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  • Quand Mamina est au régime...

    ...ben voilà ce qui arrive! 40 tonnes à la benne à ordures! Un beau gâchis, moi, je dis!

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    Sauvons les pêcheurs de Saint-Jacques, et tant pis pour le petit tailleur rose trop juste de Mamina!

    Bientôt 10 jours sans une seule recette de Saint-Jacques sur Mamina.fr, c'est la disette! De qui se moque-t-on?

    Pour que Mamina puisse continuer à sauver les pêcheurs normands et bretons de la crise, un seul geste! Envoyez-vos dons de coquilles (pleines!) à

    Mamina.fr
    Cathédrale restante
    18000 BOURGES


    Par solidarité avec les pêcheurs normands et bretons, j'envisage même d'en manger aussi demain midi. Sans être allé fouiller les poubelles normandes.

     

    Olif

     

  • VDV 22: duel dans l'oued et sous la neige!

     

    VendredisduvinVoici donc la 22ème session des Vendredis du vin, session pour laquelle il va falloir jouer à la fois de La Pipette et de la fourchette, à la demande de PhR, qui sait si prendre pour nous faire mettre à table.

    Duel ou duo à table, deux accords à tester après être passé en cuisine. Ou éventuellement avoir été invité, ce qui évite les préliminaires aux fourneaux. Coïncidence, ce soir-là, on était vendredi. Deux bouteilles antinomiques, en vue d'un accord, possible ou non. Alors, demande en mariage ou divorce immédiat? La Pipette et Meetic, même combat? C'est parti pour un duel en hiver, sous la neige, en accompagnement d'un des plus sublimes couscous haut-doubien qu'il me fut donné de manger. Une oasis en plein hiver, avec boulettes de viande maison, roulées sous les aisselles, et merguez hallal, ah la la!, j'en salive encore. Le couscous fut donc royal, les pois, chiches, mais également délicieux, et l'accord novateur, presque parfait. Merci Manu, merci Laurent!

    Il était une fois dans l'Est dans l'Oued dans l'Ouest, harmonica en option...

     


    Quoi boire avec un couscous aussi bon que là-bas, dis!, sinon un rouge solaire et chaleureux? Le rouge en question ne provenait pas de l'oued, mais du Rhône, et sur le papier, cela pouvait le faire. Gigondas Oratorio 2006 de la maison de négoce castelpapale Ogier, désormais filiale du groupe Jeanjean, le négociant qui écrit depuis 5 générations l'histoire des vins du Languedocguedoc. Mou du consensus, destiné à plaire au plus grand nombre, vil, flagorneur et sucraillon, pas vraiment du style à émoustiller des papilles aguerries à la minéralité et aux vins natures! Alors, quoi d'autre boire, avec ce couscous? Et pourquoi pas un Château Chalon 2000 de la propriété castelchalonnaise Macle, le pape du Château, débouché préalablement lors d'un apéritif dégustatif?

    Couscous Oratorio!Couscous Château!

    Couscous royal!

     

    Un CC 2000 connu presque sur le bout des ongles, très arrondi, déjà plaisant, qu'il ne faut évidemment pas hésiter à garder en cave, mais qui fait déjà danser le ventre et se tortiller le nombril. La puissance du Château Chalon lui permet de ne pas se faire écraser par le plat, à condition de ne pas l'avoir noyé d'harissa. Ça fonctionne! Et puis, le vin est tellement bon! Et le couscous aussi!

    En guise de préliminaire, en avant-première, car non présenté à la Percée, le Château Chalon 2002 est déjà dans une phase très amène. Il devrait bientôt être commercialisé.

    Vivent les 3 C: Couscous Château Chalon!

     

    Olif

  • S'il te plait ... dessine-moi un hiver!

    Pour répondre à la demande de Laurent P., le Petit Prince chaudefonnier, je n'ai pas eu à me plier en quatre.

    J'ai sauté sur mes pieds comme si j'avais été frappé par la foudre. J'ai bien frotté les yeux. J'ai bien regardé. Et j'ai vu un petit Suisse tout à fait extraordinaire qui me considérait gravement...

    ...Quand je réussis enfin à parler, je lui dis:
    - Mais... qu'est-ce que tu fais là?
    Et il me répéta alors, tout doucement, comme une chose très sérieuse:
    - S'il te plaît... dessine-moi un hiver.

     

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    - Un hiver enneigé?

    - Non, fais-en un autre!

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    - Un hiver sur un lac gelé?

    -Non, ça glisse trop. Et j'aurais trop peur que la glace ne craque. Dessine-moi un autre hiver!

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    - Un hiver avec du ciel bleu et des sapins enlacés?

    - Non, il fait trop froid. Je veux un hiver où il fait chaud.

    Alors, faute de patience, comme j'avais hâte de finir ce billet, je griffonnai cette photo-ci.

