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  • MDBL (Bourgogne Love): fier d'être fan des bourguignons en direct...

     

    Opération Bourgogne Love

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    Sans attendre la confirmation du succès de son édition rock'n'roll des VdV, la bouillonnante Eva Robinœnos a lancé l'idée d'un Mardi du Bourgogne Live, afin de saluer le savoir-faire et le talent d'Aurélien Ibanez et François Desperriers. Si le premier en est l'œil, jamais avare d'un bon rinçage photographique, le second en est l'oreille et la voix, perpétuellement à l'écoute de tout ce qui bouge dans le monde du vin pour mieux le répercuter ensuite. La veille Internet assurée par François Desperriers assure une audience et une diffusion confortables à tous les blogs intéressants qu'il a pu repérer. Mais son succès, Bourgogne Live, indéboulonnable number one dans le Top 100 Wikio, catégorie Bloglouglou, le doit essentiellement à un contenu axé sur des reportages vidéos autour du monde du vin, principalement bourguignon. Le buzz "énooorme" de leur vidéo sur la 150ème vente des Hospices de Beaune, montrant comment Fabrice Lucchini a brillamment fait voler en éclats le record historique des enchères, a été repris par les télés du monde entier et a brillamment fait voler en éclats le record historique de la vidéo de  Bourgogne Live la plus vue dans le monde entier, portant très loin et très haut le logo BL. La stratobloglouglousphère, un nouveau concept qui doit beaucoup aux deux compères bourguignons!

    Alors, pour tout ça, joyeux enfants de Bourgogne Live, même si je n'ai jamais eu de guignon Live, tant pis si je vois rougir votre trogne Live, je suis fier d'être fan des Bourguignons Live!

     

    Spéciale dédicace, remember, la Banée 2005...

     

    Et, en prime, un ban bourguignon en différé pour la Bourgogne Live! La la la la lalalalère...

     

     

    Je lève également mon verre de Bourgogne en léger différé et en votre honneur! Du Bourgogne, oui, mais du Le Bon, de Gilles Ballorin. Du Bourgogne millésimé 2008, un bon vin de pinot noir qui claque et fait claper le palais, un vin qui redemande. Vive la Bourgogne qui gagne, la Bourgogne vivante, la Bourgogne alive, la Bourgogne Live!

     

     

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    Olif

     

     

    P.S.: rien à voir, mais pour tous ceux que ça ne gêne pas de marcher dans la boue et qui seront dans le coin les 4 et 5 décembre, il y aura plein de bons canons "nature" à goûter aux Vins du coin. C'est aux haras de Blois que ça se passe, et, comme m'a dit Jull, au moins, si ça sent le poney, on saura pourquoi!

     

     

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    P.S.2: si j'ai bien tout pas compris, avec tous ces liens vers Bourgogne Live, je devrais finir par les faire redescendre dans le classement Wikio, ou bien?

     

  • VDV 31 : la rock'n'rolle winetitude!

     

    Vendredisduvin

    31ème session des Vendredis du vin. Et ça va rocker dans les chaumières, à la demande de l'Eva naissanteChrisB, le rocker Hors d'âge). Un vendredi sur mesure(s) pour ceux qui ont des fourmis dans les gambettes, ce qui promet une sacrée nuit d'Œnos à Eva  et à tous ceux qui se rouleront sur des cailloux  avec elle jusqu'à l'aube. Ah! ces jeunes, quelle santé! Au moins, les Bicervelés avaient choisi un thème toujours d'actualité pour les quarantenaires et demi! Bon, je dis ça, je dis rien. Musicalement, je suis toujours resté jeune aussi.

     

    Mine de rien, voilà un VDV à la double difficulté: trouver non seulement un vin, mais aussi le morceau de rock'n'roll music qui va avec.

     

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    ©Margerin

    Pas vraiment dans un trip rockabilly, je me suis retrouvé contraint de faire l'impasse sur la banane à Lucien et à Lilian Bauchet aussi. Question Bojo nouvo, de toute façon, j'ai pas mal donné ces derniers temps. Il faut savoir se renouveler. Le death metal n'étant définitivement pas mon truc, j'aurais pu me tourner vers ma jeunesse punk. Manque de bol, le sujet avait été déjà abordé dans une tentative de sonorisation de la Blogomiam par le rock'n'slurpique Estèbe et la gracieuse Gracianne. Et plus un seul vin de bagnole dans ma cave ni mon garage, quelle pitié!

