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  • La Mailloche 2009 à l'Octavin, tout de bon!

    La Mailloche 2009

     

    Un petit tour en Arbois pour écouter chantonner dans les cuves et goûter 2 ou 3 jus au domaine de L'Octavin en compagnie de Charles Dagand et de Saint-Vernier.

     

    C'est déjà du tout bon: une belle acidité avec de la minéralité sous-jacente bien palpable, celle des grands terroirs, dont La Mailloche fait sans aucun doute partie. Aucun ajout de cochonnerie dans les jus depuis la vendange, tellement c'est sain et beau. Pourvu que ça dure!

     

    Olif

  • Recul de civilisation

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    A l'ancienne! Une vinification comme "dans le temps". Pas de cochonneries dans la terre, dans le tonneau, ou dans le verre. Du bon raisin, égrappé grain par grain, vinifié au plus près du fruit. Sans collage, ni filtration, ni sulfite ajouté. Un produit issu d'une civilisation ancienne, vilipendée par l'œnologie moderne, celle du bon vin sans artifice. Dans le respect de la terre, du raisin et du consommateur. Et même du critique, qui  se sent obligé de bien noter un tel vin, sans fard mais sans défaut coupable.

    Une robe groseille, limpide, brillante, un nez franc de petits fruits rouges et d'épices. Une bouche nette, vivifiante et réjouissante. Ça gouleye, ça titille les papilles grâce à une petite sensation tannique, ça se boit à grandes lampées. Du plou-plou, quoi! La cuvée du Fanfan terrible.

     

     

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    Le recul d'une ou deux civilisations a du bon, parfois. Mais si Michoubidou avance pendant que la civilisation recule, comment veux-tu, comment veux-tu?

     

    Olif

     

    P.S.: la bataille continue de faire rage, sur le blog ou ailleurs. Michoubidou tente une explication de texte un peu plus argumentée et fouillée sur Opendisc©. On n'est pas tirés d'affaire!

     

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

  • Les Amidyves sont aussi mon ami!

     

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    Olivier B., profil de Mr Hulot sans la pipe, est un fan d'Yves Jamait. Appeler son vin Les Amidyves incite à voyager De verre en vers, du nom du premier album du Dijonnais. Ami d'Yves, Olivier B. aurait pu également faire partie du club des amis d'Al, le guitariste d'Yves. Otorhinos s'abstenir. Al, dont la plume légère se jouant des mots n'a d'égal que le côté aérien de ses mélodies. Un croisement totalement revendiqué entre Georges et Boby!

     

    Olivier B. n'a apparemment aucun lien de parenté avec Michel B., jusqu'à preuve du contraire. L'un un est un vigneron AJT tandis que l'autre ne fait rien qu'à critiquer! Il l'a néanmoins sélectionné dans son guide annuel, en oubliant de le référencer. 1/10 000! La probabilité d'être encensé sans en avoir de retombées concrètes. Les boules! Et de vivre un Grand Tasting dans l'isolement le plus complet. Si jamais Michoubidou nous lit...

     

    Olivier B. tient un blog agité, où il relate ses aventures de vigneron, mises en musique par Yves J. et agrémentés de commentaires sur la prestation de l'OM. La vie, quoi! Dans toute sa simplicité, bonne comme du bon vin. Du bon vin du Ventoux.

     

     

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    Olivier B. possède un domaine en Côtes du Ventoux, de création récente. Après une première expérience avortée avec le domaine Cascavel, il se lance en solo, avec une exploitation à la taille d'un seul homme, qu'il parvient à gérer en totalité. Peut-être ne vend-il encore pas tout, mais ses vins valent le coup d'être achetés. Il parait que le blanc vaut le coup, à vérifier prochainement, en espérant qu'il  tâche moins l'étiquette que le rouge.