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    Et je lançai:

    - Ça c'est dans la cuisine. L'hiver que tu veux est dehors.
    Mais je fus bien surpris de voir s'illuminer le visage de mon jeune juge:
    - C'est tout à fait comme ça que je le voulais!

     

    Saint-Exupérif



    N.B.: pfff! Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire, des fois, pour se rendre intéressant!

    N.B.2: le Côtes du Jura 2006 de Laurent Macle est une petite merveille, d'une finesse remarquable. Justesse, précision, équilibre. Superbe!

    N.B.3: la recette de la Boîte chaude est devenue un grand classique de la cuisine franc-comtoise, voire mondiale. A privilégier lorsque l'on est en possession d'un Mont d'Or qui manque encore légèrement d'affinage. Sinon, c'est presque criminel!

    N.B.4: cette note contient de vrais morceaux de Petit Prince dedans. En italique dans le texte. Pardon Antoine.

    N.B.5: l'hiver 2008-2009 est particulièrement réussi, j'ai déjà eu l'occasion de le dire. D'ailleurs, à l'instant présent, il neige à nouveau. J'ai un peu peur qu'il nous fasse rater notre printemps, par contre.

    N.B.6: l'hiver en Franche-Comté, c'est le thème du premier concours photo organisé par www.cancoillotte.net. De bien belles photos, comme on aimerait ne plus en voir pendant trop longtemps à partir de maintenant

  • L'alcool n'use que si l'on cancer...

     

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    "Muqueuse rectale chez un végétarien alcoolophobe. Observer la trame cellulaire serrée et homogène (collection privée du Pr Prout)"

    Nouvelle offensive des ayatollahs de la Santé publique française: il paraitrait que l'alcool donne le cancer. Et qu'en l'état actuel des connaissances, il ne serait pas possible de déterminer la dose minimale susceptible d'être néfaste pour l'organisme (sic). Alors méfie-toi, mon ami, lorsque tu ingurgites ta première gorgée de Champagne pour fêter le jour de tes 18 ans. Oui, méfie-toi, cela pourrait bien signifier ton arrêt de mort! A 70 ans, d'un cancer de la cavité buccale ou de l'oesophage. La vie vous joue de ces tours, parfois.

     

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    "Muqueuse rectale chez un mangeur de viande séchée au sbrinz. Noter la faille médiane et la vacuolisation des cellules, au bord de l'asphyxie (collection privée du Pr Prout)"

    Alors, surtout, ami des hygiénistes, fais attention de bien manger tes 5 portions de fruits et légumes bourrés de pesticides et de te bouger les fesses au moins une demi-heure par jour. Lève-toi tôt, couche-toi tôt, tu seras performant pour mieux travailler ensuite. Si la crise t'a laissé ton travail, bien entendu. N'oublie cependant pas d'honorer Bobonne le samedi soir, de 21h55 à 22h, avant l'extinction des feux. Il en va de la survie de l'espèce, qui risquerait, elle aussi, l'extinction, pour cause d'ennui mortel. Et puis, aussi, prive-toi bien de te régaler de la viande séchée au sbrinz de l'ami Estèbe. Seulement 50g, et tu l'auras dans le cul, 30 ans plus tard! Cancer colorectal garanti!

     

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    "Muqueuse rectale après absorption d'une coupe de boisson de Champagne. Noter la formation
    de grosses bulles prêtes à être évacuées dans un boucan d'enfer. Le cancer n'est pas loin! (collection privée du Pr Prout)"

    Si tu respectes bien toutes ces consignes, alors, tu pourras vivre très longtemps. Et tu trouveras même le temps encore plus long.  Au moins deux vies en une. Si jamais, malgré tout cela, tu chopes quand même le cancer, avant de crier à l'injustice, n'oublie pas de porter plainte contre ces Messieurs de la Santé publique, en leur signifiant bien que tu as pourtant tout bien fait comme ils ont dit.

    Finalement, le seul moyen de ne pas mourir de quelque chose est encore de ne pas être né, il me semble.

     

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    "Muqueuse rectale après traitement pour cancer. Les poils commencent à repousser
    (collection privée du Pr Prout)"

    Mais toi, ami(e) lecteur(e), amateur(e) des bonnes choses de la vie, si tu ne veux pas finir Alzheimer à 90 ans dans un hospice (pas à Beaune, ni à Nuits, malheureusement!), aie le bon réflexe: bois régulièrement (du vin, mais du bon), fume un cigare à l'occasion et ne te prive pas de manger de la bonne barbaque ou de la viande séchée au sbrinz. De toute façon, il y a de grandes chances qu'ils nous aient fait péter la planète avant que le cancer n'ait eu le temps de se déclarer. Sinon, que la mort te soit alors aussi douce que ne l'aura été ta vie.

     

    Olif

  • Jamais sans ma neige à Angers!

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    Retour en Anjou, pour une ultime compilation d'impressions sur le Salon des Vins de Loire et sur celui des Greniers Saint-Jean. Pas du réchauffé, il faisait tellement froid en ce début février, mais du digéré, assimilé, petit à petit régurgité.