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    Du vin vraiment rock'n'roll, j'en ai pourtant un certain nombre de bouteilles en cave, des canons qui partent dans tous les sens, pas encore bien en place, qui ont pour eux la fougue de la jeunesse et les imperfections éventuelles de leur mode de vinification. Ce ne serait pas leur rendre service que de les mettre en avant de cette façon. Et encore moins de trouver la musique pour les accompagner.

     

    Le déclic a évidemment fini par venir. De Corse, of course. Dans rock'n'roll, il y a rock, qui veut dire caillou, et puis il y a roll, qui est loin de ne vouloir rien dire, si jamais cela rappelle quelque chose à quelqu'un de plus de 35 ans qui n'est pas encore mort aujourd'hui. En Corse, rolle se dit vermentinu. Alors le voilà, mon vin rock'n'roll: un Vermentinu minéral de Corse!

     

     

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    Domaine Casabianca 2009, Centenaire du fondateur

     La Corse est plus connue musicalement pour ses polyphonies et I Muvrini que pour ses groupes de Trash metal . Le domaine Casabianca n'a par ailleurs rien à voir avec la Castafiore. Mais ce joli blanc cristallin, après une petite réduction soufrée première, délivre de jolies notes iodées et maritimes très revigorantes. Rafraichi dans la première neige du Haut-Doubs, il procure des sensations très rock'n'roll et une envie de Beauté. Celle d'un rock harmonieux, mélodique, presque symphonique. Comme celui-là, tiens! Un petit miracle mélodique dans le parcours cahotique et plus très en verve de Richard Ashcroft.

     


    The Verve - Bitter Sweet Symphony

    Olif

  • Beaujolais surtout pas nouveau ... aux Jardins!

     

     

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    Image retravaillée et piquée au Saint-Jus lyonnais, d'après P-U-R

     

     

    En ce troisième jeudi de novembre, c'est la fête au Bojo. Une date devenue aussi mythique sur le calendrier des postes de l'amateur de vins que le premier week-end de février dans le Jura ou l'Ascension à Saint-Jean de Monts. C'est dire! Halleluiah! Il est né le divin dit vin Nouveau. Il est curieux de constater à quel point les aficionados de la première heure, qui ont adulé le  Beaujolais Nouveau au point d'en faire une fête à neuneus avinés, sont les plus prompts à balancer leurs piques vachardes contre ce soit-disant anti-vin, pourtant antidote à la morosité ambiante. Ils le vilipendent, ça fout les boules, ça fout les glandes, les crottes de nez qui pendent. Tandis que dans le même temps, bon nombre d'amateurs, initialement réfractaires à la soulographie primitive et collective du mois de novembre, redécouvrent ce vin simple et festif, frais et gourmand, à partir du moment où il est véritablement redevenu du vin, dans les mains de vignerons artisans, respectueux du vrai et du bon. Exit la panoplie thermo-technico-bananesque, vive le bon Beaujolais gouleyant, au goût de raisin. Vive le Bojo, vive le Nouvo, vive le Bojo Nouvo!

     

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    Beaujolais surtout pas nouveau d'abord, même si évidemment on l'aime, parce que la dégustation successive d'une dizaine de vins primeurs n'aurait pas eu un intérêt fondamental pour l'amateur de base que nous sommes. Laissons cette prérogative punitive aux prestigieux sélectionneurs de vins français pour hard-discounters, qui sont désormais aussi indispensables à la critique vinique que TéléZ l'est au télespectateur d'ARTE ou à l'amateur d'opéra. Les Nouveaux que l'on a bus, ils avaient déjà été testés au préalable et approuvés par le jardinier Stéphane "Saint-Vernier" Planche, avec une modeste contribution du Blog d'Olif.

    C'est parti pour une petite série de 8 vins, à l'aveugle, les anciens avant le(s) Nouveau(x).