     

     

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    Celui-ci est étonnant! C'est un vin rouge, millésime 2007, grenache (60%) et syrah (40%), élevés séparément. Un soyeux et une patine en bouche particulièrement séduisantes. Le grand 8 sans rayer l'émail! Avec un coefficient de buvabilité particulièrement élevé, malgré son petit accent sudiste en finale.

     

    On parle, on parle, mais il se fait tard. C'est bientôt la fin du monde et j'ai plus rien à boire!

    Va-z-y, Jean-Louis!

     

     

    Yves Jamait - Jean Louis
    envoyé par Le_Mery. -

     

    Vin étonnant, non?

    Olif

  • Talibettanerie...

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    Juste à titre informatif, Michoubidou revient à la charge au sujet des bio-cons, des talibans et tout ce qui s'ensuit. Ce serait vraiment dommage d'en perdre une miette!

     

    C'est dans les commentaires de ce billet-là que ça se passe. Ne pas hésiter à aller tout en bas de la page, c'est instructif. Merci pour lui!

     

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    Olif

     

    PS.: pour ne pas enfreindre la loi sur le Copyright©, je me suis improvisé dessinateur de presse. Merci de votre indulgence!  :corne:

  • Botrytis sylvestre

    Si un été et une arrière-saison particulièrement secs font le bonheur des cueilleurs de raisin en ce moment, les mycophiles/phages tirent un peu la langue en ce mois de septembre 2009. Même Candida albicans se fait rare, c'est dire! La crise guette aussi les professionnels!

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    Tandis que les brouillards font leur réapparition sur le Bergeracois, permettant le développement de champignons exclusivement comestibles après la vendange, l'humidité des sapinières du Haut-Doubs favorise l'apparition de quelques espèces dans l'assiette. Des girolles, largement supérieures à celles commercialisées par mon épicier, qui a champignon sur rue. Des chanterelles russes avec lesquelles on joue parfois à la roulette, tantôt desséchées, tantôt siliconées, et qui n'arrivent même pas à la cheville de cette espèce de montagne rare, ferme et goûtue, la variété amethysteus, aux reflets lilacés.

     

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    Et puis cette exceptionnelle récompense du mycologue, Boletus erythropus, qui bleuit quand on le coupe, comme un Schtroumpf noir vaporisé de graine d'ellébore! Pas très appétissant, tout ça, mais dans la poêle, ce beau bolet à pied rouge reprend joyeusement sa couleur initiale et  d'ailleurs, jaunit à l'idée, mmmmm...! Que je l'aime!

     

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    Avec ce plat 100% Rien que du champignon, il fallait un vin 100% Rien que du fruit. Un Chardonnay comme on en produit dans nos contrées, à plus basse altitude. Une base de Crémant récoltée parfaitement mûre à 10,5° en 2008. Un jus trop bon pour finir gazé! Droit, fruité  et acidulé. Et voilà le travail! Signé Fanfan Ganevat, évidemment, un vin qui se boit tellement facilement qu'il peut remplacer avantageusement la bouteille d'eau le soir au pied du lit! Dixit Fanfan, et on est volontiers enclin à le croire!

     

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    Un menu 100% Rien que du bon, en tout cas, pour entrer gaiement dans l'été indien!

     

    Olif

     

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

  • French wine is not dead!

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    With such a name, it's not difficult to find a title. Pink wine, fruity and half-dry. A real pleasure into the mouth, perfect to drink before eating or with a melon, but not a hat or an Avenger.

     

    Anthony Tortul is not a turtle wine maker. He moves quickly. His wines are elaborate in the respect of the life. Good wines without sulfite, as possible. Like the Ancestra, he's a merchant of biological and natural wines, from South of France. 29 wines are envisaged. Great pleasure in perspective!

     

    Because of him, tasting notes of French Wines are not dead. In english in the text, please! Great!

     

    Amazing wine, isn't it?

     

    Olif

     

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

  • Dilemme Cornélien!