    Troisième fois que je translate à l'Ouest jusqu'en Anjou l'hiver, deuxième fois que j'y emmène la neige avec moi, que l'on m'annonce à chaque fois comme étant un événement exceptionnel ici. La première fois, c'était à Savennières en 2006, une dégustation encore gravée dans toutes les mémoires. Cette fois-ci, juste une poudrée. Pas de quoi effrayer le montagnard à la voiture bien chaussée. Mais un froid de canard, humide comme une poulette enamourée et encore plus mordant qu'un pitbull enragé, le jour du retour.

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    Après une soirée vigneronne d'exception, autour d'un cep, le dimanche matin fut vécu comme une Renaissance. Celle des AOC, qui tenait salon aux Greniers Saint-Jean. Déjà commentée en grande partie ici, en ce qui concerne le Roussillon, remontons progressivement, mais plutôt lentement,  vers le Nord, avec un passage (trop) rapide auprès de Julie Balagny, de Terre des Chardons, le temps de goûter à la Clairette  de Bellegarde 2007, mais pas celui de revenir pour les rouges. Une prochaine fois! Sympathique rencontre avec Luc et Marie Michel, de Zélige-Caravent, en Pic Saint-Loup, dont toutes les cuvées goûtées sont vraiment épatantes. Un soyeux incomparable en bouche, velouté et frais, rendant les vins inimitables, à la fois "tactiles" et très digestes.  Toujours en Pic Saint-Loup, Christophe Beau, du domaine Beau Thorey, qui propose des vins d'un naturel confondant, dont un étonnant Bogus 2007, à base de Muscat de Hambourg et une cuvée Ultime 2006, au charme roturier des teinturiers.

    Place au Rhône, pris à contre-courant, en commençant par Michèle Aubéry, du domaine Gramenon, déjà évoqué  ici. Puis Stanislas Wallut, qui bichonne les Vieilles vignes du domaine de Villeneuve pour en tirer une unique cuvée de Châteauneuf, mais quelle cuvée en 2006! Papale! Chez Mathieu Barret, le Cornas est loin d'être dégueulasse. Deux belles cuvées (Brise Cailloux et Billes noires), très syrah, encore très jeunes (2006 ou 2007, je n'ai pas retenu le millésime). Un sans faute chez Jean-Pierre Monier dont le rarissime Saint-Joseph blanc 2007 hantait encore ma mémoire depuis la veille au soir. Que du très bon, malheureusement difficile à trouver pour l'amateur. Belle découverte que les vins du domaine de la Fourmente, en compagnie de Rémi Pouizin, officiellement membre de Renaissance des appellations depuis un an. Une gamme très homogène, plein de belles cuvées, avec pour point culminant les superbes Grains sauvages, de vieux grenaches vinifiés sans soufre et pourtant magnifiquement domestiqués.

    Après un verre de Poulsard, pour la soif, du côté de chez Stéphane Tissot, puis un deuxième chez Jean-Etienne Pignier, de Montaigu, Jura, loin de la digue, place à quelques vins de Loire, histoire d'honorer l'autochtone. Que du bon chez Christian Chaussard, vigneron aux Nérons, dont les vins gagnent en précision et en définition de millésime en millésime. Chauchau, l'homme aux bretelles, qui s'éclate comme un petit fou avec sa gamme de négoce se déclinant joliment en "You are so ..." quelquechose. Des vins vraiment épatants! Un style différent, mais tout aussi bon, chez le voisin de Jasnières, Eric Nicolas, du domaine de Bellivière, dont les 2007 sont sur le fil du rasoir, tendus comme des arcs. De biens beaux vins également aux Loges de la Folie, de Montlouis, avec un Velvet craquant, idéal sur un plâtrée de patates, et des blancs secs 2007 d'une grande droiture.

    Côté Loire, la grande émotion venue de ce Grenier, ce sera sans nul doute "l'OVNI" Xavier Caillard, qui fait goûter des chenins 99 et 2002, longuement élevés, en fûts puis en bouteilles, ainsi qu'un rouge 2001. 60 mois d'élevage pour ce superbe 99, botrytisé en partie, qui a des airs de Mr Noly de Philippe Valette: confit, très mûr, long et immense en bouche. Faisons confiance à l'ami PhR pour nous en dire plus à ce sujet très bientôt.