     

    IMGP0069.JPG- Beaujolais Blanc P-U-R 2009: nez finement grillé, qui vire au silex et au minéral. Un vin aiguisé, digeste et frais. 300 bouteilles de ce Chardonnay ont été produites par Cyril Alonso et Florian Looze chez Nicolas Testard. Bienheureux ceux qui auront la chance d'y goûter!

     

    IMGP0071.JPG- Mélodie d'Automne 2009, Michel Guignier: après une petite note de réduction primaire, le nez se révèle frais et fruité, avec une sensation de bon végétal, sur la rafle. La bouche est joliment croquante, avec de tout petits tanins soyeux et gourmands. C'est très bon, on en boirait une sapine, mais il faut savoir être raisonnable. Sous cette étiquette mélodique autant qu'automnale, se cache en fait le Beaujolais nouveau 2009 de Michel Guignier. Ce qui incite vraiment, après l'euphorie de la fête, à laisser ces vins nouveaux poursuivre un peu leur processus de vieillissement  en bouteille. Du vin, réellement, et du bon!

     

    IMGP0072.JPG- Beaujolais-Village Les Lapins 2009, Nicolas Testard: robe burlat, plutôt soutenue. Réduction nasale marquée mais la bouche est nette, avec de la matière et de jolis tanins. Un vin qui claque et qui réjouit, une fois l'écueil éventuel du nez passé. Pourtant, ça pue comme j'aime et comme a aimé une grande majorité de l'assemblée. De biens jolis petits lapinous, encore bien jeunes et pas tout à fait propres, mais on se réjouit d'en goûter une cuisse d'ici quelque temps!

     

    IMGP0074.JPG- Chiroubles 2008, F et H Gonnet: robe burlat, nez propre et net, sur la cerise. C'est rond, c'est bon, c'est bien fait et bien carré. Un Chiroubles qui remplit la quadrature du cercle, en fait, et qui devrait séduire les amateurs de vin clean, élaborés dans un excellent esprit. Une aventure désormais terminée, pour ce néo-vigneron qui a vinifié 3 millésimes pour son propre compte (2008, 2009 et 2010), avant de jeter l'éponge. Une bien jolie parenthèse vinique.

     

    IMGP0075.JPG- Beaujolais-Village Hors normes 2009, P-U-R: un vin dense et soyeux, plein, séveux, épicé, poivré, velouté et frais. Grosse concentration pour un Beaujolais hors normes, issu d'une parcelle de vieilles vignes  de gamay miraculeusement préservées du temps et des affres du monde moderne,  complètement perdue au milieu des bois. Chapeau! Ce vin est une grosse bouffée d'air P-U-R dans le monde des Beaujolais standardisés, une grande bouteille potentielle.

     

    IMGP0077.JPG- Fleurie 2008, Yvon Métras: un vin impressionnant par sa verticalité et sa longitidunalité, qui développe une "amplitude en longueur" et un profil plutôt serré, tirant le vin très loin. Il est encore loin de révéler tout son potentiel!

     

     

    IMGP0078.JPG- Morgon Corcelette 2006, Jean Foillard: suave et végétal, soyeux, rond, il est relativement massif, à peine chaud, manquant d'un soupçon de fluidité qui donne "envie d'en reboire". Un Morgon qui appelle plus à manger qu'à reboire, de l'avis général. J'ai ressenti la même impression sur ce vin une année plus tôt, ce qui fait que je l'ai identifié à l'aveugle. Aucune gloire à cela, probablement de la chance, et le vin reste bien plus qu'honorable. Mais il lui manque néanmoins un peu de fougue et de personnalité.