    Confronté à des problèmes de trésorerie en grande partie dûs à des commandes impayées par des indélicats, Patrick Grisard, du Château Cornélie, en Haut-Médoc se trouve dans une situation cornélienne à une encâblure des vendanges 2009. Déstocker ou ne pas pouvoir vendanger...

     

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    Soutenu par une fronde de passionnés du vin, il s'engage dans une course contre la montre pour conjurer le mauvais sort et ne pas faire grise mine devant ce millésime radieux qui s'avance. Une noble cause, pour un domaine qui le vaut bien. Pour tenter d'enrayer la spirale infernale et de sauver le millésime 2009, une grande vente flash de solidarité est organisée sur sa boutique en ligne. Ça vaut largement une foire aux vins de la GD! Le choix de Cornélie n'est pour le coup pas du tout cornélien!

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    Patrick Grisard dans

    Magnum Force

    -25% sur les magnums 2005 et 2006!

     

     

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    "Go ahead, make our day!", Patrick! On va prévoir de se jeter un ou deux petits magnums derrière la cravate dans les semaines qui viennent. Ils le méritent bien! Ce n'est pas le tout d'acheter, il faudra aussi consommer!

     

    Olif

     

  • L'étoffe du Roero

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    "Piémont et merveilles!", voilà un voyage organisé de tout premier ordre! Forcément, quand on laisse carte blanche à PhR, l'homme à la Pipette, qui est par ailleurs GO en chef de Vigne'Horizons, la micro-agence de développement oenophilo-touristique. Vigne'Horizons, c'est le vinotourisme sans frontières, à visage humain et à taille humaine, celui qui sait aussi parler italien avec les mains.

    Avant de débarouler en Barolo comme des barbares and Co, une halte indispensable en Roero s'imposait, afin de poser les valises. A la Cascina Vrona, par exemple, un des fleurons de l'Agriturismo italien. Chambres cosy avec piscine au milieu des vignes, bêlements, mugissements et cocorici matinaux (matini?), table d'hôtes particulièrement goûteuse le soir.

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    Une cascina au cœur du vignoble, où il n'y a qu'à chiner. Voire se laisser griser par une virée en scoot, cheveux au vent sous le casque. La dolce vita, quoi!

    A tout juste une encablure de là se trouve le domaine Angelo Negro et figli, où nous fûmes reçus de prime, comme des coqs en pâtes, malgré la tristesse ambiante d'un deuil local encore tout frais.

    Le Roero, uno piccolo fratello per Barolo, n'a pas froid aux oreilles! Pourtant, cette appellation méconnue vit dans l'ombre de ses deux prestigieuses voisines, Barolo et Barbaresco. Leur point commun, c'est le Nebbiolo, ce cépage typiquement piémontais, riche en tanins et plutôt pauvre en couleur, même si l'amateur de ploussard a de quoi en attraper des complexes. Roero malgré lui, avec ses paysages vallonés originaux, constitués de successions de petites collines, les bric, entièrement plantées de vignes jusqu'au sommet et constituant à elles seules un genre de climat à la bourguignonne, un microterroir, just another bric in the vignoble.

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    Le domaine Angelo Negro et figli est un domaine familial de 60 hectares, une azienda agricola en pleine expansion, qui vient tout juste de se doter d'un cuvier et d'un chai ultra-modernes, construits dans le respect des matériaux traditionnels. La salle de dégustation s'ouvre sur les vignes. Au menu, Arneis, Barbera, Nebbiolo, salame maison, délicieux fromage local, gressins et parmiggiano regiano. Un moment de franche convivialité autour des vins du domaine en compagnie de la riante Emanuela, puis de son frère Angelo.

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    Chez Negro, on produit plusieurs cuvées, dans différentes appellations et dans les deux couleurs. Il fallait goûter à tout. On attaque par les blancs et l'original cépage Arneis, qui, contrairement à la croyance populaire, ne tient pas son nom d'un ecclésiastique émigré dans les Pyrénées occidentales. Tu parles d'une sauce!