    La Loire, ce sera évidemment le thème central du Salon qui se tient à partir du lendemain, au parc des expositions d'Angers. Même que cela s'appelle le Salon des vins de Loire. Flashback: c'était il y a tout juste deux ans. Les flashes crépitent encore devant mes yeux. Je suis la VIP du salon. Champion du monde des blogs d'amateurs français de vins! Un Wine Blog Trophy, le premier décerné. Il trône toujours sur ma cheminée, ça ne fond pas comme ça le plexiglas. Cette fois, je suis venu en spectateur pour assister, entre autres, au triomphe de Jim Budd, qui n'avait pas hésité à mettre une chemise de circonstance, celle du journaliste qui a les crocs et qui a envie de se lâcher sur un blog, ce que ne lui permet pas totalement la presse traditionnelle où il travaille. Il succède ainsi à deux des membres du Jury: Philippe Rapiteau, toujours prompt à dégainer sa Pipette, et Fabrice Le Glatin, qui vient tout juste de faire sa révolution 2.0 avec Vinsurvin.

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    Félicitations également aux deux jeunes loups Julien Pichoff et Damien Bonnabel, qui vont bientôt nous aider à trouver un vin. Leurs chemises ne sont pas aussi photogéniques que celles de Jim, mais ils ont aussi les crocs et leur blog n'est pas mal non plus.

    Parmi les belles sensations viniques de ce salon, une bien sympathique confirmation que les vins vendéens de Samuel Mégnan, du domaine Aloha, qui, l'R de rien, jouxtaient ceux du domaine de l'R, de Frédéric Sigonneau. Et puis les vins de La Pépière de Marc Ollivier, en Muscadet, une gamme irréprochable, d'un rapport qualité-prix imbattable.

    Beaucoup d'autres vins goûtés et de vignerons rencontrés, qu'il serait fastidieux d'énumérer (mais bon, juste quelques noms, comme ça, pour le plaisir: René Mosse, Marc Houtin, Clément Barraut, Jo Pithon, Antoine Sanzay, Guillaume Keller, Philippe Delesvaux, Jérôme Saurigny, Emile Hérédia, Joël Ménard, Eric Morgat, Stéphane Pz, ...) et encore plus de vins pas dégustés et de vignerons pas rencontrés, par manque de temps et par saturation aussi, un peu. Pour le coup, là, il sera vraiment fastidieux de les énumérer, tous ceux qui ont été loupés. La prochaine fois, il faudra prévoir encore plus large question timing.

    Dehors, la poudre blanche a fondu, mais le fond de l'air reste frais. Douce fraîcheur angevine...

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    Olif



  • Un rosé en hiver

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    Rosé zéro, une bulle en tutu rose dans un monde d'extra-brutes vêtues de blanc, à déguster par - 16°C sur une terrasse enneigée pour une sensation ouatée. Signé Benoit Tarlant, le plus disco-fun de tous les producteurs champenois, ce Champagne rosé non dosé est une véritable bombe! Un bouchon qui vous pète à la figure, une bulle fougueuse, vive et tonique, néanmoins fine et élégante, une bouche acérée, tendue, légèrement tannique, qui s'amadoue beaucoup à l'aération, se dompte et s'apprivoise. Carafage recommandé, pour le plus grand plaisir des papilles de tous ceux qui voudraient boire un verre ... de boisson ... de Champagne ... rosé ...

     

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    Champagne étonnant, non?

    Olif

    P.S.: finalement, l'hiver angevin, c'était quand même de la rigolade à côté de ce que nous réserve février dans le Haut-Doubs. A force de le réussir, cet hiver, il va finir par nous en faire baver!

     

     

    Retrouvez aussi les Dégustantanés sur le Blog de la Pipette.

  • Printemps 2009, on va déguster! (1)

    Fatigué d'un hiver à rallonge? Epuisé pour cause d'abus de vin chaud, thé ou autre chocolat? Un coup de barre gustatif? Mars, et ça repart!   Et en avril, ne te découvre pas d'un fil, ça se prolonge dru! Programme printanier plutôt chargé pour les adeptes des marathons, la saison des dégustations reprend. Plein de beaux moments en perspective, pour l'amateur (qui devra parfois se glisser incognito chez les pros,) et le professionnel qui saura vraiment apprécier (quitte à redevenir amateur au sens propre, sensation qu'il a parfois tendance à oublier).

    Un calendrier fourni, qu'il va être particulièrement ardu d'honorer en entier. Petite sélection personnelle des endroits où j'aimerais être, ceux où je serai peut-être, ceux qui sont déjà cochés sur mon agenda. Du Sud au Nord et par ordre (presque) chronologique:

     

    - La Mise : prélude aux Découvertes en Vallée du Rhône, la Mise a la tête parfaitement à l'endroit, cette année. Et visiblement bien sur les épaules. Les Miss de la Mise misent sur la continuité, en proposant une alléchante sélection de vignerons bio et/ou nature de la France entière, avec l'ami Fanfan Ganevat en vedette jurassienne. Ça se passe le 15 mars en Arles et il y a fort à parier que bientôt tout le monde en parle. Je ne pense pas pouvoir y être, mais je le regrette déjà.

     

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    - La Remise: cette année on remisera également, toujours au Mas des Capelans, à Nîmes, le 16 mars de 10h à 19h. Belle brochette de vignerons sudistes, quelques auvergnats aussi.