     

    IMGP0079.JPG- Le Jambon blanc, La Grande Bruyère 2007, Vin de table, Philippe Jambon: un blanc pour finir, de grande expression, long, très fin, très mûr, de grande classe. On ne dira jamais assez de bien des vins de Philippe Jambon, des vins à ne pas mettre dans toutes les bouches tellement ils peuvent surprendre et dérouter, mais qui témoignent d'un véritable savoir-faire du vigneron, doublé d'un feeling et d'une réelle expression du sol dont ils sont issus. Le sort s'acharne sur le domaine (troisième année de grêle consécutive, touché à + de 90% cette année), mais la résistance s'organise sans aucune concession à la facilité et à la modernité. Un vrai vin "zéro-zéro", sans aucune déviance œnologique d'aucune sorte, l'image fantasmatique de ce que peut être un grand vin blanc de chardonnay. Produit à Chasselas, Saône-et-Loire, à la limite du Beaujolais et du Mâconnais. Du Chasselas comme ça, au bon goût de chardonnay, on ne demande qu'à en boire plus souvent!

     

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    Olif

  • Les vieilleries des Jardins...

     

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    Nouveau. Vieux. Nouveau. Après les nouveautés des Jardins et avant le Beaujolais (surtout pas) nouveau, Stéphane "Saint-Vernier" Planche, le jardinier de Saint-Vincent, nous a convié à une séquence nostalgie. Petit coup d'œil dans le rétro, pour goûter à quelques trésors oubliés au fond de la cave. Pas obligatoirement dégustés au préalable lors des différentes sessions qui ont précédé,  pas obligatoirement très vieux, simplement quelques flacons légèrement patinés par le temps, qui arrivent à leur optimum. Dégustation à l'aveugle total, est-il encore besoin de le préciser?

     

    IMGP9894.JPG- Singulier 2006, Montlouis, Lise et Bertrand Jousset: un nez fermé de prime abord, peu expressif, puis de jolies notes de poire et de pomme, arrondies par l'alcool. Un beau volume en bouche mais de la fraicheur, accentuée par de beaux amers. Non situé en Loire à l'aveugle, c'est pourtant un véritable 100% chenin qui devrait être très à son aise sur un beau poisson de rivière.

     

    IMGP9895.JPG- Vie on y est 2007, Domaine Gramenon: cette fois, le nez est très ouvert, sur l'abricot et la pomme au four. Un épanouissement total, venant surligner une belle trame minérale fraîche et acidulée, autant que gourmande. C'est beau, c'est bon, c'est la vie, on y est. En plein dedans! Un petit miracle d'équilibre pour un cépage dont je ne raffole pourtant pas habituellement, le trouvant volontiers pataud. Le millésime 2009, goûté cet été chez Josette et Gérard Alonso était déjà épatant.

     

    IMGP9896.JPG- Vin de pays de l'Hérault 2000, Léon Barral: 80% terret bourret, va-z-y-Léon! Robe ambrée, vieux Cognac, légèrement oxydatif, forcément. cire d'abeille et fruits secs. Une petite pointe métallique apporte de la fraîcheur à une belle bouche droite, fine et élégante, autant que déroutante. Un vin d'initié, qui a parfaitement évolué et se goûte à merveille. J'adore!

     

    IMGP9898.JPG- Pinot noir Rot Murlé 2002, Domaine Frick: une robe diaphane et un nez évanescent, d'une élégance folle, floral, avec une touche de bois vert. Du bon végétal qui cède la place à de l'écorce d'orange confite, avec un léger perlant pour la fraîcheur. Une onctuosité assez typique d'un vin "zéro-zéro", sans sulfites ajoutés.  Un vin complètement craquant, le pinot noir dans toute sa splendeur.

     

    IMGP9899.JPG- Saint-Joseph Guillamy 2006, À la Tâche: robe burlat, nez gourmand, épicé et poivré. Tanins fins et serrés, mais croquants, avec une belle définition et une grande pureté de fruit. Un vin excellent, qui se lâche progressivement, très évocateur d'une belle syrah, même si certains (dont moi) ont penché pour le gamay par son côté poivré. Les deux tâcherons font un excellent boulot personnel en plus d'aider les autres à bien faire.

     

    IMGP9900.JPG- Vin d'œillade 2002, Thierry Navarre: une des grosses cotes de la soirée. Du cinsault vinifié comme un vin primeur: 3 mois de cuve, mise en bouteilles et basta! Une cuvée collector  quasiment hors commerce, que seuls quelques chanceux ont pu goûter à l'époque. Et elle tient encore la route! Encore construit autour de l'alcool, avec une rondeur séduisante, un côté "noyau", il possède des tanins suave et frais, avec de la puissance. Pas fatigué pour un sou, il n'en finit pas de faire de l'œillade.