    Trois cuvées de blanc, donc, du floral et fruité Arneis 2008 (élevage en cuve) à Gianat 2007, une sélection parcellaire (terroir argileux) élevée 8 mois en barrique et un peu trop boisée à mon goût. Ma préférence va naturellement à Pernaudin 2007, de vieilles vignes sur sol sableux, élevage en cuve inox, qui possède complexité et profondeur, avec un caractère discrètement oxydatif alliant gras et acidité. Pour cloturer les blancs, on se rince le palais avec une Método classico 2005, correcte mais le dosage ressort un peu trop pour moi.

    On enchaîne par le Barbera d'Alba, loin d'être le cépage le plus barbant du coin. Là encore, trois cuvées: le 2008 "cuve" goûte sur le fruit (cassis, myrtilles) avec des notes lactiques: frais, immédiat et plaisant. Nicolon 2007, issu de vignes de 45 ans, élevé 8 mois en barriques est un vin riche et capiteux, sur la feuille de cassis et le poivre, aux tanins déjà soyeux, avec du volume sur une finale un peu chaude, mais néanmoins une jolie rétro sur les fruits noirs. Bric Bertu 2006 a fait un an de fût. La bouche est bien quilibrée, sur des tanins frais jusque dans la finale. Mon préféré de la série des Barbera, un cépage qui possède généralement beaucoup d'acidité et qui a besoin d'un certain enrobage des tanins pour mieux glisser dans le gosier.

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    Petit détour par le Barbaresco, où le domaine possède deux parcelles, ainsi qu'une petite cave, le vin du Barbaresco devant être vinifié in situ. Place au Nebbiolo, donc. Le Cascinotta 2006 est élevé 12 mois en foudre. Il fleure bon la fraise écrasée, malgré des tanins un peu rugueux et à peine d'alcool en finale. Le Basarin 2005 est plus complet (élevage de 18 mois), poivré et épicé, avec des tanins élégants et suaves, plutôt classieux. Il faudra savoir l'attendre.

    Retour en Roero, pour un Prachiosso 2006 (vignes sur sable) frais et souple, sur la fraise et le cassis, légèrement acidulé, puis un Sudisfa 2005 (assemblage de parcelles) concentré, aux tanins polis mais à la finale à peine ferme et chaleureuse.

    L'assemblage de Cabernet sauvignon et de Merlot, en association avec le Nebbiolo, fait basculer en appellation régionale Langhe, que l'on évitera de donner au chat ou de laisser dans sa poche. La cuvée Millon 2006 ne m'a néanmoins pas vraiment convaincu, du fait d'une dureté des tanins avec sécheresse finale. L'internationalisation des cépages n'a pas que du bon, même si elle correspond à une attente de la part du consommateur de base, que nous appellerons Lambda parce qu'il est docile comme un agneau de Panurge, le consommateur, oui-da.

    On termine par quelques petites douceurs pour la route: d'abord un épatant Birbet Bracheto, le vin des enfants, titrant à peine 5° d'alcool, et se buvant comme un bon jus de fruits frizzante, suivi d'un Passito d'Arneis Pernaudin 2005, vin partiellement botrytisé, puis passerillé sur claies, aux arômes de tarte aux pommes se goûtant un peu trop sur le sucre.


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    Tour d'horizon complet, donc, pour un domaine attachant et spirituel, une mise en bouche particulièrement séduisante pour le néophyte piémontais, avant l'Alba-llade des gens heureux, ceux qu'il vaudrait mieux ne pas prendre pour des truffes.

    Olif


  • Rassembler, assembler, r-assembler!

