique. Par ce temps superbement dégagé, la vue sur les Alpes et l'arc lémanique était somptueuse. Pour qui avait de bons yeux, on pouvait même distinguer (tout en bas à gauche) les petites fourmis genevoises qui s'affairaient derrière leur bureau au 26ème étage de la tour de verre abritant la feuille de chou locale. Un grand bol d'air et une pensée compatissante pour eux. Le Mont Blanc était parfaitement net et l'on se demandait bien pourquoi des vacanciers l'avaient fui à cet instant précis pour gagner l'Italie si proche. E pericoloso...

     

     

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    Sur la crête, plus on avançait, plus on Reculet. Comment voulais-tu, comment voulais-tu? Les vaches broutaient paisibles, ce n'est qu'à posteriori, en lisant le journal, qu'elles nous ont fait une belle frayeur. La descente vers La Rivière et la voiture, via les chalets de Lachat, s'effectua presque à reculons, tant les quadriceps commençaient à fatiguer.

     

     

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    Le soir, de retour à domicile, vive l'inconscient, ce fut menu subliminal: steak bien saignant accompagné d'un Gamay genevois. Un vin authentique, d'où son nom. Et ce n'est pas moi qui l'ai baptisé ainsi. L'authentique 2007, du domaine des Curiades, essai transformé de vinification sans soufre, pour le plaisir de la glotte et des papilles. Du fruit et de la fraicheur, une belle rondeur, un vin régénérant, qui ne triche pas, gouleyant et immédiat. Pour boire malin et authentique, justement, et pas à reculons!

     

     

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    Olif

     

    * N'importe quoi, comme dirait Mme Olif. Tout ça, c'est rien que des bêtises, la vérité est ailleurs!

     

    **Température ressentie au vent, ce qui n'est pas rien quand la bise fut venue.