    - Les Toqués des Dentelles: un petit Off pour tous les amoureux des Dentelles, du bon vin du Rhône et de celui de la Loire, invitée spéciale de ce mini-salon qui fait rêver. Décolleté de rigueur le 16 mars en soirée!

     

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    - Découvertes en Vallée du Rhône: le grand salon pro biennal qui remonte le Rhône au fil des appellations. Panorama exhaustif, de la Camargue à la Côte Rotie, dont La Mise constituera une fort jolie entrée en matière. Toutes les infos sur le site d'Inter-Rhône. Réservé aux pros, petits rigolos s'abstenir!

     

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    - Les Nuits au grand jour...: au cas où l'amateur de Rhône remonte un peu trop au Nord après beaucoup de belles découvertes, il ne devrait pas rester le gosier sec s'il s'arrête en Bourgogne, de Nuits comme de jour. Une grande première que cette manifestation organisée par le syndicat des viticulteurs de Nuits-Saint-Georges, à l'occasion d'un week-end local particulièrement festif (vente aux enchères des Hospices de Nuits, semi-marathon, pour ceux qui aiment déguster avec leurs jambes, et plein d'autres animations). Dégustation ouverte au public, avec possibilité d'achat sur place, sous les Halles de Nuits. On se réjouit à l'avance d'y retrouver François Chavériat, du domaine Chantal Lescure, Christian Gouges et plein d'autres vignerons nuitons méri-tons-tants. La participation au semi-marathon nuiton du samedi est facultative.

     

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    - Vins nature en Nord: au cas où l'amateur pro de Rhône ait définitivement perdu sa boussole et son calendrier, et qu'il soit enclin à se rendre à Séclin les 7 et 8 mars, il y rencontrera plein d'amis qui font du vin, la fine fleur du "nature" et les amoureux du vin convivial, la main dans le gilet au domaine Napoléon. "Des vins que l'on boit, non pas pour oublier mais pour s'en souvenir". C'est marqué sur la plaquette et je n'ai pas mieux. Malheureusement pour moi, Séclin c'est loin! Me voilà contraint à boire à la maison pour oublier que je ne pourrai y être!

     

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    "Bois tôt, bois tard, rien ne vaut la dégustation de mars!"

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    Olif

     

  • Gramenon Les Laurentides, de l'or en bouteille

    Un trophée rapporté du grenier et remonté de la cave. Le Grenier Saint-Jean d'Angers, évidemment, même s'il convient généralement de l'écrire au pluriel. Une des plus beaux souvenirs personnels de ce salon de vignerons renaissants sera sans nul doute le sourire craquant de Michèle Aubéry, sourire aussi lumineux que ses vins ne sont bons. Ce qui n'est pas peu dire, tant ses délicieux grenaches se goûtaient à merveille, de la Poignée de raisin 2008 jusqu'à Pascal S. 2007, en passant par la Sagesse 2008 (absolument époustouflante et qui m'a scotché les lèvres au verre), la Mémé 2008 et ces Laurentides 2007, qui remplaceront désormais et définitivement la cuvée des Hauts de Gramenon.

     

     

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    Les Laurentides 2007, de l'or en tide ...euh ... bouteille, une bouteille que Michèle Aubéry m'a gentiment offerte pour avoir reconnu en moi un véritable sage. Bouteille que je ne résiste pas à ouvrir ce soir et qui confirme tout le ressenti que j'avais eu dans le grenier à Angers. Un vin qui réjouit, les papilles, le cœur et l'esprit. Merci Michèle Aubéry!

     

    Gramenon, Gramenon, ti ti pi di bi...

     

     

    Olif

     

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  • Frédéric Sigonneau, un bon bol d'R à Chinon!

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    La découv'Rte tourangelle aux dernier Salon des Vins de Loire: Frédéric Sigonneau, du domaine de l'R. Un bon coup de pied dans la fourmili'R chinonnaise, donnée par un jeune et sympathique vigneron, travaillant en bio et certifié Ecoc'R. Du vin qui croque et qui gouleye, à prix canon, désigné pour sortir des sentiers battus et du doux ronronnement de la cité ch'R au sieur Rabelais.

    Trois cuvées goûtées en millésime 2007:

    - Le Canal des Grandes Pièces, au fruité frais et croquant,

    - Les 5 Eléments, assemblage de raisins en provenance de 5 parcelles. Un vin bien bâti, plus serré, que le précédent mais avec du gras sur les tanins, les rendant aimables, plus représentatif de l'appellation Chinon, mais se démarquant bien par sa buvabilité,

    - Les Folies du Noyer Vert, une cuvée sur laquelle Frédéric s'est fait plaisir. Foulée au pied, FML en barrique. Un vin dense, sérieux et structuré, qui ne perd pas son fruit en route.

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    Du Chinon comme on aimerait en boire plus souvent et plus que de raison. C'est bon et c'est pas très ch'R!