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    C'est un projet un petit peu fou! Mais peut-être le début d'une belle aventure collective, initiée par Nathalie Bruggey et Renaud Berthoud, du domaine Mazet des Crozes, un tout petit domaine perdu en Pays d'Oc, à Gajan, entre Nîmes et Alès. R-assembler, le nom de ce grand projet, a pour objectif de rassembler avant d'assembler. Comme son nom l'indique, forcément. Les participants à l'aventure pourront suivre l'élaboration d'une cuvée spéciale du domaine, destinée finalement à la commercialisation. La suivre, la goûter (à domicile!), tester les assemblages, donner son avis sur les choix de vinification. Un challenge intéressant et particulièrement motivant! Moyennant participation, évidemment, sinon participer perd tout son sens.

    Le domaine Mazet des Crozes produit actuellement deux cuvées particulièrement étonnantes: Vent d'Anges et L'Ange et l'Hic. C'est bio, peu soufré, angélique, quoi! Il ne reste plus qu'à goûter!

     



    Olif
  • Quand je pense à Fernandol...

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    Ces trois-là ont fait la farandole sur ma balustrade au cœur de l'été. 2001, un millésime de choix dans l'appellation, pour les vieux garçons maniaques! Servis l'un derrière l'autre, les mains dans les poches, dans un ordre non aléatoire, autour d'une côte de bœuf à la plancha.

    D'abord une Tour du Bon flatteuse, majoritaire Mourvèdre (58%), complétée par Grenache (28%) et Cinsault (14%), élevage 18 mois en foudre. Bizarre, cette petite touche vanillée, alors? La capote? Mais c'est bon quand même, peut-être un peu facile, non?

    Pibarnon, c'est top classe élégance, il faut bien le reconnaitre. Fin, précis, long, en érection perpétuelle. Madame n'a même pas besoin d'en redemander, elle se sert toute seule!

    Tempier cuvée spéciale, c'est un cran de la ceinture légèrement au-dessus. Ou en dessous, selon comme on voit les choses. Le bénouze est sous tension permanente. Le palais aussi. Il faut reconnaitre qu'il ira loin, ce petit. Quelque chose de spécial, dans cette cuvée, probablement! Mieux vaut encore attendre les autres bouteilles, pour une jouissance plus complète.

    Voilà largement de quoi agrémenter sa solitude, en plein creux estival.

    Prochaine session, les mêmes en 2004? On en prendrait volontiers l'habitude, comme dit la chanson!

    Si en plus, c'est Carla qui la chante...

     




    Olif

    P.S.: pour éviter un peu de travail de recherche à Laurentg, il n'y a qu'à cliquer . Une bien belle dégustation, ma foi!

    P.S.2: il parait que je n'ai pas ma langue dans ma poche! Si certains veulent le vérifier, c'est ici!
  • The Bettanish Inquisition!

    Interview express par moi-même, néanmoins fictive, mais tellement vraie, parfois! Et vous trouvez ça drôle, vous? :depelle:

     

    Le blogueur amateur et auteur du Blog  d'Olif n'est pas convaincu par la critique actuelle. Il explique pourquoi.


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    Pourquoi ce chemin pris par la critique vous agace-t-il ?

    Mais tout simplement parce que la critique vin n'existe plus ! Le mot «critique» ne peut en effet, dans l'état actuel de nos connaissances, s'appliquer à Michel Bettane, par exemple, ce qui oblige à trouver une autre dénomination pour parler de celui qui croit parler du vin alors qu'il est juste parti en croisade contre quelque chose qui le dépasse complètement.Et pourquoi pas l'Inquisition, alors?

     

    D'où l'apologie des vins « nature » ?

    Certains critiques et leurs disciples, appuyés par une petite bande d'acheteurs sincères, mais illuminés, nient la qualité des vins «nature» ou «authentiques». Mais, jusqu'à preuve du contraire, tout vin répondant à une production biologique et/ou nature est forcément authentique,  puisque issu de la fermentation naturelle d'un fruit qui l'est tout autant. Nous ne connaissons pas encore de culture de la vigne avec désherbant, pesticide, engrais chimique, de vinification technologique avec levure artificielle qui puisse être garante d'authenticité.