     

    IMGP9901.JPG- Côtes du Rhône 2001, L'Anglore: des notes de pruneau au nez, certes, mais encore une relative puissance, de la matière, sur des tanins grenus qui te collent la chair de poule avant de devenir légèrement séchards en finale. Un des premiers millésimes d'Éric Pfifferling en Rhône, une bouteille qui arrive en bout de course.

     

    IMGP9902.JPG- Saumur-Champigny 2001, La Marginale, Domaine des Roches neuves: mon apport personnel, le genre de vieillerie qu'on aurait pu déguster aux Jardins il y a de nombreuses années, puisque, à l'époque, on s'était régalé de L'Insolite 2001, du même Thierry Germain. Le style des Jardins a beaucoup changé depuis, celui de Thierry Germain aussi. Les récents millésimes dégustés à Angers cette année ont montré une évolution vers moins de puissance et d'extraction, au profit d'une plus grande élégance et d'une incroyable gourmandise. Ce 2001, "old style", est assez massif et puissant, strict, avec une austérité encore bien marquée. Une belle et grosse matière qui ne procure pas une sensation d'épanouissement, tant elle semble contenue dans une gangue tannique. C'est hautement buvable quand même, ne faisons pas trop les difficiles.

     

    Le mois prochain, c'est à dire pas plus tard que demain (c'est fou comme le temps passe!), ce sera "Retour vers la nouveauté", avec une dégustation de Beaujolais surtout pas nouveaux. Mais on compte bien qu'il y en ait une petite série avec le traditionnel mâchon qui suivra. Il ne manquerait plus que cela qu'il n'y en ait pas, d'ailleurs!

     

    Olif

     

     

     

  • Il est arrivé ...!

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    Il est arrivé...! Juste un poil avant l'heure officielle, pour permettre de mieux se préparer à l'apprécier. Le troisième mardi de novembre, l'hiver a donc pointé le bout de son nez et blanchi les champs du haut. Avec de la neige bien mouillée, dans une version light, un peu diluée, juste pour se remémorer le goût et la couleur du blanc. Dans le même temps, le Coca-Cola nouveau est arrivé aussi, dans une version light, sans sucre ajouté, ni édulcorant sulfité de synthèse. Light, mais pas sans personnalité, au contraire. Complètement P-U-R et même plutôt bon à la santé. Mangez, bougez, débouchez. Pas avant jeudi, promis. Officiellement, on va se retenir. La bouteille est quand même au frais. Pour la route, au cas où.

     


    Et on roulera comme ça, droit devant, sans savoir où, jusqu'à ce que le réservoir soit vide. Paisible, à la fraîche, décontracté du gland...

    C'est sûr, jeudi soir, les bouchons vont valser. Du Beaujolais, pas exclusivement nouveau, et on espère bien se régaler!

     

    Olif

  • Ceci n'est pas un vin de banane...

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    ... la preuve, quand on l'épluche, il coule du sang rouge sur l'étiquette! Une bouteille testée et approuvée bien avant l'heure officielle, au Domaine des Côtes de la Molière, chez Isabelle et Bruno Perraud, en compagnie de Lilian Bauchet, qui serait volontiers surnommé le "Wine Bachelor" s'il faisait de la télé-réalité, tellement il sait parler aux femmes et fait du bon boulot depuis qu'il a racheté le Château des Bachelards de Fleurie, plus loin de Mérogis que de la Madone.

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    L'heure du "Nouveau" approche donc à grands pas, comme chaque troisième jeudi de novembre et les détracteurs de cette soit-disant mauvaise piquette de comptoir s'en donnent une nouvelle fois à cœur joie pour casser ce qu'ils considèrent comme de l'anti-vin, si jamais cela devait en être un. Pendant ce temps, l'Interprofession essaie de sauver ce qui peut l'être, ne voulant pas lâcher ce produit-vedette qui reste synonyme de convivialité et de festivités malgré un essoufflement certain. A l'origine du rayonnement planétaire du Beaujolais, il ternit désormais son image. Et pourtant...!