     

    Olif

  • 1997-2006: 10 ans de Chardonnay de terroir, par Stéphane Tissot

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    1997-2006. 10 ans de chardonnays de terroir chez Stéphane Tissot. Ça s'arrose!

    Que de chemin parcouru depuis la première cuvée parcellaire élaborée par Stéphane, les Graviers 1997, assemblage des meilleurs raisins de chardonnay en provenance de terroirs constitués d'éboulis calcaires sur fond d'argiles du Lias. Ceux des Corvées sous Curon et d'En Muzard. Des terres où le Chardonnay côtoie le Trousseau et où son caractère bourguignon s'affirme le plus. Légèrement grillé, minéral, incisif, il exprime toute la droiture du calcaire jurassien, se démarquant ainsi de son homologue d'en face, même s'il n'est pas impossible de s'y laisser prendre. Les Graviers! Les fondamentaux en matière de Chardonnay parcellaire arboisien. Il va falloir essayer de s'y tenir pour ne pas se perdre dans les méandres de cette dégustation gigogne, organisée pour un petit comité ultra-sélectionné, sur ses aptitudes à déguster, à cuisiner, ou encore à délirer. Et puis aussi pour certain, sur sa grande connaissance des terroirs jurassiens et de la géologie en général. Une soirée touffue et ardue, pour le plus grand plaisir des papilles et des neurones, clôturée par une daube de première, cuisinée au vin rouge, forcément. La daube était dans l'assiette et pas dans le verre, évidemment. Les vins sont dégustés à l'aveugle, millésime par millésime, en commençant par le plus récent.

    Principal intérêt de cette dégustation, et non des moindres: tenter d'identifier la trame du terroir au fil des années. Pour corser la chose, essayer d'appréhender l'évolution de la viticulture et de la vinification au domaine. Un voyage dans l'espace et dans le temps, au cœur du Jura. Au petit jeu de la reconnaissance à l'aveugle, certains se révéleront brillants. Stéphane, évidemment, qui ne trébuchera qu'une petite fois en inversant Bruyères et Graviers sur un millésime ancien. Et puis aussi le gang des Avignonnais, surnommés ainsi en raison de leur activité de caviste à Annemasse. Va comprendre, Charles! La faute à mon voisin de droite, mangeur de grain très calé en biologie mais pas trop en géographie! Ultra-fan de Curon, mais aussi de la Cuvée classique, Rénald les identifiera à chaque coup. Un vrai pape du Jura, cet avignonnais!

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    Les Avignonnais très concentrés sur les 2003, les vins aussi. Très concentrés.

    Après s'être fait la bouche sur la Cuvée classique 2007, fraiche et revigorante, place au millésime 2006, à l'aveugle dans un ordre aléatoire inconnu de tous, y compris Stéphane, le chemisage des bouteilles étant réalisé par les Tissot Jr. 8 cuvées pour cette première épreuve, nécessitant un service en deux temps. En plus du clan des 6, que l'on retrouvera jusqu'en 2004 (Graviers, Bruyères, Mailloche, En Barberon, Tour de Curon et Cuvée classique), deux cuvées spéciales: Troisième feuille, une nouvelle plantation en échalas sur le secteur des Bruyères, à 12000 pieds/ha, qui n'a pas trouvé mieux que de botrytiser précocément pour sa première récolte, et un Côtes du Jura Argiles du Lias, une cuvée spéciale pour Lavinia, en provenance d'En Barberon, avec léger sulfitage à la mise. D'une manière générale, on peut retenir que le millésime tend vers l'épure et la droiture. Les différences se perçoivent entre chaque cuvée, mais il n'est pas aisé de se mettre dans le bain. Presque tout faux de ma part en ce qui concerne l'identification, si l'on excepte Curon et Troisième feuille. Plusieurs vins goûtent sur une légère réduction, il faudra les attendre et/ou les carafer si l'on n'est pas patient.

    Avec 2005, c'est une toute autre affaire. Disons-le, le millésime est ici véritablement exceptionnel. Tous les vins se trouvent ce jour-là dans une phase particulièrement aimable et conforme aux attentes. Les Bruyères, cristallines et fruitées, Curon d'une grande plénitude, malgré le boisé perceptible, que je suis l'un des seuls à avoir véritablement senti, Les Graviers ronds et équilibrés, La Mailloche anisée et fumée, En Barberon pur et minéral et la Cuvée classique fraiche et acidulée. Reçu 6/6. Les pectoraux se regonflent. Finalement, c'est très facile! Le clan des restaurateurs n'en finit pourtant pas de palabrer.