     

    Les vins encensés par la critique sont tout de même différents ?

    Ben oui, ils sont techniquement parfaits, donc sans âme! Il n'y a qu'à les goûter pour s'en rendre compte. A partir du moment où l'homme supplée  aux carences du millésime et/ou du terroir, ils le trahissent forcément.

     

    Que pensez-vous des critiques sulfureux ?

    Même si elle est plus réductrice, cette expression me paraît beaucoup plus acceptable. Elle désigne des critiques qui cherchent à faire parler d'eux chaque année à la même époque lorsqu'il sortent un guide d'achat à l'intention des sourds et des malentendants du vin. Nous entrons alors dans le domaine d'un choix de prescription du style de vin. Le consommateur est souvent trompé. Du moins, si on lui fait croire que c'est la seule façon d'acheter des vins supposés être bons. Je rappelle en effet que tous les critiques produisent annuellement une certaine quantité de commentaires et que ceux-ci sont censés faire vendre des vins que l'on n'a pas les moyens de s'offrir ou alors des vins dont personne ne veut. Il n'y a donc aucune raison pour qu'un vin critiqué, notamment par Monsieur Bettane, soit plus digeste ou meilleur qu'un autre dont il n'a pas parlé.

     

    Certains critiques partisans d'une réelle indépendance et de sincérité produisent cependant de beaux commentaires !

    Bien sûr ! C'est incontestable, mais je remarque que beaucoup n'appliquent cette règle qu'à une partie -souvent minime- de leurs écrits. On se régalera néanmoins avec les critiques de journalistes un peu plus objectifs et moins bornés. Ou alors en lisant assidument les blogs et les forums vins. Ceci dit, je remercie néanmoins infiniment Michel Bettane, qui est une source inépuisable d'inspiration pour ce blog. Tant qu'il écrira de telles insanités, je sais pourquoi je dois moi aussi continuer!

    Nobody expects The Bettanish Inquisition!



    The Spanish inquisition
    envoyé par CrazyQueen. - Regardez plus de vidéos comiques.

     

     

    Olif

     

    P.S.: Sim vient tout juste de nous quitter, Michoubidou pourrait peut-être le remplacer, non?

     

    P.S.2: le premier numéro de Terres de vins nouvelle formule est paru. Avec un cahier de dégustation central rédigé par Michoubidou himself (et ses collaborateurs), ainsi qu'un petit clin d'œil au Blog d'Olif, cité comme le blog du mois dans la rubrique Terre de web. " Parfois de mauvaise foi, mais sans méchanceté". J'assume!     :depelle: C'est la deuxième fois en peu de temps que le blog se retrouve cité dans une revue à laquelle participe Michoubidou et ça me procure toujours un petit frisson le long de l'échine! Smiley 0007.gif

     

     

    P.S.3: c'est Laurent Bazin (et l'excellent Vin de ses amis) qui m'a (indirectement) inspiré ce billet. Muchas gracias!

     

    P.S.4: la profession de foi express de Michoubidou est toujours accessible ici, pour ceux qui n'y auraient pas encore succombé!

     

    P.S.5: pour un droit de réponse plus sérieux et argumenté aux litanies bettaniennes, on pourra consulter le blog Vinature de Laurent Mélotte.

  • Le mur du bio-çon!

     

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    Franchi à allure Express par notre Michoubidou national dans le cadre de la tournée de promotion de son guide de FAV annuel, il faut bien vivre!:

     

    «Tout vin répondant aux normes est authentique

     

    Fallait oser! Il ne reste plus qu'à définir la norme! Si à tout hasard, elle pouvait être bio, désormais...

    On pourra lire ses propos redondants et d'une banalité affligeante au sujet du "vin bio qui n'existe pas" sur euh..., je ne sais même pas si cela vaut le coup d'aller y lire! Même que je m'abstiendrai de répondre, pour une fois, tiens! Tant pis pour l'audience...!

     

    Olif