     

    Quand il ne s'agit pas d'un vin de banane et qu'il est réellement Brut de cuve, on est pourtant loin du Coca-Cola!

     

     

     

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    Vivement jeudi prochain, pour une séance de Beaujolais, surtout pas nouveau! Il devrait quand même bien y avoir un peu de nouveau pour le mâchon, j'y compte bien!

     

    Olif

     

    P.S.: dans le 69, à Villeurbanne, aura lieu le 21 novembre, De l'autre côTé du PonT, le 1er Salon des débouchées. Un 1er salon "nature" post sortie du Bojo Nouvo, où les vignerons du Beaujolais seront dignement représentés au milieu des Ardéchois, des Auvergnats et des Roussillonnais. Nul doute qu'on n'y boira pas du Coca Cola!

     

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  • P'tit Poussot

    Il était une fois ... un vigneron et une vigneronne qui produisaient plein d'octavins tous canons. L'aîné n'avait que 4 ans, et le plus jeune n'en avait qu'un seul. On s'étonnera que le vigneron ait eu tant de vins en si peu de temps; mais c'est que sa femme allait vite en besogne, et n'en faisait pas moins de plusieurs à la fois. Ils étaient fort contents de leur millésime 2009 qui leur plaisait beaucoup, et ils commençaient gentiment à les mettre en bouteilles. Ce qui les chagrinait encore, c'est que le dernier était fort délicat et jusqu'à présent ne disait mot: prenant pour bêtise ce qui était une marque de la bonté de son esprit. C'était du chardonnay qui provenait du terroir de Poussot, ce qui fit qu'on l'appela P'tit Poussot. Ce pauvre vin était le sans soufre-douleur de la maison, et on lui donnait toujours le tort. Cependant il était le plus fin, et le plus fruité de tous ses congénères, et s'il parlait peu, il se buvait déjà beaucoup. Il vint une année très fâcheuse, et la production fut si petite, que ces pauvres gens résolurent de se défaire de certains de leurs vins. Un soir que ces vins étaient couchés, et que le Vigneron était auprès du feu avec sa femme, il lui dit, le coeur serré de douleur :

    "Tu vois bien que nous ne pouvons plus élever nos vins ; je ne saurais les voir péricliter devant mes yeux, et je suis résolu de les mener perdre demain chez un caviste, ce qui sera aisé, car tandis qu'ils s'amuseront à s'empiler, nous n'avons qu'à nous enfuir sans qu'ils nous voient.

     

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    Arbois Chardonnay P'tit Poussot 2009, Domaine de L'Octavin


    "Ah!" s'écria la Vigneronne, "pourrais-tu bien toi-même mener perdre tes vins?" Son mari avait beau lui représenter leur grande beauté et leur valeur marchande, elle ne pouvait y consentir, ils étaient bons mais elle était leur mère. Cependant ayant considéré quelle douleur ce leur serait de les voir mourir de ne pas être bus, elle y consentit, et alla se coucher en pleurant. Le P'tit Poussot ouït tout ce qu'ils dirent, car ayant entendu de dedans sa bouteille qu'ils parlaient d'affaires, il s'était  débouché doucement, et s'était versé dans leur verre pour les écouter en étant bu.

    La suite, c'est une histoire de petits caillous blancs, traduisant une jolie minéralité fruitée et pure, qu'un vilain ogre avala à grosses lampées sans même se faire mal à l'estomac ni au caisson. Rien qu'un conte défait pour grands enfants buveurs, finalement...

     

    Olif, librement adapté de Charles Perrault

     

    P.S.: pardon Alice, pardon Charles, je ne recommencerai plus, c'est promis!

     

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

  • Lectures d'automne

    Quand les feuilles de vigne jaunissent puis tombent, les feuilles des livres sur le vin verdissent et poussent. Un cycle inéluctable... Après les vendanges, les salons du livre. Contrairement au vin, tous juste sortis de presse, ils sont publiés.