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    Mailloche ou Bruyères, mon coude balance dans la chaumière!*

    2004, millésime de la pléthore. Des rendements entre 40 et 50 hl/ha qui permettent enfin de reconstituer un peu les stocks après les vaches maigres de 2001, 2002 et 2003. Il ne fallait surtout pas s'en priver, économiquement parlant. Surtout que les vins sont loin d'être déshonorants ou dilués. Mais leur expression respecte le millésime, et du coup, les choses sont de nouveau plus difficiles. Revenir aux fondamentaux! Identifier les Graviers. Perdu! Le vin au nez légèrement grillé et empyreumatique, c'était les Bruyères! Curon, pour sa troisième feuille, donne un vin à la grande acidité, droit et long. En Barberon, la cuvée qui n'existe définitivement pas dans ce millésime, détonne: du gaz, de la turbidité, un côté végétal et une acidité finale dominante. Définitivement bancal, mais, pourtant, de la personnalité, même bourré de défauts. Pour le faire rentrer dans le rang, il a fallu l'assembler, et, du coup, l'annihiler. Inutile donc d'en réclamer à son caviste! La Cuvée classique se porte plutôt bien et la Mailloche possède beaucoup de rondeur.

    Avec 2003, les choses se simplifient tout en se compliquant à nouveau. Plus que 5 cuvées. Exit Curon, pas encore né. Le Grain de Pierre de la Reine Jeanne se substitue à la Cuvée classique. Non bio et acidifié, il détonne un peu, malgré son caractère flatteur et arrondi. Les Graviers ont plutôt mal vécu la canicule, donnant un vin alcooleux et déséquilibré. En Barberon, la Mailloche et les Bruyères s'en sortent par contre plutôt bien, du fait de leur support argileux.

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    2002, voilà un beau millésime qui a permis une belle expression des parcellaires. Les fondamentaux bien assimilés, la tension des Graviers n'échappe à personne. La Mailloche est superbe, tout comme En Barberon et les Bruyères que j'ai le tort d'intervertir. La Cuvée classique faiblit un brin, vraisemblablement du fait d'un élevage cuve à 60%.

    2001, millésime cata en Jura! Petits rendements, beaucoup de pluie, maturité moindre et, surtout, troisième année en bio au domaine. La troisième année de conversion, la pire de toutes en terme de rendement! Même sans que la météo s'en mêle!  Pourtant, toutes les cuvées parcellaires s'en sortent bien, grâce à un tri drastique. Bon, je n'en ai reconnu aucune, même En Barberon, dégustée il y a peu. Pas grave, on peut les boire ou les attendre encore, ce ne sont pas des cuvées fragiles.

    2000 donne plutôt dans l'opulence. Un millésime lisse et gras qui ne satisfait pas les amateurs de minéralité. Des vins qui se tiendront certainement mieux à table. Au dessus du lot, En Barberon, première cuvée sans soufre du domaine, que Stéphane n'a jamais réussi à reproduire par la suite. Aucun autre En Barberon sans soufre ne ressemble à celui-là! Un véritable coup de maître! 2000 fut également le premier millésime de la Mailloche, pour laquelle il faudra attendre encore un peu, que les bienfaits de la culture biologique commencent à s'exprimer au travers du terroir.

    1999, première année de la conversion en bio. Superbe millésime dans le Jura, mais le changement de style dans la vinification n'est pas encore trop perceptible. La Cuvée classique est largement à boire, très évoluée, Graviers et Bruyères se tiennent beaucoup mieux, sans donner pour autant le meilleur d'elles-mêmes.

    1998, l'année où tout bascule. Stéphane a envie d'autre chose, de s'affranchir de la viticulture jurassienne traditionnelle. La Cuvée classique fatigue, les Bruyères et les Graviers sont en devenir.

    1997. Les Graviers sont déjà individualisés, une cuvée au stade embryonnaire. Le fondement du parcellaire. Les fondamentaux. Une grande aventure démarre. La suite à lire précédemment, ci-dessus.

    1995. Le travail du terrain se fait déjà selon une approche bio. Une Cuvée classique qui possède encore beaucoup d'élégance, mais peut-être pas autant de fraicheur et d'allant que 1994.

    1991. C'est la deuxième année que Stéphane vinifie seul au domaine familial. Il a 21 ans. Le vin est désormais passé, mais le millésime n'était de toute façon pas grandiose.

    1983. La cuvée du Jubilée, en provenance des Graviers et des Bruyères. L'année où j'ai commencé à fréquenter assidument la maison Tissot et une cuvée que j'ai jadis eue en cave. Je l'ai trouvée un peu fatiguée, ce soir-là. J'ai tout bu les miennes depuis longtemps.

    1976. L'année de la sécheresse. On est alors en plein âge d'or du chimique, vécu comme une révolution et un bienfait par les vignerons. Un vin à la robe dorée, qui tient pourtant encore largement debout.

    1969. Année érotique et vin sensuel, sur la truffe blanche, avec une bouche rôtie, presque confite. Père Dupanloup n'est pas mort!

    1964. Le troisième millésime du Dédé Tissot. Un grand millésime jurassien. Un millésime d'avant la chimie. Tout simplement grandiose. Confit, sur le moka, l'écorce d'orange, avec une bouche fringante. Magnifique! L'assemblée reste coite.