     

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    Avant une grosse sortie bourguignonne prévue pour la fin du mois, dont on devrait reparler prochainement, quelques pages à effeuiller au coin du feu, un bon verre à la main.

     

    Oz Clarke nous dit tout sur le vin, Éditions Gallimard

    Public néophyte, goûte moi ça si tu l'Oz! Clarke nous dit tout sur le vin. Un condensé généraliste sans jargon compliqué, niveau zéro accepté et même recommandé. Des cépages, énumérés un par un, aux grandes régions viticoles mondiales en passant par les trucs pour bien acheter, déboucher, déguster, accorder, ce magicien d'Oz saute du coq à l'âne en moins de 200 pages, ne se privant pas de se pavaner, le nez dans le verre, à chaque coin de page. Il nous a tout dit sur le vin, de façon superficielle, mais à partir de là, l'apprenti amateur un minimum intéressé devrait avoir acquis suffisamment de bases pour partir à la quête d'ouvrages plus fouillés et approfondir sa passion. À signaler toutefois, une grosse lacune, que je ne saurais laisser passer: le Jura et la Savoie ont été purement et simplement rayés de la carte des vignobles de France. Une bonne Clarke dans la gueule des défenseurs des petites appellations bafouées!

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    Panique dans les Vignes du Jura, "Quand le vin jaune voit rouge", Jean-Claude Barbeaux, Éditions Cabédita

    Bon public rigolard et paillard, tremble de trouille! Le verbe truculent de Jean-Claude Barbeaux fiche la panique dans le vignoble jurassien. Du Jaune à la couleur rouge, une attaque cybernétique et déstabilisante du patrimoine jurassien, visant, entre autres, à rebaptiser le savagnin du nom de "tartarin", d'énigmatiques sommelières chinoises s'initiant au Jaune, une bande de Houspilleuses redresseuses de torts, une Auberge de la Belle Jurassienne où il s'en passe des jaunes et des pas mûres, et ce bon Dr Pochouse, médecin philosophe  épicurien reconverti en aubergiste, qui n'a pas son pareil pour commenter la dégustation d'un vin jaune de 1909. Une histoire purement fictive, avec plein de bon morceaux réels et vécus dedans,  truffée de références et de clins d'œil diverss et variés, voilà une belle et bonne gourmandise qui fait saliver rien qu'à son intitulé. Après "Panique à la fromagerie", Jean-Claude Barbeaux n'a pas son pareil pour semer la zizanie dans le landerneau comtois.

     

     

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    Panique dans les Vignes du Jura, "Quand le vin jaune voit rouge", Jean-Claude Barbeaux, Éditions Cabédita

     

    Olif

     

    P.S.: ce week-end et jusqu'à lundi, les artisans-vignerons de Bourgogne du Sud tiennent salon au Château d'Hurigny. Il n'est peut-être pas encore trop tard pour se décider d'y aller.

     

     

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  • En route pour le top of the Top of the Blog ...

     

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    Depuis que Wiki-eau a créé son classement Wiki-vin, chaque mois, c'est l'escalade! 4ème en septembre, 3ème en octobre, maintenant 2ème! Le Blog d'Olif n'en finit plus de grimper vers les sommets d'une bloglouglousphère en effervescence et pas qu'en Champagne. Je n'aimerais pas être bourguignon le mois prochain et, à sa place, je serrerais les fesses en direct. D'autant plus qu'un Bicéphale buveur en rut déboule à la 6ème place, tel un taureau en furie, les quatre gonades encores chargées à bloc malgré son orgie œnosexuelle du dernier vendredi d'octobre. Gare..!

     

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    17 Oenos
    18 Vendredis du Vin
    19 Littinéraires Viniques
    20 Le Blog à Bulles

    Classement débouché par Wikio

     

    Merci qui? Merci oui qui? Merci Wiki? Merci Wikio.

     

    Olif 

     

    P.S.: ce mois-ci, j'ai été L'Élu pour l'exclu en avant-première. À qui le tour, le mois prochain? 

     

    P.S.2: la Bourgogne en direct, sans rire, elle est intouchable. Ce qui effectivement ne va plus être drôle bien longtemps!