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    10 ans de Chardonnay, 45 ans de la vie d'un domaine. La magie du vin! Une soirée comme cela, il n'aurait fallu la manquer pour rien au monde. Même si il a fallu attendre minuit pour commencer à se remplir l'estomac et ingurgiter de la daube. Dans l'assiette.


    Olif

    * Private joke: de la droite vers la gauche, on peut reconnaitre Thierry Moyne, de La Balance, en Arbois, Eugène Letoublon de l'Auberge du Coude, à Labergement Sainte-Marie, et Joël Césari, de La Chaumière, à Dole

  • Roussillon blanc 2007, un début de Re(con)naissance?

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    Il fallait au moins ça pour se réchauffer! Grimper aux Greniers pour fuir la pseudo-douceur angevine et gagner l'extrême Sud. Une première approche de ce qui devrait être un temps fort des prochaines REncontres VEndéennes autour du VIN: les vins blancs du Roussillon, nouvelle formule. Qui ose encore croire que le Sud devait se cantonner à produire des vins lourds et mous du genou? Pas le Roussillon en tout cas! Exit les blancs imbuvables de papa, place à la fraîcheur, à la tension et à la minéralité. Et bravo fiston!

    Grenache blanc et gris se taillent la part du lion, mais il serait malséant d'ignorer tout l'apport du Maccabeu. La part de l'assemblage varie, le monocépage n'est pas exclu, l'équilibre continue néanmoins de privilégier la tension et la fraicheur, accentuées généralement par la présence d'à peine de gaz. Un style qui n'est pas usurpé, juste la volonté de faire des vins blancs que l'on a envie de boire. De vrais vins blancs du Sud, avec des cépages du Sud, mais une buvabilité inhabituelle pour ce type de vin.

    De bien beaux blancs, goûtés lors du salon Renaissance aux Greniers Saint-Jean d'Angers, notamment chez Olivier Pithon (cuvées Laïs et D 18), chez Eric Monné, du Clot de l'Oum, puis chez Les Enfants Sauvages (Cool Moon 2007, une belle découverte signée Carolin Bantlin, une belle allemande installée à Fitou, ce qui l'oblige à produire en Vin de Pays des Côtes Catalanes) et enfin chez Cyril Fhal, parce qu'il le f(h)allait bien. Un véritable coup de cœur, en fait, que tous les vins de ce vigneron, dont ce magnifique et affûté blanc 100% Maccabeu 2007, un véritable coup de rasoir sur les papilles, dont le tranchant n'a d'égal que la pureté. Amateurs de minéralité, bienvenue! Une cuvée désormais épuisée que l'on peut avoir la chance de trouver chez les cavistes saumurois avisés, de manière totalement fortuite.

    Pour clore cette série de Roussillon blanc, il fallait migrer en soirée au cœur des Quarts, dans le sympathique gîte du Château de Suronde, pour rencontrer, lors d'un mini Off, la star de la soirée, Marjorie Gallet, du Roc des Anges. Son blanc 2008 se goûtait un peu moins bien que les précédents blancs dégustés, mais les toutes nouvelles cuvées de Maury du domaine, vinifiées par son mari, ex-Mas Amiel et expert en la matière, valaient le déplacement. Des Maury de terroir, toujours en cours d'élevage, tout en minéralité et en tension, appelant plus le canard au sang où le lièvre à la royale que le gâteau au chocolat. Le blanc est également exceptionnel. Il va impérativement falloir regoûter à tout cela en fin d'élevage.

    Le Roussillon blanc? Assorti à la météo angevine. Frais et revigorant!

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    Olif



  • Autour d'un cep à Angers

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    Autour d'un Cep, on peut se réchauffer, dans un Angers gélifié et frigorifié.

    Autour d'un Cep, on peut canonner, en compagnie de vignerons renaissants. Le Off du Off. Buffet et bouteilles à volonté apportées par les participants. Une par personne, en principe. Sauf en ce qui concerne le Jura, qui a obtenu une dérogation spéciale. Ben voui, le Plouplou, ça dessoiffe!

    Autour d'un Cep, ce soir-là, la Coulée a coulé dans le caniveau, juste avant d'arriver, la faute aux poules. Du coup, l'on n'a pas goûté. Une confidence de Nicolas Joly, qu'il ne faut surtout pas répéter, les poules en pâtiraient.

    Autour d'un Cep, on mange des huîtres avec du Muscadet de Jo Landron, le père du patron.

    Autour d'un Cep, ce soir-là, on n'a pas pris de photos, soirée privée oblige.

    Autour d'un Cep, c'est 9 rue Baudrière, à Angers, pas loin du château. Sur la gauche avant la fontaine. C'est facile à trouver, c'est là où il y a du bon vin et une bonne cuisine du Marché.

    Autour d'un Cep, c'est une adresse angevine à ne pas manquer.

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    Olif